LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

jeudi 18 avril 2024

Cenaro assure l'affichage de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France

L'adtech de l'affichage digital Cenareo réalise un partenariat avec l’entreprise de construction Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (anciennement Groupe Point.P). L’entreprise doit équiper l’ensemble des écrans de ses enseignes. “L’adaptation aux contraintes de sécurité imposées par Saint-Gobain au sein de son réseau de distribution a joué un rôle déterminant dans la décision du groupe”, met en avant le communiqué.

La solution de communication digitale sur écrans Cenareo est déployée sur près de 500 écrans dans les points de vente. Ses outils de mesure permettent d’agir en temps réel sur l’efficacité des messages diffusés.

CBNews





vendredi 12 avril 2024

Saint-Gobain vise une marge à 2 chiffres pour la quatrième année consécutive

Saint-Gobain (-5,21% à 67,49 euros) ferme la marche au sein de l’indice CAC 40, même si le spécialiste des matériaux de construction a affiché pour la troisième année consécutive une marge d'exploitation à deux chiffres. Si le contexte reste difficile sur certains marchés, Saint-Gobain compte réitérer cette performance en 2024. "Nos actions sur les coûts et la gestion des prix nous ont permis d'améliorer la marge d'exploitation et la génération de cash flow libre, qui ont atteint tous deux un niveau historique", s’est félicité le directeur général Benoît Bazin.

L'année dernière, le résultat net part du groupe de Saint-Gobain a reculé de 11,1% à 2,66 milliards d'euros tandis que le résultat d'exploitation a baissé de 1,6% à 5,25 milliards d'euros. La marge d'exploitation a ainsi progressé à 11% contre 10,4% en 2022. Elle affiche ainsi une progression de 330 points de base depuis le lancement de la transformation du groupe fin 2018.

Dans le même temps, le chiffre d'affaires a baissé de 6,4% à 47,9 milliards d'euros. Il a reculé de 0,9% à données comparables. Si les prix ont augmenté de 4,6%, les volumes ont reculé de 5,5%.

Le cash flow libre a atteint le niveau record de 3,9 milliards d'euros, ce qui représente un taux de conversion de 62%. Invest Securities souligne la "bonne résistance de la rentabilité malgré la dégradation d'activité".

Saint-Gobain en avance sur son programme de rachat d'actions 

Le conseil d'administration a décidé de proposer à l'assemblée générale du 6 juin la distribution en espèces d'un dividende en hausse de 5% à 2,10 euros par action pour 2023.

Saint-Gobain prévoit par ailleurs de terminer dès 2024, soit un an plus tôt que prévu, son programme de 2 milliards d'euros de rachat d'actions annoncé en 2021 pour 5 ans, avec 420 millions d'euros de rachat d'actions cette année.

S'agissant de ses perspectives, le groupe vise une marge d'exploitation à deux chiffres pour la quatrième année consécutive en 2024.

La société poursuivra en 2024 la mise en œuvre des priorités stratégiques du plan "Grow & Impact" qu'il s'est fixées pour la période 2021-2025. Ainsi, elle va poursuivre ses actions sur la rentabilité et la génération de cash flow libre. Saint-Gobain envisage de surperformer ses marchés en renforçant son profil de croissance rentable.

ABCBourse

lundi 8 avril 2024

Thourotte. Après le classement amiante du site : faire cesser «le cynisme de Saint-Gobain»

Après sa victoire en début de mois et le classement du site de Saint-Gobain Thourotte (Oise) le collectif amiante tenait ce vendredi son assemblée générale. L'occasion de fêter son succès, mais la lutte n'est pas terminée.

Il y avait à la fois une ambiance de fête, de célébration, à l’assemblée générale du collectif amiante de Thourotte, et un goût d’amertume.


Ambiance de fête parce que ce vendredi 29 mars au matin les bénévoles du collectif, salariés, syndicats de retraités et d’actifs de la CGT — syndicat qui a porté le combat de l’amiante à Thourotte pendant 15 ans — se sont d’abord bien sûr félicités de la victoire obtenue le 7 mars avec la validation par le tribunal administratif du classement «site amiante» des usines Saint-Gobain Glass et Sekurit de Thourotte. L’avocate du collectif l’a confirmé aux actifs et retraités des usines : «Le dossier est aujourd’hui clos». Une victoire qui offre, au travers de différents dispositifs, indirectement ou directement, la possibilité de partir en retraite plus tôt, de percevoir des indemnités et de bénéficier d’un suivi médical spécifique. «C’est une victoire de la solidarité», s’est félicité le représentant départemental de la CGT, notant, «chose rare», que sur ce dossier, «les syndicats des retraités et des actifs» avaient travaillé de concert autour du comité.

Jean-Claude Patron, l’une des chevilles ouvrières du collectif, cégétiste depuis toujours, et ancien de Saint-Gobain Thourotte, s’est lui permis un historique du combat mené officiellement depuis 15 ans au sein de l’association, officieusement depuis les années quatre-vingt-dix lorsque l’amiante a commencé à faire parler de lui. «La difficulté pour faire reconnaître le site, a-t-il rappelé, c’est que contrairement à Fédéral Mogul (fabrication de plaquettes de frein, à Crépy-en-Valois) ici l’amiante n’était pas une matière première». Avec un amiante utilisé ici principalement en tant que matériaux d’isolation, «il a fallu prouver que 25 % des effectifs avait participé à des travaux de calorifugeage, argumenter sur le temps passé au contact de l’amiante, montrer les métiers concernés, détailler les fréquences…», a-t-il énuméré.

Le cynisme de Saint-Gobain

Une ambiance de victoire, mais un goût amer donc dans une assemblée où il a été demandé de ne pas «oublier les milliers de victimes de l’amiante» partout en France, et plus largement les «44.000 maladies professionnelles reconnues chaque année» ou les quelque «700 accidents du travail mortels annuels». Une assemblée où aussi le «cynisme» de Saint-Gobain a été dénoncé une nouvelle fois par Jean-Claude Patron qui se souvient que lors des premières alertes, «les médecins de l’usine niaient devant les malades les effets de l’amiante». «C’est tout juste s’ils ne nous disaient pas qu’on pouvait en manger», ironise-t-il.

Des mises en demeure à venir

Aujourd’hui, avec le classement du site et les procédures d’indemnisation, la hache de guerre syndicats / direction est-elle enterrée ? Pas tout à fait. De nombreux salariés ont encore témoigné ce vendredi de la difficulté d’obtenir lors de leur départ de l’entreprise l’attestation signifiant qu’ils ont été en contact avec l’amiante : le passeport pour leur parcours de soin. Alors qu’en théorie la reconnaissance «amiante» doit faciliter la 3ᵉ vague de dossiers de «préjudice d’anxiété» (reconnaissant un statut particulier et ouvrant de nouveaux droits aux salariés exposés, mais non malades), en pratique l’entreprise rechigne encore trop souvent à délivrer ces attestations. «Saint-Gobain fait preuve de mauvaise volonté, c’est peu de le dire», a estimé l’avocate du collectif, issue du cabinet Teissonnière, spécialisé dans le droit du travail. Elle promet de solliciter l’entreprise dans les prochaines semaines. «Et si nous n’avons pas de réponse ou des réponses négatives, nous saisirons le juge de l’exécution pour les mettre en demeure», assure-t-elle. Dans un tel scénario, «des dommages et intérêts seront demandés, car ces retards entraînent des retards dans le suivi médical et une perte de chance».

On ne tourne pas la page amiante

De quoi faire écho à ces mots prononcés par Alain Bobiau, secrétaire national de l’Association Nationale de Défense des Victimes de l’Amiante (Andeva) qui a travaillé avec le collectif sur toutes ces procédures : «Il y a une volonté aujourd’hui de tout le monde de tourner la page amiante, mais pour nous ce n’est pas du passé : chaque semaine, nous voyons des personnes qui nous disent, “j’ai ceci”, “j’ai cela” : le nombre de mésothéliomes (cancers de la plèvre, NDLR) ne diminue pas, il est constant». Et ce ne sont pas les différents appels formés lors des procédures par le ministère du Travail, appuyés par Saint-Gobain, qui lui donneront tort quant à la volonté «d’enterrer la question de l’amiante».

Le combat va donc se poursuivre pour le collectif qui prépare une troisième vague de procédures «anxiété» avec déjà une centaine de dossiers bouclés. Jean-Claude Patron continue toutefois d’appeler au recensement des personnes concernées : «Aujourd’hui, les anciens salariés qui étaient en CDD, en intérim, sous-traitants ou stagiaires, peuvent y avoir droit, mais ils sont disséminés dans la nature». Pour eux, la démarche à suivre est simple : contacter le collectif amiante de Thourotte et se joindre aux procédures collectives.

Oisehebdo

jeudi 28 mars 2024

Asturienne et SFIC étendent leur réseau

Asturienne et SFIC, deux enseignes spécialistes de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, ouvrent une agence commune au Mans (72). Un nouveau point de vente qui bénéficie aux artisans de la région Pays de la Loire qui y trouvent une véritable synergie de métiers et une large offre produits.

Les deux enseignes spécialistes s’implantent dans la zone d’activité du boulevard Pierre Lefaucheux au Mans dans un espace commun. Cet emplacement stratégique bénéficie d’une excellente visibilité et compte déjà trois enseignes de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (Dispano, Point.P et PUM). Pour Asturienne et SFIC, c’est l’occasion d’élargir leur maillage et de proposer aux artisans locaux une offre de spécialiste. Pour Asturienne, il s’agit de la 63ème agence et la SFIC installe ici sa 39ème agence


Construction Cayola

mercredi 13 mars 2024

Saint-Gobain a souffert de la crise de la construction en Europe en 2023

Saint-Gobain a souffert de la crise de la construction neuve en Europe l'an passé, et annoncé pour 2023 un résultat et un chiffre d'affaires en recul après une année 2022 de records.

L'an passé, le géant des matériaux de construction a vu son bénéfice net reculer de 11% par rapport à 2022, à 2,67 milliards d'euros sur un chiffre d'affaires en recul de 6,4% à 47,94 milliards d'euros, a indiqué le groupe dans un communiqué, soulignant néanmoins une marge d'exploitation "record" à 11% et "en progression dans toutes les régions".

Pour 2024, le groupe anticipe un marché en repli dans la construction neuve en Europe qui "restera difficile", même si les marchés de rénovation devraient "résister", a souligné le directeur général du groupe, Benoit Bazin, lors d'une présentation téléphonique des résultats à la presse.

L'an dernier, le chiffre d'affaires en Europe du Nord a reculé de 23%, affecté par la crise de la construction et impacté par la vente d'activités liées à la distribution en Grande-Bretagne. La baisse d'activité en Europe du Nord se monte à -5,9%, et à -0,9% en Europe du Sud (dont la France), a souligné Saint-Gobain.

"Dans un environnement géopolitique et macroéconomique qui reste difficile", le groupe estime avoir "montré" en 2023 "l'efficacité et la pertinence" de ses "choix stratégiques", a estimé M. Bazin. Il a souligné la réorganisation du groupe par pays, la création d'un pôle "chimie de la construction" porté par des séries d'acquisitions dans des pays à forte croissance en Amérique du Nord et en Asie, et une bonne performance environnementale avec le déploiement de solutions de construction bas carbone.

"On peut faire une croissance rentable tout en baissant nos émissions de CO2", a estimé M. Bazin après avoir rappelé la baisse de 34% des émissions opérationnelles de CO2 du groupe (scope 1 et 2, n'incluant pas les émissions indirectes) en 2023, par rapport à 2017. Pour 2024, et "pour la quatrième année consécutive", le groupe prévoit "un taux de marge d'exploitation à deux chiffres dans un contexte où certains de nos marchés sont en repli" a-t-il dit, après les 11% de 2023.

Fabricant de plaques de plâtre, de laine de roche ou de vitrages, Saint-Gobain a été porté ces dernières années par les programmes de rénovation thermique du bâtiment encouragés un peu partout dans le monde grâce à des plans d'aide publique massifs pour faire baisser les consommations d'énergie et les émissions de CO2, et répondre ainsi aux exigences climatiques.

"Coup de rabot"

Il a aussi recueilli selon les analystes les premiers fruits de sa propre réorganisation radicale, basée sur une décentralisation géographique tous azimuts, et un porte-feuille relooké d'activités à forte valeur ajoutée dans des pays "de croissance" comme le Canada, l'Amérique du Sud ou l'Asie du Sud-Est.

Pour la France, où un "coup de rabot budgétaire" vient d'être annoncé pour 2024 sur les aides publiques à la rénovation énergétique (Ma PrimRenov'), M. Bazin a préféré voir "le verre aux trois quart plein". "Certes, on est passé de 5 milliards à 4 milliards d'euros (d'aides budgétées, NDLR), mais on vient de 2,7 milliards, donc en fait MaPrimeRenov passe à 4 milliards en 2024 en venant de 2,7 milliards en 2023, c'est une hausse très forte" a-t-il souligné.

"J'avais plaidé pour un plan Marshall de la rénovation énergétique, il y a un rapport parlementaire l'an dernier disant qu'il fallait 15 milliards, et on passe de zéro à 2,7, puis 4, ce qui va dans la bonne direction et à la bonne vitesse" a-t-il plaidé. "On ne peut pas faire beaucoup plus vite".

Mercredi soir, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a indiqué qu'au lieu de viser 200.000 rénovations globales en 2024, la France prévoyait désormais "plutôt 140.000 ou 150.000". "C'est quasiment trois fois ce qu'on a fait en 2023, c'est juste plus réaliste que d'avoir des objectifs trop ambitieux et de ne pas les atteindre", a dit Benoit Bazin.

Orange Actualités


Saint-Gobain proposera un dividende en hausse de 5% à 2,10 euros par action pour 2023, lors de son assemblée générale le 6 juin.