LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

lundi 23 décembre 2013

STAC : De l’espoir vers la résignation ?



La démarche constante de recherche d’informations sur la viabilité des divers projets est un des principaux objectifs des élu-e-s CGT Brossette
A ce titre, nous avons le devoir de nous prononcer en faveur de la défense de l’emploi et des intérêts collectifs des salarié-e-s.
Alors pourquoi la CGT a émis un avis défavorable sur ce projet ?
Les réponses sont multiples ; Prioritairement, nous devons nous interroger sur la réalité de notre situation.
Des postes sont supprimés, des salarié-e-s ont quitté l’entreprise, d’autre vont l’être prochainement. Des secteurs entiers d’activités sont transférés sur d’autres plateformes avec comme seule mesure « sociale » des procédures de mises à dispositions…
Quelles sont les garanties en termes de pérennité d’emploi d’une telle « désorganisation » ?
Qu’en est-il de l’avenir des salarié-e-s qui ne pourront être mobile géographiquement ?
Les motifs d’insatisfaction et les raisons d’exprimer notre mécontentement ne manquent pas. Nul besoin de catalogue pour illustrer les réalités de nos conditions de vie et de travail dégradées. La peur de perdre son emploi figure en tête des préoccupations des salarié-e-s en cette fin d’année 2013.



Ce qui est en jeu, c’est autant l’avenir des centaines de salariés qui resteront que celui des salariés qui partiront
Le projet de restructuration touche l’ensemble des salariés et tous les sites.
Certains, volontaires ou contraints, vont devoir poursuivre leur vie professionnelle en dehors de BROSSETTE. Souvent sans regret, ce qui en dit long sur les conditions de travail, la reconnaissance des salariés par l’entreprise… C’est d’ailleurs ce qui permet à l’entreprise de compter sur l’attrition «naturelle » pour diminuer les effectifs sur plusieurs sites !
Les autres vont rester, vont devoir changer de site, faire face à de nouvelles organisations du travail.
Pour la CGT, ce sont bien tous les salariés qu’il faut défendre, sans les opposer, qu’ils restent ou qu’ils partent.
La CGT a communiqué tout au long de la procédure, mais cela a sans doute été insuffisant au vu de la complexité du sujet et des enjeux.
Quoi qu’il en soit, la CGT ne laissera jamais brader les conditions de travail et l’avenir des salarié-e-s, qu’ils partent ou qu’ils restent !

Pour être informé, gardez le contact avec la CGT, rejoignez-nous :


M Andre    tel 06 15 65 92 82  (france  entiere)
 M Rouxel  tel 06 89 34 84 30  ( france entiere)
M Saidi      tel 06 08 52 41 02( france  entiere)
M Mokfi    tel   06 13 73 09 96 ( région parisienne)
M Aguilera  tel 06 12 32 68 26 ( région  rhone alpes savoie)
M  Garnier  tel 06 15 90 79 60 ( région centre)
M   Travers  tel 06 36 02 72 65 (région normandie bretagne)
M  Audibrand tel  06 10 34 24 45  ( région sud)



mercredi 27 novembre 2013

Mise en place des STAC chez Brossette

Le groupe Point. P (Saint-Gobain) implante des nouvelles plateformes logistiques sur la France
Le nouveau schéma logistique des enseignes sanitaire et chauffage du groupe point P, Cedeo et Brossette disposeront à partir de 2014 de plusieurs nouvelles plateformes
Toulouse- Satolas-Derval-Henin Deaumont-Marly-Atton-Fuveau
Inquiétudes pour les salariés de la logistique BROSSETTE
Il est prévu que certain STAC soit donnée en sous-traitance à des entreprises de logistiques ( GEODIS et ID Logistique)
La période d'après Noël qui suivra sera mise à profit pour réfléchir à la réorganisation de l'entreprise, dont on voit mal comment elle pourrait maintenir l'effectif global sans suppression d'emplois.
(dans les agences)
La CGT Brossette constate un calendrier de mise en oeuvre trop rapide qui est incompatible avec la volonté du reclassement durable des salariés
Le projet provoque des difficultés et une inquiétude grandissante chez les salariés
Nous invitons le personnel, à continuer de prendre contact avec vos élus CGT
La plus grande vigilance s’impose !


M Rouxel  tel 06 89 34 84 30  ( france entiere)
M Saidi      tel 06 08 52 41 02( france  entiere)
M Mokfi    tel   06 13 73 09 96 ( region parisienne)
M Aguilera  tel 06 12 32 68 26 ( region  rhone alpes savoie)
M  Garnier  tel 06 15 90 79 60 ( region centre)
M   Travers  tel 06 36 02 72 65 (region normandie bretagne)
M  Audibrand tel  06 10 34 24 45  ( region sud)

jeudi 21 novembre 2013

Le PDG de Saint-Gobain vend des actions

La vente pour 542 437 euros d'actions Saint-Gobain par son PDG, Pierre-André de Chalendar, s'est faite via des parts du Plan d'épargne groupe à un prix unitaire de 38,25 euros. Un achat a ensuite été réalisé le 5 novembre pour 517 341 euros (au prix unitaire de 25,88 euros).

Le cours du fabricant de matériaux de construction progresse de 31,1% depuis un an et de 47,1% en cinq ans.  

jeudi 14 novembre 2013

Compte rendu de la Réunion MUT2M Saint-Gobain du 30 septembre 2013

                              COORDINATION CGT
                             GROUPE SAINT-GOBAIN                             


Montreuil le 01 octobre 2013
Compte rendu de la Réunion MUT2M Saint-Gobain
du 30 septembre 2013
Etaient présents :
Les membres de la Direction majoritairement représentée, les organisations syndicales, CGT,  CFDT, CGT FO et la CFE-CGC, les représentants du cabinet Courcelles Prévoyance, les représentants de Médéric Malakoff,  l’assistante sociale de Saint-Gobain, et les représentants des retraités.
Après l’approbation du PV, il a été présenté les points de discussion de la commission Technique.
Une étude a été réalisée sur le remboursement  du premier trimestre 2013, par comparaison avec le 1ér trimestre 2012, pour les seuls conjoints.
La dénomination semble efficace aux yeux de Malakoff et la direction :
1ér trimestre 2012 « familles actes »  (2 076 894 €)
1ér trimestre 2013 « familles actes »  (1 823 135 €) soit un écart de 253 759 €.
Le nombre de conjoints ne bénéficiant plus de la télétransmission est passé de 6133 à 9817.
Le taux de Dénoémisation est ainsi passé de 26,6% à 42, 6 %.
Le résultat Cotisation et Prestations de  tous les salariés pour les seuls régimes de base obligatoire.
Point P 109,66 % LAP 120,28 % STG 110,73%
Le résultat Cotisation et Prestations de tous les salariés ayant adhéré aux options (base et option).
Point P 107,85 % STG 117,44%

Impact des nouvelles modalités de la portabilité.
La loi du 14/ 06/ 13 prévoit un nouvel article L911-8 du Code de la SS celui-ci prévoit un allongement de la durée de la portabilité Prévoyance/frais de santé de 9 à 12 mois par « mutualisation », c’est donc la fin du cofinancement.
Le cout estimé pour le groupe de Saint-Gobain est de 6,02%.

Renouvellement du  contrat au 1ér janvier 2014
La demande de la mutuelle Malakoff Médéric (ex-MUT2M) est de remettre à l’équilibre des résultats des contrats, la mutuelle a travaillée sur des scénarii complémentaires :
· La maitrise des dépenses d’optique en passant à une paire de lunettes tous les deux ans, une économie chiffrée est de l’ordre de 2,5% des cotisations, mise en œuvre a effet rétroactif du 1èr janvier 2013.
· Maitrise des dépenses dentaires, un plafond à 200 SPR par an pour la garantie des inlays core sera appliqué en 2014 (pas plus inlays-core que de couronnes) 4 par ans.
· Les frais de gestion seront baissés de 4,46 % pour s’établir à environ 4,78% (contre 5% précédemment), l’économie réalisée est réinjectée dans le résultat technique des contrats et représente 100 000 € par an.
· Pour La maitrise des équilibres techniques du régime de base STG et celles des régimes  A seront Majorées de 2%.
· Le déséquilibre de l’option B2 doit conduire à une nouvelle majoration de 20 % sur la cotisation facultative.
· Pour favoriser le retour vers l’équilibre du régime LAP, une hausse de 5% des cotisations est envisagée, ainsi qu’un plafonnement de certaines prestations (à voir en local ?).
Les calculs ci-dessous sont faits sur la base du plafond de la sécurité sociale 2013 (=3086€) et sur la  base de 40% par salarié.


Point P Base PPT Option PPT Base  + option  
Assuré seul 0,32€ 0,46€ 0,78€  
Famille 0,72€ 0,81€ 1,53€  
STG Base STG Option STG Base  + option  
Taux unique Famille 0,87€ 3,25€ 4,12€  
Assuré seul 0,49€ 2,08€ 2,57€  
famille 1,01€ 3,75€ 4,76€  
Lapeyre Taux Unique Famille C ou Lap  1,63 €

Intervention de l’assistante sociale :
Au 31.12.2011 le montant du fond social était de 24.619€
En 2012 les interventions d’actions sociales se sont élevées à 14 545,04 €
Au 25 septembre, 5156,39 € d’aides ont été attribuées, pour 13 bénéficiaires.
La dotation de l’exercice est de 82 000€, issus de la dévolution de la mutuelle Saint-Gobain PAM. L’assistante sociale remercie PAM.

Conclusion :
La CGT a fait part  de son désaccord sur les points émis qui consistent à faire payer les cotisations des salariés de plus en plus cher. Sur la portabilité la CGT rappelle qu’il est normal que la direction la finance en totalité, vu que la portabilité concerne les fins de contrat et le personnel licencié. 
Si cela pouvait éviter les licenciements, depuis 2008 Saint-Gobain a fait d’énormes licenciements et ne s’est pas soucié de la précarité produite, sur le manque de financement, la CGT rappelle que le nombre de cotisations non rentrées suite au plan social dans le groupe a favoriser le déficit de la Mutuelle.

Coordinateur CGT Lafit Manuel

mercredi 6 novembre 2013

POINT P NORD : la solution facile d’ECONOMIE : Les frais de PERSONNEL !

POINT P NORD

Comme vous l’avez tous constaté, nos conditions de travail se dégradent…

Notre direction a choisi la solution facile d’ECONOMIE :
Les frais de PERSONNEL !


Cette action crée des surcharges de travail, des problèmes d’organisation (pose de congés imposés, répartition de tâches supplémentaires, modification de nombreux contrats de travail) donc pression et stress au quotidien.
Notre direction, avec ses chiffres, tente de vous donner mauvaise conscience afin que vous acceptiez sans broncher cette politique, menée dans le seul but de maintenir les dividendes de nos actionnaires mais au détriment de votre santé !

A tout cela, la CGT dit STOP ! Réagissez, avant qu’il ne soit trop tard !
La CGT intervient pour vous sur tous les fronts et fait face à la direction pour protéger :
Vos conditions de travail, vos intérêts, vos salaires, votre emploi !
Les syndicats dans l’entreprise ont un rôle très important car ce sont eux qui signent les accords vous concernant : Intéressement, Augmentation des salaires, Emploi ….
Mais notre direction peut compter sur un allié pour obtenir ces signatures : la majorité CFTC de notre CE. Ces signatures lui permettent de bénéficier d’importants avantages fiscaux ou exonérations.
Ceci explique sans doute pourquoi toutes les actions irrégulières commises par la majorité CFTC du CE restent impunies : Non respect des règlements intérieurs CE et POINT P, code du travail, refus de fournir factures et documents comptables de notre CE, voyages organisés pour une poignée de salariés avec des gratuités à la clé (pour qui ?), des cadeaux, notes de frais ou avantages non justifiés ……
Ces faits, dénoncés depuis des années par la CGT, ne sont jamais sanctionnés, pourquoi ?
La CGT a proposé à la direction un expert spécialisé afin de faire toute la lumière dans la gestion de notre comité :
La direction POINT P Nord a refusé et a imposé un expert de son choix !
La CGT ne valide donc pas cette expertise dont elle n’a pas le contrôle !

Ceci n’est pas un combat entre syndicats, c’est le combat pour votre emploi !
Contactez nous, informez vous … Adresse mail : marc.cgtpointpnord@sfr.fr

Contact Tél. : 06 01 28 64 46

samedi 2 novembre 2013

ILS NOUS PARLENT DU COÛT DU TRAVAIL Et si on parlait coût du capital ?

Ce n’est pas le travail qui coûte cher mais la rémunération du capital

Contrairement à ce que prône le patronat, ce ne sont ni le coût du travail ni la rigidité du marché du travail qui plombent la compétitivité des entreprises.
Ce sont les salariés par leur travail qui créent les richesses. L’enjeu porte donc sur la répartition des richesses entre le capital et le travail :
- Ce qui va aux salariés : le salaire, y compris les cotisations sociales (part salarié et employeur)
- Le reste étant réparti entre les impôts des entreprises, les investissements et les dividendes aux actionnaires.
Part des salaires dans la Valeur ajoutéePart des dividendes dans la valeur ajoutée
1983->1989 : -10%1985->2011 : de 5% à 25%
Aujourd’hui, la part des salaires dans les richesses créées est plus faible qu’à la sortie de la guerre.
Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d’achat baisse freinant ainsi la relance économique.
Diviser par deux les dividendes libérerait 120 milliards d’euros pour les investissements productifs, créerait de l’emploi, permettrait de financer la protection sociale et de diminuer le déficit de l’état.

vendredi 25 octobre 2013

Contrat de génération : tout ce qu’il faut savoir

Au-delà de 50 salariés, toute entreprise doit ouvrir des négociations pour aboutir d’ici au 30 septembre 2013 à un accord ou à un plan sur la situation des jeunes et des seniors. Objectif du gouvernement  : signer 500 000 contrats de génération d’ici à 2017.
La CGT a signé l’accord national interprofessionnel sur le Contrat de génération, et la loi du 1er mars 2013 portant création du Contrat de génération est entrée en vigueur 
le 18 mars 2013. Il s’agit maintenant d’apporter de réels contenus lors des négociations.
La loi Ce contrat vise à concilier l’embauche des jeunes et le maintien dans l’emploi des seniors. Toutes les entreprises de 50 salariés et plus doivent ouvrir des négociations et aboutir à un accord collectif ou, en cas d’échec, à un plan d’action unilatéral de l’employeur. Les négociations au niveau de l’entreprise, du groupe ou de 
la branche devront mettre en place des mesures concrètes.

jeudi 10 octobre 2013

Travail du dimanche: "Les bricoleurs du dimanche", financés et encadrés par Leroy Merlin et Castorama

Un mouvement de salariés indépendant et spontané. C'est ainsi qu'apparaissent
dans  les  médias  les  employés  de  Leroy  Merlin  et  Castorama  qui  souhaitent
continuer à travailler le dimanche. Un slogan accrocheur ("Yes week-end"), une
identité visuelle aboutie, des porte-parole efficaces, des t-shirts, des banderoles,
des affiches... vous y aurez difficilement échappé ces derniers jours alors que  la
polémique sur le travail dominical mobilise les plus hautes sphères de l'État.
Créé en décembre 2012, le collectif "Les bricoleurs du dimanche" regroupe des
salariés de Castorama et de Leroy-Merlin "pour mobiliser l’opinion publique et faire
bouger le gouvernement". Dans les médias ou dans leurs magasins, ces salariésmilitants  multiplient  les  interventions  pour  dire  tout  le  mal  qu'ils  pensent  de
l'interdiction du travail dominical.
Cette  communication  est  évidemment  soutenue  par  les  directions  des  deux
enseignes. Mais au-delà du soutien moral, c'est une véritable assistance pratique
et financière que les deux enseignes, main dans la main pour l'occasion, procurent
à leurs salariés. 
S'il se refuse à parler de media-training, Stéphane Attal, directeur associé de
l'agence  de  communication  Les  Ateliers  Corporate,  admet  sans  détour  avoir
accompagné le collectif dans sa démarche. Un soutien dont  n'ont  d'ailleurs  pas
fait mystère certains salariés mobilisés.
Mandatée et rétribuée par les directions de Leroy Merlin et Castorama, l'agence a
ainsi pu encadrer les salariés pour "organiser leur communication"

Huffington Post – 30/09/2013



samedi 5 octobre 2013

Travail Dominical: Allons jusqu'au bout du débat

A l'occasion de la condamnation de plusieurs enseignes de bricolage implantées en île de France, le débat sur les ouvertures dominicales des commerces prend un nouveau tournant. On voudrait opposer les salariés et les syndicats avec pour leitmotiv l'emploi, l'économie et le choix de nouveaux rythmes de vie par les citoyens et par les salariés.

Malgré ce climat délétère, la fédération CGT du Commerce réaffirme sa contestation contre le travail dominical et refuse de tomber dans une opposition entre les intérêts des uns contre ceux des autres comme tentent de l'instrumentaliser certaines grandes enseignes du commerce.

Les arguments qui plaident en la faveur du repos dominical sont pourtant simples et donnent un véritable éclairage sur les véritables enjeux qui l'entourent :

Le travail dominical, c'est bon pour l'emploi et pour l'économie C'est faux, il n'y a pas de chiffre d'affaires supplémentaire le dimanche, il s'agit simplement d'un glissement de ce dernier sur cette journée. Les

éventuels emplois créés sont très souvent extrêmement précaires ou c'est aussi souvent la réorganisation des cycles de travail qui permet d'assurer l'ouverture dominical au détriment de la santé des salariés. Par ailleurs, les ouvertures dominicales favorisent particulièrement les grandes enseignes au détriment des plus petites qui n'ont pas forcément les moyens de suivre.

Les salariés sont volontaires pour travailler le dimanche C'est parfois vrai, mais la question se poserait-elle si les rémunérations étaient plus importantes dans des enseignes commerciales qui affichent pourtant des résultats économiques excellents ? Volontariat d'un jour, volontariat toujours ! Où sera la liberté de choisir pour les salariés et de quelles compensations bénéficieront-ils lorsque l'ouverture dominicale des commerces sera généralisée ?

Les ouvertures dominicales sont nécessaires pour lutter contre la concurrence du E-commerce C'est faux car ce sont souvent les mêmes enseignes qui revendiquent la généralisation des ouvertures dominicales et qui disposent également de départements de vente en ligne. Pour réguler la concurrence entre commerces traditionnels et E-commerce, il faudrait peut-être commencer par imposer de bonnes conditions de travail et de rémunération pour tous les salariés du commerce, quelle que soit sa forme.

La question du repos dominical ne peut se limiter à des décisions de justice, pas plus qu'à des décisions politiques arbitraires. La fédération CGT du commerce réclame l'ouverture d'un véritable débat associant pouvoirs publics, consommateurs, fédérations professionnelles et syndicales, mais aussi plus largement, l'ensemble des nombreux acteurs qui pourraient être impactés par une modification de la législation sur le travail dominical.

Alors pour mettre fin à la situation kafkaïenne qui règne sur ce sujet, allons jusqu'au bout du débat !

dimanche 22 septembre 2013

Défendons notre Protection Sociale !



Le  patronal, maintenant accompagné de certaines organisations syndicales, nous explique que le financement de la protection social pénalise l'emploi en augmentant le coût du travail. Pourtant , le travail n'est pas plus cher en france qu'ailleurs, il l'est moins qu'en Allemagne, par exemple.
La CFDT explique que cette protection sociale devrait être financée par le capital. Certes, mettre le capital à contribution, le forcer à restituer un peu de ce qu'il a spolié ne serait pas une mauvaise chose.
Mais les cotisations sociales, c'est du salaire, différé, mais du salaire quand même.
Les supprimer, c'est voler les salariés pour faire un nouveau cadeau au capital, qui n'a jamais été si bien nourri !!! Ca ne créerait aucun emploi; aucun cadeau au patronat ne l'a jamais fait !

mercredi 28 août 2013

SYNDICAT CGT de POINT P MBM

Déblocage anticipé de la participation / intéressement
Vous avez reçu  une information de la part de la direction. La CGT l’a dit au CE négoce
de juillet, nous contestons le fait que Saint-Gobain n’autorise pas le déblocage du PEG
des années 2010 à 2012.
La CGT a pris contact avec la direction du groupe Saint-Gobain, pour affirmer que ce
déblocage  devrait  être  complet.  C'est-à-dire,  que  l’on  devait  pouvoir  obtenir
« l’entièreté » du montant de 20 000€.
Il ne reste  que l’année 2009  à débloquer puisqu’en général, dès que les sommes sont
disponibles au bout de 5 ans, les salariés demandent à en bénéficier.
Par  contre  la  prime  de  participation  déposée  sur  le  compte  courant  bloqué  de
l’entreprise est déblocable, sans exclusion des années 2010 à 2012.
Cette  loi  mal  conçue  par  les  législateurs  permet  à  Saint-Gobain  de  minimiser  les
montants à  verser aux  salariés qui,  dans le  pire des cas,  risquent de ne  rien débloquer
du tout.
Pour la CGT, rien ne remplace le salaire socialisé payé chaque mois.
Prime de partage des profits
Lors  de  la  réunion  de  négociations  nationales,  la  direction  du  groupe  Saint-Gobain  a 
proposé 125€, puis 140€ pour finir à 150€.  Ces propositions n’ont pas reçu l’aval des 
syndicats. Il n’y a pas d’accord mais décision unilatérale de la direction du groupe.
150€  de  prime  pour  48  646  salariés  Saint-Gobain  France,  cela  fait  un  peu  plus  de  7
millions  pour  les  travailleurs,  650  millions  pour  les  actionnaires.  Quel  sens  de
l’équité de la part de la direction du groupe !!!!
Point de vue de la CGT Saint-Gobain :
·  Depuis plusieurs années, la CGT rappelle qu’elle est contre le principe de cette 
prime.
·  Que le montant de 200€ donné en 2012 aux salariés a été ridicule par rapport à 
ce que Saint-Gobain reverse en dividende.
·  Depuis  5  ans,  les  salariés  subissent  toutes  les  restrictions,  et  pourtant,  SaintGobain  décide  pour  la  2ème  année  consécutive,  de  distribuer  à  nouveau  650 
millions d’euros de dividendes aux actionnaires, Saint-Gobain  ne demande pas à 
chaque partie le même sacrifice


Pour le syndicat CGT de Point P MBM
Emma Demenitroux, déléguée syndicale,

Août 2013

Téléphone des Délégués Syndicaux CGT : PMBM

Emma 06 08 82 67 58 / Denis 06 08 82 68 11 / Jean Luc 06 74 56 81 08

samedi 24 août 2013

150€ de prime pour 48 646 salariés Saint Gobain France, cela fait un peu plus de 7 millions pour les travailleurs, 650 millions pour les actionnaires

Coordination des Saint-Gobain.

Votre argent nous intéresse 2 !

Le CE de la compagnie SAINT-GOBAIN (où il n’y a pas la CGT…) s’est tenu le 18 juillet sur le sujet du déblocage anticipé et, a approuvé à l’unanimité le projet d’avenant au règlement du PEG permettant le déblocage d’une partie du plan.
Le règlement sera signé le 5 août par le Président DE CHALANDAR puis, envoyé à la DIRRECTE (un délai de 15 jours étant nécessaire avant le retour aux instances).
Seront concernés les avoirs dans SG Avenir pour les années 2004 à 2009, seront exclues les années 2010 à 2012.
Amundi sera ( ?) opérationnel le 30 août et cela, devrait permettre aux salariés de débloquer de manière claire leurs éventuels avoirs.
Les demandes de déblocage ne pourront donc (et au mieux en fonction des réunions préalables en CCE et/ou en CE suivant les cas), avoir lieu qu’après le 30 août.
Pour les salariés qui ont un compte (types PEE) où ils ont leur participation, ils peuvent normalement débloquer leurs avoirs, sans exclusions des années 2010 à 2012, dès maintenant.
Dans tous les cas de figure, et tous comptes compris, il ne faudra pas dépasser 20.000 euros, et garder les factures d’achats ou de dépenses en cas de contrôle (bien improbable…) des services des impôts.
Toutes ces mesures où en fonction des patrons du CAC 40, chaque entreprise fait ce qu’elle veut, font la démonstration que rien ne remplace le salaire socialisé payable chaque mois, à échéance régulière.
Le 10 septembre, tous les St Gobain seront en grève pour défendre nos salaires et l’avenir de nos retraites.

Montreuil, le 23 Juillet 2013

dimanche 21 juillet 2013

Pour un dialogue social constructif mais offensif

Intervention de Mohammed Oussedik, Secrétaire confédéral de la CGT, au colloque "Nouveau pacte social : mode d'emploi" du 21 mai 2013


Jean-Pierre Chevènement 
Je donne tout de suite la parole au « procureur » M. Oussedik. Que pensez-vous de l’accord intervenu ? Pourquoi la CGT ne l’a-t-elle pas signé ? Comment voyez-vous la transposition de cet accord au niveau de la loi ? Enfin comment situez-vous la perspective générale du rôle du syndicat par rapport au modèle social dans le contexte du pays qui est le nôtre ?
Mohammed Oussedik 
Je vous remercie de m’accueillir dans votre colloque. Cela fait partie des moments très importants qui nous permettent d’exprimer un certain nombre de points de vue même si je sais que, dans la salle, beaucoup rencontrent notre organisation syndicale et savent quelles sont ses positions. 

Si vous le permettez, je commencerai, non pas en réaction ou en « procureur », mais simplement par quelques mots sur les principaux points qu’a développés Louis Gallois, notamment sur l’état du dialogue social dans le pays. Ce point est crucial. En effet, c’est de notre capacité à assurer un dialogue social constructif mais offensif qu’émergeront les consensus et les compromis (dont la CGT est aussi capable). 
On nous attribue une posture contestataire mais, dans les entreprises, nos équipes syndicales traitent chaque sujet de façon constructive. 85 % des accords d’entreprises sont signés par la CGT. 
Sur cet aspect (confiance ou méfiance), nous avons manqué quelque chose sur le plan interprofessionnel, c’est ce que nous devons identifier aujourd’hui. 

« Vous êtes partie prenante de l’entreprise à tous les niveaux, y compris dans les branches. On ne comprend pas vos postures de refus ou de méfiance systématiques ! », nous reproche-t-on souvent. 

Quels éléments pourraient susciter notre confiance ? 

La moindre des choses serait de nous associer à l’élaboration des stratégies développées par les entreprises. Nous nous sommes beaucoup investis dans la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences [1], un accord emblématique qui avait pour objectif d’instaurer la confiance entre les partenaires sociaux en matière de stratégie des entreprises. Partout où l’information sur la stratégie réelle des entreprises a été partagée, la GPEC a débouché sur des choses extrêmement intéressantes. Chez Saint-Gobain, le groupe que je connais le mieux, nous avons été consultés sur la stratégie de l’entreprise. Les plans sociaux, les restructurations ont été sortis de la discussion pour être traités, dans le cadre de la législation actuelle, lors des consultations de comités d’entreprises, en disposant de l’information et des expertises nécessaires. Nous n’étions pas pour autant entrés dans le monde merveilleux de la codétermination et la codécision, mais les éléments de confiance que nous avions obtenus nous ont permis de tranquilliser le débat et d’aboutir à un accord. Aujourd’hui, dans le groupe Saint-Gobain, la CGT signe 80 % des accords. Signer des accords n’est pas une fin en soi mais cela montre que le climat de confiance est installé au plus haut niveau et que nous prenons nos responsabilités dans la stratégie du groupe. Nous avons milité pour que l’anticipation, en termes stratégiques, ne soit pas qu’un mot qu’on nous jette, lorsque l’entreprise va mal et doit réduire ses effectifs, pour nous « associer » à l’accompagnement de ces stratégies… mais pas à la décision ! 

C’est ce qui explique qu’au moment du débat sur les conseils d’administration, conseils de surveillance etc., nous avons demandé à être associés au comité d’audit, instance par laquelle l’entreprise s’engage à donner des informations essentielles au marché. Nous considérons que ces informations doivent être communiquées aux représentants des salariés. On considère souvent que l’accès des représentants des salariés à un certain nombre d’informations sur l’entreprise relèverait du délit d’initié… permettant une contre-offensive contre les stratégies choisies. J’observe que ce n’est pas le cas dans la plupart des grands groupes. 

Il faut donc établir les éléments de confiance des deux côtés. Nous sommes aussi confrontés à des postures syndicales de défiance : des organisations refusent d’être associées aux stratégies des entreprises pour ne pas avoir à trancher sur des choix douloureux (des réductions d’effectifs par exemple). Mais, au jour le jour, les organisations syndicales sont constamment amenées à trancher sur des choses douloureuses en travaillant sur les aspects sociaux. 

L’Accord national interprofessionnel (ANI) pose un problème fondamental : l’articulation entre la place du dialogue social et le rôle du législateur. D’autant plus qu’on n’a pas défini les règles pendant qu’on négociait cet accord (dont je pense aussi qu’il est peut-être le plus important de ces trente dernières années). Autour de la table, une partie prenante était soumise à des règles de représentativité, l’autre ne l’était pas [Quelle est la représentativité établie pour le Medef ? Pour l’instant, il n’y en a pas]. Malgré ce cadre de négociation tout à fait imparfait, il était décidé en préalable que l’accord qui en sortirait ferait l’objet d’une loi. Certains souhaitent même que cette forme de dialogue social soit inscrite dans la Constitution, soumettant ainsi toute loi sociale à l’approbation de la partie employeur. Le lieu choisi était le siège du Medef, pour négocier sur le texte présenté par le Medef, avec des interlocuteurs choisis par le Medef ! 



samedi 20 juillet 2013

La consommation des ménages en berne


L’année dernière, la dépense de consommation des ménages a baissé de manière historique et selon les données de l’Insee, avec une chute de 0,4%, "il s’agit du second recul depuis 1949, après celui de 1993 (- 0,2 %).
Problème ! Selon les données de la Banque mondiale, la consommation des ménages représente (au moins depuis 2005) entre 57 et 58% du produit intérieur brut de notre pays. Tout ralentissement obère donc gravement les perspectives d’une reprise économique. A contrario, une augmentation du pouvoir d’achat aurait un impact positif. Augmenter les salaires permettrait de renouer avec la croissance.
Si ces dernières années certains ont voulu contester la réalité de la baisse du pouvoir d’achat pour éviter d’aborder frontalement la question des salaires, l’Institut national de la statistique et des études économiques est très clair : "en valeur, le revenu disponible brut des ménages ralentit fortement en 2012 (+ 0,9 % après + 2,7 %). Les prix de la dépense de consommation des ménages continuent en revanche de progresser à un rythme proche de celui de 2011 (+ 1,9 % après + 2,1 %).En conséquence, le pouvoir d’achat diminue de 0,9 %, après une hausse de 0,7 % en 2011."
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Les données de l’étude de l’Insee montrent que les dépenses pré-engagées (celles sur lesquelles les ménages ne peuvent arbitrer) augmentent plus fortement que les autres dépenses (+ 2,8 % en valeur contre + 0,8 %) Une fois déduites ces dépenses « pré-engagées », le pouvoir d’achat du revenu arbitrable par unité de consommation décroît fortement (- 2,7 %).
Dans le détail, les dépenses de logement, chauffage et éclairage des ménages représentent une part majoritaire (78,2 % en 2012) de ces dépenses pré-engagées. Elles progressent de 1,7 % en volume en 2012 après un repli de 1,1 % en 2011.
Quant à la consommation alimentaire, si elle se maintient en volume (+ 0,7 % après + 0,8 %), l’Insee fait état d’une nouvelle accélération des prix (+ 3,1 % après + 1,8 %).

jeudi 11 juillet 2013

St gobain et verallia deblocage du PEG

Coordination des syndicats de SGE


Flash négociation contrat de génération et info déblocage PEG

Pour le contrat de génération, c’est le contrat interprofessionnel du 19 octobre 2012 qui en a été à l’origine.
Sauf qu’une fois de plus, les lobbyings patronaux ont pesé sur le législateur et la loi issue de cet accord n’est en aucune façon avec des clauses impératives, surtout pour les grands groupes.
  • Pourtant l’objectif initial était intéressant.
Faciliter l’insertion durable des jeunes dans l’entreprise par l’accès d’un CDI.
Favoriser l’embauche et le maintient dans l’emploi des séniors, avec et selon le souhait de la CGT : « des mesures d’aménagement de fin de carrière et de départs anticipés ». Et assurer la transmission des savoirs et des compétences.
Pour le CGT, la situation des jeunes est une urgence sociale et la reconnaissance de la pénibilité est en une autre.
Malheureusement, l’objectif de VERALLIA est tout autre…
Continuer à faire des gains de productivité, ne pas embaucher les apprentis, ni les contrats de qualification tout en ne résorbant pas la précarité en embauchant les intérimaires et les CDD en CDI.
La direction de VERALLIA à obligation de par la loi, de nous présenter un diagnostique, avec :
  1. La pyramide des âges.
  2. La place des jeunes et des salariés âgés au vu de leur place et leur emploi respectif dans l’entreprise.
  3. Les prévisions de départ à la retraite.
  4. Les perspectives de recrutement.
  5. Les compétences essentielles pour l’avenir de l’entreprise.
  6. Les conditions de travail des salariés âgés et les situations de pénibilité.

De plus, sur l’égalité Femmes/Hommes, ils doivent s’appuyer sur des indicateurs pertinents du rapport de situations comparées.
Pour nous la CGT, nous revendiquons l’essentiel.

  • Ex : à classification égale (ex. coef 230 ou 270), il doit y avoir salaire équivalent.
Lors de cette première réunion de « négociation » ( ?), et sur une question de la CGT, la direction de Verallia a été claire :

Elle n’a aucunement l’intention de manière formelle d’envisager un nombre d’embauches de Jeunes en CDI, ni de permettre à des anciens d’obtenir un aménagement de fin de carrière, et encore moins des départs anticipés !

ALORS, A QUOI CELA SERT DE NEGOCIER !

D’ailleurs, la CGT participera à la prochaine réunion paritaire, mais sans illusion, ce sera sûrement la dernière, nous sommes convaincus que nous allons tout droit vers un plan d’action unilatéral décidé par Verallia sur consigne de la COMPAGNIE SAINT- GOBAIN.

ALORS ACTION ?

Loi de déblocage anticipé de l’intéressement et de la participation

La CGT a pris contact avec la direction du groupe Saint-Gobain, pour affirmer que ce déblocage devrait être complet.
C'est-à-dire, que l’on devait pouvoir obtenir « l’entièreté » du montant de 20 000€ y compris l’abondement, la décote de l’action et les dividendes générés.
Cette loi, une nouvelle fois, mal conçue par nos législateurs permettrait à Saint-Gobain de minimiser les montants à percevoir et dans le pire des cas, de ne rien débloquer du tout.
Pour le moment, rien n’est encore décidé formellement par le Groupe, puisque la circulaire d’application émanant du ministère n’est toujours pas diffusée et que celle-ci, pourrait être plus contraignante que la loi.
Il est donc urgent d’attendre, la direction a jusqu’au 29 août pour informer l’ensemble des salariés de sa décision unilatérale de déblocage en totalité ou en partie du PEG de 2008 à 2012 et à hauteur maximale de 20 000€ y compris la participation.

  • Comme dit une certaine publicité (où le président P.A. DE CHALANDAR ?) : « Votre agent nous intéresse !!! »

Un lien entre ces deux sujets : L’ACTION.
Car, pour avoir un bon accord sur le contrat de génération, il faut d’abord garantir les retraites et la reconnaissance de la pénibilité. Pour cela, une journée d’action est prévue le 10 septembre. Tous les VERALLIA doivent être en grève et dans les actions dans la rue.

Unis, nous sommes plus forts.


La délégation CGT le 10/07/2013

samedi 29 juin 2013

Droit du travail : la grande braderie !


ON SE MOQUE DES « SAINT-GOBAIN »

Le Président du groupe Saint-Gobain, Pierre-André DE CHALENDAR,
est avec les principaux grands patrons de l’industrie, un ardent défenseur du libéralisme pur et dur et il plaide, ce sont ses propres mots (réf. Article du Figaro du 24/06/12), pour « un choc de compétitivité allégeant le coût du travail ».

A la CGT, bien au contraire, nous pensons que le travail n’est pas un « coût », mais que c’est avant tout une valeur. C’est par la relance de la consommation, donc par un meilleur pouvoir d’achat, que l’on relancera la politique industrielle en France.

Et dans le même temps, le Président de Saint-Gobain explique que les premières mesures gouvernementales ne vont pas dans le bon sens : Hausse des cotisations retraite, coup de pouce au SMIC, annulation de la TVA « anti-délocalisation ».

On comprend bien pourquoi, comme d’autres oligarques de ce système économique en pleine déconfiture, Monsieur DE CHALENDAR souhaite que le salaire socialisé soit remis en cause.

Mais même quand il a la possibilité de distribuer des sommes sans cotisations sociales bien entendu, il ne le fait pas ??

Rémunérer le capital contre le travail, rémunérer l’actionnaire plutôt que le salaire, c’est la réalité du groupe Saint-Gobain.

Pour la CGT nous n’avons pas, bien entendu, signé un accord sur le partage de la prime des profits.

Nous pensons que partout il faut engager une vraie bataille sur l’augmentation des salaires, en sachant que dans le groupe certains n’ont même pas obtenu l’inflation !

A la rentrée, une journée d’action sur l’industrie est prévue le 9 octobre au niveau européen, dont une grande manifestation à Paris.

Défendre nos emplois, défendre nos salaires, c’est combattre l’austérité. Pour cela les « Saint-Gobain »  prenons en mains nos intérêts et luttons pour les obtenir !

samedi 22 juin 2013

Les magasins Lapeyre quittent la Belgique , inquietude de la CGT pour la france

La chaîne de magasins française LAPEYRE
 spécialiste de l'aménagement intérieur et extérieur, a décidé de se retirer du marché belge, après plus de 30 ans de présence.
C'est le site internet retaildetail.be qui l'annonce samedi : Lapeyre, propriété depuis 1996 du groupe Saint-Gobain, se retire du marché belge. Aucun porte-parole officiel n'était disponible pour une réaction samedi, mais différents magasins ont confirmé leur fermeture imminente.

Lapeyre avait déjà fermé l'an dernier ses magasins à Anvers, Mons et Saint-Denis-Westrem. Le 31 août, ce sera au tour des quatre magasins restants, à savoir ceux de Zaventem, Liège, Gosselies et Hal. Un repreneur est recherché pour Hal et Liège, selon retaildetail.be.

Les clients ont été informés via une lettre alors que le personnel le sait depuis deux semaines déjà.

Lapeyre explique que son retrait du marché belge est dû à la crise qui perdure dans le secteur et à une concurrence trop forte venant de magasins plus spécialisés et offrant une gamme de produits bien plus large que ce que Lapeyre pouvait offrir à la clientèle belge.

Trente-neuf emplois sont appelés à disparaître suite à cette fermeture. Une prime de fermeture et une aide à la recherche d'un travail ont été proposées aux travailleurs concernés.

Lapeyre est présent sous son enseigne en France métropolitaine et dans les départements et Territoires d'Outre-mer, en Belgique et en Suisse. En France, la chaîne est également active sous d'autres marques, ainsi qu'au Brésil et en Argentine.

jeudi 6 juin 2013

Des salariés de Lapeyre manifestent à l'entrée de l'assemblée de Saint-Gobain:

Une centaine de salariés du spécialiste de l'aménagement Lapeyre ont manifesté jeudi à l'entrée de l'assemblée des actionnaires de leur maison-mère Saint-Gobain, pour réclamer une participation aux bénéfices de 81 millions d'euros dont ils estiment avoir été spoliés.

"Nous voulons dénoncer des pratiques abusives en termes de participation aux bénéfices", a expliqué à l'AFP Eric Guidani, de la fédération des salariés de la construction Bois et de l'ameublement CGT, qui s'est mobilisé avec les fédérations FO construction et employés et cadres.

"Nous voulons informer les actionnaires de Saint-Gobain et poser des questions à son PDG Pierre André de Chalendar sur le préjudice que nous avons subi", a-t-il ajouté, tout en précisant que des débrayages ont eu lieu simultanément dans les 11 usines Lapeyre et dans les magasins en France.

En septembre, 1.685 salariés de Lapeyre (Saint-Gobain), FO et la CGT ont assigné devant le tribunal de grande instance de Nanterre les groupes Saint-Gobain et Lapeyre SA ainsi que 14 des 21 sociétés de Lapeyre SA, s'estimant lésés sur leur prime d'intéressement.

Les demandeurs chiffrent le préjudice à 81 millions d'euros de 2002 à 2008.

AFP le 06/06/2013 à 15:44

dimanche 2 juin 2013

Rassemblement a Paris au Siege de ST GOBAIN " contre les fermetures des sites "

Les collègues français étaient là. Une petite poignée, mais ils voulaient soutenir le mouvement venu de Belgique : « On ressent et on vit la même chose qu’eux, dit Alain Destrain, du syndicat français CGT.

En France, au sein de Saint-Gobain, on a perdu 1677 emplois entre février 2012 et 2013. » Dans les rangs belges, on est touché par la démarche solidaire. D’autant que la stratégie du groupe, dit-on, ressemble à une déclinaison du principe « diviser pour régner ». José Berlaimont, délégué FGTB : « Ce qui nous pénalise nous profite à d’autres, dans d’autres pays, qui vont faire le boulot pour moins cher. » On cite la Pologne, la Russie, ou on évoque ce four, en Allemagne, rallumé au moment où on éteint celui d’Auvelais. La solidarité internationale n’en est que plus importante. « C’est une action commune et massive qu’il faut mener » plaide Christian Brice (CGT). Tous pays confondus, les syndicalistes ont profité du conseil d’entreprise parisien de cette semaine pour réclamer une politique sociale européenne harmonisée. « Parce qu’avant Sekurit Auvelais il y a eu Techniver, et après il y aura Glass. Et après ? » se demande Jean Marchi.¦ S.Si
Le syndicat français CGT était présent, pour soutenir les amis belges.

mercredi 29 mai 2013

Rappel de salaire demandé par la CGT BROSSETTE ( presque) ENTENDU

Le contentieux est collectif !

De quoi s’agit-il ?
De l’intégration dans le salaire de base du versement de la garantie d ancienneté
 conformement a la convention collective
COMMERCE DE GROS (CCN 3044)

Cette convention stipule a l article IV DE LA CLASSIFICATION : Les salaries
Beneficient d une garantie d ancienneté
majorée de :
5% aprés 4 ans d ancienneté dans l entreprise
9% aprés 8ans d ancienneté dans l entreprise
13% apres 12 ans d ancienneté dans l entreprise
17% apres 16ans d ancienneté dans l entreprise


Nous Constatons que cette GARANTIE CONVENTIONNELLE d ancienneté  n a jamais été respectée pour de trés nombreux salaries

BROSSETTE



Le changement d’attitude de la direction de BROSSETTE sur ces dossiers n’est donc pas innocent. Mais la méthode choisie, qui serait de traiter les cas individuellement n’est pas acceptable. Pour la CGT, tous les salariés qui percevaient ou auraient dû percevoir – en fonction des situations et des contentieux locaux – ces primes doivent bénéficier :
du rappel de salaire et de primes sur les 5 dernières années
de la réparation du dommage pour les salaires  antérieurs à la prescription de 5 ans
Action juridique individuelle ou action collective ?
Les deux ne s’opposent pas. Les actions individuelles déjà engagées, ou qui pourront être engagées demain ont le mérite de préserver l’intégralité des droits et l’essentiel de la réparation du préjudice subi. La CGT est prête à vous accompagner dans vos démarches.
Mais ce sont plus de 2700 salariés inscrits à l’effectif qui sont concernés ! La direction doit donc changer son objectif de régularisation a minima et proposer un dispositif de réintégration dans leur droit et d’indemnisation de l’ensemble des salariés pour l’ensemble des points litigieux les concernant.

 C’est la bataille pour le respect des droits de tous les salariés, c’est la bataille pour une politique salariale qui assure la sauvegarde et l’amélioration du pouvoir d’achat de l’ensemble des salariés


Ensemble, exigeons dans l’unité
la régularisation de toutes les feuilles de paie,
la réparation de tous les dommages subis

mardi 28 mai 2013

Le billet d Humeur de la CGT DISPANO



La direction DISPANO  nous indique que les perspectives économiques sont négatives sur 2013. Nous n'avons pas encore touché le fond, pas d'embellie avant 2015 selon leurs dires.
Ce qui m'amène vers le social et nos différents combats avec la réduction de voilure entamée depuis l'année dernière.
Fermetures de petites agences et liquidation des anciens salariés et mise à la casse des "fameux séniors" que st gobain dit protéger avec les "accords séniors" ah ah ah ! du grand foutage de gueule.
Notre gouvernement qui ferme les yeux et fait le sale boulot (loi sécurisation,retraite etc), les inspections du travail qui comptent les points et nous abandonnent.
La direction DISPANO   se transforme en fins cuisiniers ( top chefs) pour ne pas trop attirer les régards de st gobain et la presse, avec des pinçées de licenciements économiques et du 50/50 sur les ruptures conventionnelles et les licenciements pour fautes avec transactions.
Ainsi DISPANO ne désire que des smicards en liquidant à coup de 50 000 euros les anciens salariés (50 ans) qui acceptent comme des moutons malgré nos revendications et nos avertissements sur ces agissements qui ne sont qu'un miroir aux alouettes.


Sur le point des subventions CE, la direction DISPANO reste ferme la-dessus en nous indiquant clairement de passer par la case tribunal..... voyez le dialogue social chez point P !!!

Les vêtements de travail et les CMR, avec le code du travail et non pas les NAO et beaucoup d'huile de coude nous avons obtenu le nettoyage uniquement pour le personnel découpe bois et les autres ? dur dur parce que dans le groupe la sécurité n'est que sur le papier, c'est la crise, pas d'argent pour investir dans la sécurité. Je subis des reproches constants sur mes CHSCT qui sont à leurs yeux "emmerdants" et oui je ne suis pas le bisounours que la direction désire.


Frédéric SZKIL
DSC CGT DISPANO


jeudi 16 mai 2013

CGT et CFDT dénoncent certaines dérives du CE Point P Nord

CGT et CFDT dénoncent certaines dérives sur la gestion des comptes du CE et sur son fonctionnement, CE géré majoritairement par la CFTC. Remboursement à tort de déplacement des élus CFTC et sans justificatif, dépenses qui n’ont rien à voir avec le fonctionnement du CE, dépenses non validées par un vote des élus du CE. lire la suite :



mardi 14 mai 2013

RETRAITE


Le bon système, c’est la répartition


Le bon système, c’est bien évidemment celui qui permet de garantir à chacun la continuité de son meilleur niveau de vie de carrière, lors du passage de l’activité à la retraite d’abord et, ensuite, tout au long de celle-ci.

En pratique, seul un régime de retraite par répartition est susceptible d’apporter une telle garantie. Il repose en effet sur l’obligation faite à l’ensemble des actifs de cotiser, les cotisations étant immédiatement employées au financement des pensions de retraite sans transiter sur les marchés, ce qui permet de les soustraire à tout risque de déperdition financière. Un régime de retraite par répartition est donc extrêmement sûr.

Financé par des cotisations sur salaires, il repose sur la masse salariale nationale, soit 60 % du produit intérieur brut, c’est-à-dire 60 % de la richesse créée par le travail. Pour qu’un système de retraite par répartition fasse faillite, il faudrait donc qu’il n’y ait plus de salaire versé, c’est-à-dire plus aucune production de travail et donc de richesse… Le cas ne s’est jamais vu. A contrario, nombreux sont les fonds de pension qui ont fait faillite !


Lapeyre -- Saint-Gobain


685 travailleurs du groupe Lapeyre et deux syndicats (CGT et FO) on  assigner leurs patrons en justice devant le tribunal de Nanterre. Ce patron, c'est aussi le groupe Saint-Gobain, qui compte 195 000 travailleurs de par le monde.
Ces gens-là, pendant des années, grâce à un montage financier parfaitement légal, n'ont pratiquement pas versé de participation aux bénéfices aux travailleurs, alors que cette participation est obligatoire pour les entreprises de plus de cinquante salariés.
Le tour de passe-passe, c'est que « Lapeyre SA » et « K par K SAS », deux sociétés sans aucun salarié, donc non soumises à la participation, ont concentré 96 % des bénéfices. Pour les salariés du groupe, la participation a été calculée sur seulement 4 % des bénéfices dégagés par celui-ci.
Depuis 2009, grâce à la mobilisation, les salariés ont obtenu que le patron revoie sa copie et signe un accord
de participation au niveau du groupe Lapeyre : usines, plate-forme logistique, magasins et siège social. Mais entre 2002 et 2008 ce sont 81 millions d'euros qui ont été ainsi soustraits aux travailleurs. Aussi, même si l'acrobatie financière effectuée par Lapeyre pour ne rien verser aux travailleurs est « légale », d'un point de vue juridique, les travailleurs et les organisations syndicales CGT et FO ont décidé d'attaquer leur direction pour pratique abusive en matière de participation aux résultats.
Et en effet le groupe Saint-Gobain, qui a enregistré 1,28 milliard d'euros de bénéfices en 2011 et versé 650 millions d'euros de dividendes aux actionnaires pour la même période, peut tout à fait payer !

mercredi 1 mai 2013

Le projet de loi Fléxiprécarité voulu par le Medef, bientôt au Sénat !


L'Accord National interprofessionnel du 11 janvier 2013 signé par trois organisations syndicales en dit long sur l'état d'esprit de ces syndicats sur leur volonté de faire progresser les droits des travailleurs.
La CGT a pour sa part refusé de signer cet accord de régression sociale. La loi a été présentée au Conseil des ministres début mars, pour ensuite être voté au Parlement en avril. Il reprend à peu de chose près l'accord de janvier.
Un accord doit être équilibré, et en tout état de cause il doit permettre d'améliorer la loi. Or le texte proposé fait la part belle aux propositions patronales et n'apporte aucune contrepartie directe pour les salariés. En ce sens il s'agit d'un texte déséquilibré.
Les quelques avancés qu'il contient (les droits rechargeables pour les chômeurs ou la complémentaire santé généralisée) restent à finaliser dans le temps et sont renvoyés à d'autres négociations.
Les droits rechargeables auraient pu être une idée intéressante : dans le cas où un salarié privé d'emploi retrouverait un travail, il conserverait les droits restants pour l'avenir.
Pour autant, le MEDEF a clairement dit qu'il ne mettrait pas un centime dans cette mesure… Dans ces conditions, c'est les chômeurs qui financeront eux même cette mesure ….. en diminuant leur droit.
Pour la généralisation de la complémentaire de santé, là encore, le texte renvoie aux négociations dans les branches. Or toutes les organisations patronales ne sont pas au diapason du MEDEF et certaines ont déjà annoncée leur opposition à cette mesure.
En l'espèce, il existe déjà une couverture santé qui s'appelle la sécurité sociale. Ne serait-il pas plus opportun de renforcer la sécurité sociale plutôt que d'ouvrir encore plus la protection sociale au  marché ?
Autre mesure qui pourrait avoir un intérêt, celle de la taxation des contrats courts. Mais en réalité, seuls les CCD de moins de 3 mois seront touchés et encore pas tous. Ainsi, les contrats saisonniers, les contrats conclus pour l'exécution d'une tâche précise et temporaire, le remplacement du chef d'entreprise ou les contrats à durée déterminée qui se poursuivent pour une durée indéterminée ne sont pas touchée par cette mesure.
Quand à la taxation elle sera de 4 à 7%, rien de bien dissuasif dans tout ça !
Les autres mesures prévues par le texte sont toutes en recul avec ce qui existe déjà, Elles sont non seulement nombreuses mais d'application immédiate, c'est-à-dire dès la loi votée.
Le reste n'est que mesure régressive.
Au travers d'une dizaine de mesures, le code du travail est revu en profondeur.
Une bonne partie concerne les licenciements économiques.
On passe de l'objectivité des critères de licenciement à la subjectivité. Le texte propose de privilégier « les compétences professionnelles » plutôt que « l'ancienneté » ou  « les charges de famille » pour le maintien dans l'emploi. Les procédures de licenciement économique collectif se voient encadrées dans des délais très courts, 4 mois. Dans de tels délais comment forcer le patron à venir négocier d'autres mesures de reclassement. Les GOOD YEARS, PSA, ARCELOR MITTAL, toutes ces luttes qui permettent d'arracher des droits supplémentaires prennent plusieurs mois voir plusieurs années.
Mais pire encore, toujours en matière économique, un accord majoritaire autorisera l'employeur à diminuer le salaire et la durée du travail des salariés sans l'accord de ce dernier. Et, s'il refuse, il sera licencié pour motif économique !
De plus, le salarié aura 2 ans pour contester son licenciement au lieu de 5 ans.
Cerise sur le gâteau, une indemnité forfaitaire est créée pour indemniser le licenciement abusif. Son montant oscille entre 2 et 14 mois de salaire en fonction de l'ancienneté du salarié et pourra être alloué dès le bureau de conciliation du Conseil des Prud'hommes.
Antérieurement, les juges allouaient en fonction du préjudice subi par le salarié, c'est-à-dire bien au delà de ces sommes. Comme on peut le voir, le tout s'articule parfaitement, c'est un ensemble de mesures pensées par le MEDEF et pour son compte.
On ne peut pas énumérer ici toutes les mesures, mais cet accord généralise le contrat intermittent (qui existe déjà dans l'Hôtellerie ou la prévention sécurité), crée une mobilité forcée … que des droits qui renforce le pouvoir patronal !

Nous avons donc du pain sur la planche : rien ne se fera sans nous !!

mardi 23 avril 2013

Brossette la Restructuration a commencé et les questions aussi !!!!




Depuis le rachat de brossette par ST Gobain , nous assistons a une reorganisation 
a marche forcée de l entreprise
Et de legitimes questions sur l impact social  et humain de ce projet











 déclaration émanant du Comité d’Entreprise  lors du  CE Vendredi 22 mars 2013
"Nous constatons depuis plusieurs mois la restructuration importante de postes et de services voire de suppression, au sein des unités et du Siège. Concernant en particulier :
- RMO
- ADVU – ADVA
- Comptabilité fournisseurs unité
- OCP – CGO
- DVU
- Comptabilité client Siège
- Recouvrement
- Informatique ENYX
Le comité d’entreprise demande à être informé et consulté, suite à l’article L 432-1 et L 432-5, sur l’ensemble des mesures de restructuration en cours et à venir et souhaite avoir la réponse aux questions suivantes :
Éléments détaillés sur l’organisation actuelle et sur celle qui est envisagée.
Détails des coûts et des économies attendues par ces restructurations de postes et de services.
Incidences précises de la réorganisation sur les effectifs, au niveau du Siège et des unités.
Définitions détaillées des postes de chaque salarié, avant et après réorganisation.
Charge de travail de chaque poste avant et après réorganisation.
Pourquoi le CHSCT n’a pas été consulté au préalable sur ces mesures de restructuration impactant les conditions de santé, de sécurité et de travail des collaborateurs concernés.
En l’absence d’une consultation en bonne et due forme, si ces points lors du prochain Comité d’Entreprise du 19 avril ne nous sont pas fournis, nous serons dans la nécessité de saisir le Tribunal de Grande Instance territorialement compétent."


Il n est pas acceptable pour la CGT Brossette  , la présentation de ce vaste plan de " reorganisation" par la direction Brossette se face  sans possibilité de vision globale  du Projet