mercredi 21 novembre 2018

La responsabilité du gouvernement» dans la situation actuelle est «énorme»

Déclaration de la Commission exécutive confédérale
Agissons
Urgence, salaires, emplois et justice sociale
Des salariés actifs et retraités, des citoyens expriment une colère légitime pour avoir
les moyens de vivre dignement, pour plus de justice sociale. Cette colère, la CGT la
comprend et la porte au quotidien depuis plusieurs mois et au travers de nombreuses
journées d’action et de grèves.

Alors que la France est en 2017 le 5ième pays producteur de richesses dans le monde,
le chômage, le travail précaire s’accroissent et plongent dans le désarroi de plus en
plus de familles, de citoyens.
La préoccupation d’une partie grandissante de la population est de boucler les fins
de mois. Ca ne peut plus durer.

Une société qui n’offre pas de perspectives à ceux qui produisent les richesses par
leur travail, ni à la jeunesse pas plus qu’aux retraités, est une société sans avenir.
Le gouvernement joue avec le feu en banalisant les revendications, en ignorant les
organisations syndicales. Pire, le président de la république, ses ministres sont
régulièrement méprisants vis-à-vis des citoyens au travers de « petites phrases »
.
Cette politique lui revient en boomerang en plein visage. La responsabilité du
gouvernement est énorme. Le surnom de président des riches est bien justifié. À
force de tirer sur la ficelle, les premiers de cordée seront bien seuls au sommet.
Il y a donc urgence à répondre aux attentes sociales comme :
- L’augmentation du SMIC à 1800 euros avec répercussion sur l’ensemble des grilles de
salaires mais aussi des pensions et des minima sociaux
- La prise en charge des transports par les employeurs,
- Une TVA à 5,5% pour les produits de première nécessité, notamment le gaz et
l’électricité
- Une fiscalité juste, tenant compte des revenus, avec en premier lieu le
rétablissement de l’impôt sur la fortune.
Ces revendications sont urgentes et légitimes
.
Le gouvernement instrumentalise les enjeux environnementaux, alors que rien ne se
fera si on ne prend pas en compte le lien unissant cause sociale et cause écologique.
Nous refusons cette nouvelle division orchestrée par l’Élysée entre les citoyens qui
seraient responsables en matière environnementale et les autres.
Nous refusons de mêler nos voix avec ceux, comme le Patronat, qui font
volontairement l’amalgame entre taxes et cotisations sociales.


Montreuil, le 20 novembre 2018