vendredi 7 septembre 2012

Jeunes : besoin de concret pour notre avenir


Faciliter l’entrée dans le monde du travail


Une fois sortis du système éducatif, il est nécessaire de mettre en place des dispositifs particuliers pour favoriser l’embauche des jeunes. Cependant, il convient de trouver des solutions différenciées en fonction des catégories de population concernées. On ne peut traiter de manière uniforme l’emploi des jeunes. C’est de sur-mesure dont les jeunes ont besoin.

Quelles que soient sa situation et son origine, diplômé ou non, un jeune doit bénéficier d’une information, d’une orientation, d’un accompagnement social et professionnel personnalisé qui lui permettent d’accéder à un emploi de qualité, rémunéré en fonction de sa qualification. Pour la recherche du premier emploi, nous revendiquons l’attribution d’un revenu d’insertion équivalent à 80% du SMIC.

Une autre difficulté évidente à laquelle sont confrontés les jeunes, c’est le manque d’expérience, ou plus précisément, le prétexte utilisé par les employeurs pour ne pas les embaucher. Les employeurs portent une part de responsabilité importante dans la formation de ceux qui deviendront leurs futurs salariés. Cette question ne peut pas être du seul ressort de l’Éducation nationale. Il n’est pas non plus acceptable que les entreprises profitent de dispositifs comme les stages pour employer à bas coût voire gratuitement les jeunes, sans pour autant assumer la formation qu’elles doivent leur dispenser.

Dans le même sens, il pourrait être envisagé la mise en place d’une forme de tutorat en entreprise, partant du constat que les seniors aussi sont maltraités et qu’ils font l’objet d’un sous-emploi chronique. Ce tutorat pourrait être proposé aux salariés de moins de 25 ans et assuré notamment par les salariés de plus de 55 ans. L’idée principale étant de faire profiter les jeunes de l’expérience de leurs aînés dans l’entreprise. Le temps dédié au tutorat pourrait être de 50 %. Le temps restant serait consacré au travail dans l’entreprise à proprement parler. Dans ce cadre, le tuteur doit bénéficier des mêmes conditions salariales et d’évolution de carrière que lorsqu’il était dans sa situation antérieure. Il en va de même pour le jeune salarié qui doit être rémunéré décemment, en fonction de son ancienneté et de sa qualification, comme tout autre salarié de l’entreprise.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire