jeudi 26 juin 2025
Le droit à la santé et l’accès aux soins une revendication majeure.
Le droit à la protection de la
santé est un objectif à valeur
constitutionnelle qui découle
du Préambule de la Constitution de
1946. L’alinéa 11 du Préambule de la
Constitution de 1946 prévoit que «
[La Nation] garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux
travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et
les loisirs. Tout être humain qui, en
raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité
de travailler a le droit d’obtenir de la
collectivité des moyens convenables
d’existence. » La Sécurité sociale
mise en œuvre par l’ordonnance du 4
octobre 1945 est « la garantie donnée
à chacun qu’en toutes circonstances
il disposera des moyens nécessaires
pour assurer sa subsistance et celle
de sa famille dans des conditions décentes ». Elle repose sur le principe
de solidarité garantissant à chacun
une protection financière contre les
aléas de la vie.
" L’UCR a décidé,
avec les USR et
UFR, d’engager une
campagne sur le
droit à la santé et
l’accès aux soins
pour toutes et tous
les retraité·es. "
Les dépassements d’honoraires
scandaleux, le doublement des
franchises médicales, le manque de
médecins, la fermeture de services
hospitaliers et de lits, conséquences
d’années d’austérité budgétaires et
de libéralisation des services publics, accentuent les difficultés
d’accès aux soins.
Difficultés encore plus importantes
pour les retraité-es avec la mise en
œuvre de priorité en fonction de l’âge
(contraire à l’éthique des personnels
de santé), le refus de prise en charge
de certaines mesures de prévention
passé 74 ans auxquels s’ajoute le
niveau des restes à charge. Ce sont
1,6 millions de personnes qui ne se
soignent pas et 700 000 retraité·es
qui n’ont pas de mutuelle.
Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont fait le choix
de politiques publiques basées sur
la baisse du coût du travail, la rentabilité, la réduction des dépenses
publiques et l’introduction d’une
logique de marchandisation de la
santé. Celles-ci visent à rendre les
citoyen·nes dont les retraité·es responsables de leur santé comme si
elle était un bien de consommation.
La santé publique, les citoyen·nes et
plus particulièrement les retraité·es
sont en danger !
Il y a urgence à revenir sur une
structure de recettes de la Sécurité sociale assise sur les cotisations
sociales. Les multiples exonérations
de cotisations sociales au niveau des
entreprises ont permis de soutirer
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