samedi 29 juin 2013
ON SE MOQUE DES « SAINT-GOBAIN »
Le Président du groupe Saint-Gobain, Pierre-André DE CHALENDAR,
est avec les principaux grands patrons de l’industrie, un ardent défenseur du libéralisme pur et dur et il plaide, ce sont ses propres mots (réf. Article du Figaro du 24/06/12), pour « un choc de compétitivité allégeant le coût du travail ».
Et dans le même temps, le Président de Saint-Gobain explique que les premières mesures gouvernementales ne vont pas dans le bon sens : Hausse des cotisations retraite, coup de pouce au SMIC, annulation de la TVA « anti-délocalisation ».
On comprend bien pourquoi, comme d’autres oligarques de ce système économique en pleine déconfiture, Monsieur DE CHALENDAR souhaite que le salaire socialisé soit remis en cause.
Mais même quand il a la possibilité de distribuer des sommes sans cotisations sociales bien entendu, il ne le fait pas ??
Rémunérer le capital contre le travail, rémunérer l’actionnaire plutôt que le salaire, c’est la réalité du groupe Saint-Gobain.
Pour la CGT nous n’avons pas, bien entendu, signé un accord sur le partage de la prime des profits.
Nous pensons que partout il faut engager une vraie bataille sur l’augmentation des salaires, en sachant que dans le groupe certains n’ont même pas obtenu l’inflation !
A la rentrée, une journée d’action sur l’industrie est prévue le 9 octobre au niveau européen, dont une grande manifestation à Paris.
Défendre nos emplois, défendre nos salaires, c’est combattre l’austérité. Pour cela les « Saint-Gobain » prenons en mains nos intérêts et luttons pour les obtenir !
samedi 22 juin 2013
Les magasins Lapeyre quittent la Belgique , inquietude de la CGT pour la france
La chaîne de magasins française LAPEYRE
spécialiste de l'aménagement intérieur et extérieur, a décidé de se retirer du marché belge, après plus de 30 ans de présence.
C'est le site internet retaildetail.be qui l'annonce samedi : Lapeyre, propriété depuis 1996 du groupe Saint-Gobain, se retire du marché belge. Aucun porte-parole officiel n'était disponible pour une réaction samedi, mais différents magasins ont confirmé leur fermeture imminente.
Lapeyre avait déjà fermé l'an dernier ses magasins à Anvers, Mons et Saint-Denis-Westrem. Le 31 août, ce sera au tour des quatre magasins restants, à savoir ceux de Zaventem, Liège, Gosselies et Hal. Un repreneur est recherché pour Hal et Liège, selon retaildetail.be.
Les clients ont été informés via une lettre alors que le personnel le sait depuis deux semaines déjà.
Lapeyre explique que son retrait du marché belge est dû à la crise qui perdure dans le secteur et à une concurrence trop forte venant de magasins plus spécialisés et offrant une gamme de produits bien plus large que ce que Lapeyre pouvait offrir à la clientèle belge.
Trente-neuf emplois sont appelés à disparaître suite à cette fermeture. Une prime de fermeture et une aide à la recherche d'un travail ont été proposées aux travailleurs concernés.
Lapeyre est présent sous son enseigne en France métropolitaine et dans les départements et Territoires d'Outre-mer, en Belgique et en Suisse. En France, la chaîne est également active sous d'autres marques, ainsi qu'au Brésil et en Argentine.
spécialiste de l'aménagement intérieur et extérieur, a décidé de se retirer du marché belge, après plus de 30 ans de présence.
C'est le site internet retaildetail.be qui l'annonce samedi : Lapeyre, propriété depuis 1996 du groupe Saint-Gobain, se retire du marché belge. Aucun porte-parole officiel n'était disponible pour une réaction samedi, mais différents magasins ont confirmé leur fermeture imminente.
Lapeyre avait déjà fermé l'an dernier ses magasins à Anvers, Mons et Saint-Denis-Westrem. Le 31 août, ce sera au tour des quatre magasins restants, à savoir ceux de Zaventem, Liège, Gosselies et Hal. Un repreneur est recherché pour Hal et Liège, selon retaildetail.be.
Les clients ont été informés via une lettre alors que le personnel le sait depuis deux semaines déjà.
Lapeyre explique que son retrait du marché belge est dû à la crise qui perdure dans le secteur et à une concurrence trop forte venant de magasins plus spécialisés et offrant une gamme de produits bien plus large que ce que Lapeyre pouvait offrir à la clientèle belge.
Trente-neuf emplois sont appelés à disparaître suite à cette fermeture. Une prime de fermeture et une aide à la recherche d'un travail ont été proposées aux travailleurs concernés.
Lapeyre est présent sous son enseigne en France métropolitaine et dans les départements et Territoires d'Outre-mer, en Belgique et en Suisse. En France, la chaîne est également active sous d'autres marques, ainsi qu'au Brésil et en Argentine.
jeudi 6 juin 2013
Des salariés de Lapeyre manifestent à l'entrée de l'assemblée de Saint-Gobain:
Une centaine de salariés du spécialiste de l'aménagement Lapeyre ont manifesté jeudi à l'entrée de l'assemblée des actionnaires de leur maison-mère Saint-Gobain, pour réclamer une participation aux bénéfices de 81 millions d'euros dont ils estiment avoir été spoliés.
"Nous voulons dénoncer des pratiques abusives en termes de participation aux bénéfices", a expliqué à l'AFP Eric Guidani, de la fédération des salariés de la construction Bois et de l'ameublement CGT, qui s'est mobilisé avec les fédérations FO construction et employés et cadres.
"Nous voulons informer les actionnaires de Saint-Gobain et poser des questions à son PDG Pierre André de Chalendar sur le préjudice que nous avons subi", a-t-il ajouté, tout en précisant que des débrayages ont eu lieu simultanément dans les 11 usines Lapeyre et dans les magasins en France.
En septembre, 1.685 salariés de Lapeyre (Saint-Gobain), FO et la CGT ont assigné devant le tribunal de grande instance de Nanterre les groupes Saint-Gobain et Lapeyre SA ainsi que 14 des 21 sociétés de Lapeyre SA, s'estimant lésés sur leur prime d'intéressement.
Les demandeurs chiffrent le préjudice à 81 millions d'euros de 2002 à 2008.
AFP le 06/06/2013 à 15:44
"Nous voulons dénoncer des pratiques abusives en termes de participation aux bénéfices", a expliqué à l'AFP Eric Guidani, de la fédération des salariés de la construction Bois et de l'ameublement CGT, qui s'est mobilisé avec les fédérations FO construction et employés et cadres.
"Nous voulons informer les actionnaires de Saint-Gobain et poser des questions à son PDG Pierre André de Chalendar sur le préjudice que nous avons subi", a-t-il ajouté, tout en précisant que des débrayages ont eu lieu simultanément dans les 11 usines Lapeyre et dans les magasins en France.
En septembre, 1.685 salariés de Lapeyre (Saint-Gobain), FO et la CGT ont assigné devant le tribunal de grande instance de Nanterre les groupes Saint-Gobain et Lapeyre SA ainsi que 14 des 21 sociétés de Lapeyre SA, s'estimant lésés sur leur prime d'intéressement.
Les demandeurs chiffrent le préjudice à 81 millions d'euros de 2002 à 2008.
AFP le 06/06/2013 à 15:44
dimanche 2 juin 2013
Rassemblement a Paris au Siege de ST GOBAIN " contre les fermetures des sites "
Les collègues français étaient là. Une petite poignée, mais ils voulaient soutenir le mouvement venu de Belgique : « On ressent et on vit la même chose qu’eux, dit Alain Destrain, du syndicat français CGT.
En France, au sein de Saint-Gobain, on a perdu 1677 emplois entre février 2012 et 2013. » Dans les rangs belges, on est touché par la démarche solidaire. D’autant que la stratégie du groupe, dit-on, ressemble à une déclinaison du principe « diviser pour régner ». José Berlaimont, délégué FGTB : « Ce qui nous pénalise nous profite à d’autres, dans d’autres pays, qui vont faire le boulot pour moins cher. » On cite la Pologne, la Russie, ou on évoque ce four, en Allemagne, rallumé au moment où on éteint celui d’Auvelais. La solidarité internationale n’en est que plus importante. « C’est une action commune et massive qu’il faut mener » plaide Christian Brice (CGT). Tous pays confondus, les syndicalistes ont profité du conseil d’entreprise parisien de cette semaine pour réclamer une politique sociale européenne harmonisée. « Parce qu’avant Sekurit Auvelais il y a eu Techniver, et après il y aura Glass. Et après ? » se demande Jean Marchi.¦ S.Si
En France, au sein de Saint-Gobain, on a perdu 1677 emplois entre février 2012 et 2013. » Dans les rangs belges, on est touché par la démarche solidaire. D’autant que la stratégie du groupe, dit-on, ressemble à une déclinaison du principe « diviser pour régner ». José Berlaimont, délégué FGTB : « Ce qui nous pénalise nous profite à d’autres, dans d’autres pays, qui vont faire le boulot pour moins cher. » On cite la Pologne, la Russie, ou on évoque ce four, en Allemagne, rallumé au moment où on éteint celui d’Auvelais. La solidarité internationale n’en est que plus importante. « C’est une action commune et massive qu’il faut mener » plaide Christian Brice (CGT). Tous pays confondus, les syndicalistes ont profité du conseil d’entreprise parisien de cette semaine pour réclamer une politique sociale européenne harmonisée. « Parce qu’avant Sekurit Auvelais il y a eu Techniver, et après il y aura Glass. Et après ? » se demande Jean Marchi.¦ S.Si
![]() |
Le syndicat français CGT était présent, pour soutenir les amis belges. |