vendredi 27 juillet 2012
NAO 2012 Brossette le quignon de pain
NAO 2012 chez BROSSETTE : la CGT a signé
Le 16 JUILLET 2012 a eu lieu la troisième et dernière réunion de négociation.
la Direction ne produit pas l’effort nécessaire attendu. Notre actionnaire avait pourtant les moyens de cet effort justifié par l’évolution du coût de la vie (logement, énergie, nourriture, …) qui poussent de plus en plus de salariés dans de réelles difficultés financières
La Cgt a fortement appuyé pour des augmentations de salaire
- 3% d’augmentation générale pour les salaires de base inférieurs ou égaux
1900€ avec un minimum d’augmentation de 60€.
- 2% d’augmentation générale pour les salaires de base supérieurs à 1900€
avec un minimum d’augmentation de 30€.
- Généralisation des tickets restaurant a l'ensemble des salariés.
- Revalorisation de l'indemnité kilométrique de déplacement.
- Ouverture de négociation sur garantie de rémunération évolutive pour les
salariés demeurant au même poste toute leur carrière professionnelle.
- L instauration de la prime salissure à 15€ par mois pour
le personnel logistique
- La Prise en charge de la journée de solidarite par l entreprise
Pour 5 MOIS Nous avons obtenu
- Revalorisation de l'indemnité kilométrique de déplacement.
-une PRIME de 200 euros BRUT POUR L ENSEMBLE DU PERSONNEL
Quand nous parlons d’augmentation de salaires c’est sur le collectif et non l’individuel, car aujourd’hui nous savons que pour un même salaire hiérarchique, la moyenne du différentiel personnel peut lui varier de 0% à 15%, même davantage pour certains coefficients.
La direction tentera d’éteindre le feu des mécontentements par la pression lors de vos prochains entretien individuel
Nous sommes convaincus que la prise en compte de ces éléments est une impérieuse nécessité pour remotiver et remobiliser l’ensemble des salariés BROSSETTE
vendredi 6 juillet 2012
ON SE MOQUE DES « SAINT-GOBAIN »
COORDINATION CGT
GROUPE SAINT-GOBAIN
PRIME DE PARTAGE DES PROFITS 200€ !!
ON SE MOQUE DES « SAINT-GOBAIN
Oui, une fois de plus la prime « Sarkozy » n’est pas à la hauteur de ce qu’est la
richesse crée par la force de travail des salariés du groupe Saint-Gobain.
3 chiffres :
- Le dividende par action augmente de 7,5% en 2012
- Les dividendes totaux représentent 643 000 000 d’euros, c’est
la troisième plus importante somme distribuée par les industriels
et BTP du CAC40 aux actionnaires,
- Pour les seuls salariés en France, les dividendes crées
représentent près de 145 000 000 d’euros et, très largement, on
« redistribue » 12 000 000 d’euros aux salariés. C’est-à-dire à
peine plus de 8% des dividendes « fabriqués » à la sueur des
49 000 salariés en France du groupe Saint-Gobain !
Alors, oui, on se moque de vous !!
Le Président du groupe Saint-Gobain, Pierre-André DE CHALENDAR, avait
exprimé dès la mise en place de cette prime son opposition à celle-ci… et on
comprend pourquoi !
Il est, avec les principaux grands patrons de l’industrie, un ardent défenseur du
libéralisme pur et dur et il plaide, ce sont ses propres mots (réf. Article du
Figaro du 24/06/12), pour « un choc de compétitivité allégeant le coût du
travail ».
A la CGT, bien au contraire, nous pensons que le travail n’est pas un « coût »,
mais que c’est avant tout une valeur. C’est par la relance de la consommation,
donc par un meilleur pouvoir d’achat, que l’on relancera la politique industrielle en
France.
Et dans le même temps, le Président de Saint-Gobain explique que les premières
mesures gouvernementales ne vont pas dans le bon sens : Hausse des cotisations
retraite, coup de pouce au SMIC, annulation de la TVA « anti-délocalisation ».
On comprend bien pourquoi, comme d’autres oligarques de ce système
économique en pleine déconfiture, Monsieur DE CHALENDAR souhaite que le
salaire socialisé soit remis en cause.
Mais même quand il a la possibilité de distribuer des sommes sans cotisations
sociales bien entendu, il ne le fait pas ??
Rémunérer le capital contre le travail, rémunérer l’actionnaire plutôt que le
salaire, c’est la réalité du groupe Saint-Gobain.
Pour la CGT nous n’avons pas, bien entendu, signé un accord sur le partage de la
prime des profits.
Nous pensons que partout il faut engager une vraie bataille sur
l’augmentation des salaires, en sachant que dans le groupe
certains n’ont même pas obtenu l’inflation !
A la rentrée, une journée d’action sur l’industrie est prévue le 9 octobre au
niveau européen, dont une grande manifestation à Paris.
Défendre nos emplois, défendre nos salaires, c’est combattre
l’austérité. Pour cela les « Saint-Gobain » prenons en mains nos
intérêts et luttons pour les obtenir !
Montreuil, le 5 juillet 2012