LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :
jeudi 26 juin 2025
Le droit à la santé et l’accès aux soins une revendication majeure.
lundi 23 juin 2025
Trophées du Négoce 2025 : Pum, meilleure marque-employeur
Pum tente de féminiser le négoce. L’enseigne a développé une politique pour recruter plus de femmes et promouvoir des salariées aux postes d'encadrement.
Filiale de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, Pum s’est engagée depuis 2023 pour féminiser les métiers du négoce, ce qui lui vaut le trophée de la marque employeur. La démarche a été amorcée par l’ancienne dirigeante Sibylle Daunis-Opfermann (aujourd’hui à La Plateforme du Bâtiment), avec l’organisation de la première Journée Talents au Féminin, afin d’échanger autour des freins à la progression des femmes dans l’entreprise.
Pum s’est fixé pour objectif de passer de 16% de femmes à des fonctions d’encadrement en mars 2023, à 30% en 2030 et 35% en 2035. De plus, la publication d’un guide du sexisme par le groupe SGDB F a servi à sensibiliser le personnel masculin pour aboutir à un environnement de travail plus sain. Ce document d’une vingtaine de pages recense les pratiques à bannir (dans un quiz), de l’outrage sexiste à l’agression sexuelle, et illustre les réactions à adopter.
Plus globalement, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France a rénové ses visuels de communication externe et de recrutement en faisant apparaître davantage de femmes et a vu augmenter la part de femmes dans les candidatures de recrutement, notamment aux postes d’encadrement.
Négoce
vendredi 13 juin 2025
Saint-Gobain et l'IA
Le distributeur de matériaux de construction a testé un moteur de recherche dopé à l'IA sur son site principal, celui de Point P. Avec des gains en termes de chiffre d'affaires dès le premier mois.
Premier distributeur de matériaux de construction en France, avec 2 000 agences sur tout le territoire sous des enseignes comme Point P, Cedeo ou la Plateforme du bâtiment, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDBF) possède également de nombreux canaux de e-commerce, avec pas moins de 11 sites et 8 apps. Des ventes en ligne qui pèsent jusqu'à 20% du chiffre d'affaires de certaines enseignes. « 30% des usages sur ces canaux numériques sont liés à la recherche, sur laquelle nous rencontrons pas mal de problématiques sémantiques, souligne Laurence Beauregard, la responsable de la transformation par l'IA de SGDBF. Par ailleurs, le moteur existant, à base de règles, était lent et complexe et fournissait des résultats peu satisfaisants. Les recherches sans résultat atteignant jusqu'à 25%. » Enrichi de multiples surcouches, l'outil était qui plus est très dépendant des équipes technologiques pour toute évolution.
Le monde informatique
mercredi 11 juin 2025
Saint-Gobain : dividende approuvé !
La Compagnie de Saint-Gobain a tenu, ce 5 juin, l'Assemblée générale mixte de ses actionnaires, à l'issue de laquelle elle a réuni un Conseil d'administration dans sa composition résultant de cette assemblée. Lors de l'assemblée, qui a réuni 76,59% des actions ayant le droit de vote, toutes les résolutions proposées ont été adoptées à une large majorité.
Benoit Bazin renouvelé dans ses fonctions
L'Assemblée a renouvelé le mandat d'administrateur de Benoit Bazin et le
Conseil d'administration l'a reconduit dans ses fonctions de Président du
Conseil d'administration et de Directeur Général de la Compagnie de
Saint-Gobain. Jean-François Cirelli demeure Administrateur Référent indépendant
et Vice-Président du Conseil.
Au Conseil d'administration
Le mandat de Sibylle Daunis Opfermann, administratrice représentant les
salariés actionnaires, a également été renouvelé.
L'Assemblée a en outre approuvé la nomination de 3 nouveaux administrateurs
indépendants :
- Maya Hari, de nationalité singapourienne, associée au sein de l'entreprise
Modern Manifesto ;
- Antoine de Saint-Affrique, de nationalité française, Directeur Général de
Danone ;
- Hans Sohlström, de nationalité finlandaise, Président-Directeur Général de
Stora Enso.
Ces nominations portent la part des administrateurs indépendants à 91% des
membres du Conseil (hors administrateurs salariés et représentant les salariés
actionnaires), soit 100% hors Président-Directeur Général.
Pamela Knapp, Agnès Lemarchand et Gilles Schnepp quittent le Conseil, leurs
mandats étant arrivés à échéance. Les administrateurs ont salué leurs
contributions aux débats et aux décisions du Conseil ainsi qu'aux travaux de
ses Comités.
Composition des Comités du Conseil d'administration
A la suite de ces nouvelles nominations, les comités du Conseil seront
composés comme suit à compter de ce 5 juin...
Comité d'audit et des risques : Thierry Delaporte (Président et administrateur indépendant) ;
Geoffroy Roux de Bézieux (administrateur indépendant) ; Hans Sohlström
(administrateur indépendant) ; Hélène de Tissot (administratrice indépendante).
Comité des nominations et des rémunérations : Jean-François Cirelli
(Président, Administrateur Référent indépendant et Vice-Président du Conseil) ;
Lydie Cortes (administratrice salariée) ; Dominique Leroy (administratrice
indépendante) ; Antoine de Saint-Affrique (administrateur indépendant).
Comité de la responsabilité sociale d'entreprise : Sophie Brochu
(Présidente et administratrice indépendante) ; Maya Hari (administratrice
indépendante) ; Jana Revedin (administratrice indépendante) ; Philippe
Thibaudet (administrateur salarié).
Politique de dividende
Les actionnaires ont approuvé la distribution d'un dividende en hausse de
5% à 2,2 euros par action (2,10 euros au titre de l'exercice 2023), avec
versement intégral en espèces. Le dividende sera détaché de l'action le 9 juin,
et mis en paiement à compter du 11 juin.
Le boursier.com
vendredi 16 mai 2025
Saint-Gobain Distribution Bâtiment France prend une participation majoritaire dans La Maison Des Travaux
Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDB France) annonce une prise de participation majoritaire dans la société France Bati Courtage, tête du réseau de courtiers en travaux franchisés La Maison Des Travaux pour mieux répondre localement et en proximité au développement de la rénovation d’ampleur, notamment énergétique.
Verre et protections mag
mardi 13 mai 2025
Petite histoire du 1er mai
Confiné.es, privé.es de manifestation, mais pas bâillonné.es ! La CGT propose de s’exprimer sur les réseaux sociaux afin de faire connaître les revendications pour la reprise du travail après confinement et les exigences pour l’après COVID 19 qui ne peuvent s’imaginer qu’avec une rupture avec le libéralisme. Nous publions une petite histoire du 1er mai et de ses manifestations. Des journées au départ de beaucoup d’avancées sociales.
1884 : Congrès de l’American Federation of Labor
Au IVème congrès de l'American Federation of Labor, en 1884, les principaux syndicats ouvriers des États-Unis s'étaient donné deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils avaient choisi de débuter leur action un 1er mai parce que beaucoup d'entreprises américaines entamaient, ce jour-là, leur année comptable.
Arrive le 1er mai 1886. Un grand nombre de travailleurs obtiennent immédiatement satisfaction de leur employeur (près de 200 000 travailleurs). Mais d'autres, moins chanceux, au nombre d'environ 340 000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.
Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C'est alors qu'une bombe explose devant les forces de l'ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police.
Trois syndicalistes anarchistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité. Cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886 malgré des preuves incertaines (ils seront réhabilités plusieurs années après).
Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l'un des condamnés, Augustin Spies : « le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd'hui ».
Manifester pour la journée de 8 heures
Trois ans après le drame de Chicago, la IIème Internationale socialiste réunit à Paris son deuxième congrès. Celui-ci se tient au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, pendant l'Exposition universelle qui commémore le centenaire de la Révolution française. Les congressistes se donnent pour objectif la journée de huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé), sachant que jusque-là, il était habituel de travailler dix ou douze heures par jour (en 1848, en France, un décret réduisant à 10 heures la journée de travail n'a pas résisté plus de quelques mois à la pression patronale).
Le 20 juin 1889, sur une proposition de Raymond Lavigne, ils décident qu'il sera « organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu'une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l'AFL, dans son congrès de décembre 1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation ».
Le 1er mai 1891 à Fourmies
Dans cette petite ville du nord de la France, la manifestation rituelle tourne au drame. La troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait dix morts dont 8 de moins de 21 ans. L'une des victimes, l'ouvrière Marie Blondeau, habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, devient le symbole de cette journée.
Avec le drame de Fourmies, le 1er mai s'enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
L'horizon paraît s'éclaircir après la Première Guerre mondiale. Le traité de paix signé à Versailles le 28 juin 1919 fixe dans son article 247 « l’adoption de la journée de huit heures ou de la semaine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n'a pas encore été obtenue ».
Les manifestations rituelles du 1er mai ne se cantonnent plus dès lors à la revendication de la journée de 8 heures. Elles deviennent l'occasion de revendications plus diverses. La Russie soviétique, sous l'autorité de Lénine, décide en 1920 de faire du 1er mai une journée chômée. Cette initiative est peu à peu imitée par d'autres pays... L'Allemagne nazie va encore plus loin : Hitler, pour se rallier le monde ouvrier, fait dès 1933, du 1er mai une journée chômée et payée.
Du triangle au muguet
En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci symbolise la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.
Le triangle est quelques années plus tard, remplacé par la fleur d'églantine. En 1907 à Paris, le muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge.
Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée chômée.
Dans l’histoire du 1er Mai, l’année 1936 est certainement une des plus importantes. Plusieurs événements vont la marquer. D’abord dès le mois de mars se tient du 2 au 6 le congrès au cours duquel la CGT se réunifie. Ensuite la manifestation du 1er mai tombe deux jours avant les élections législatives qui vont porter au pouvoir les forces politiques du Front populaire et porter à la tête du gouvernement français le leader socialiste Léon Blum. Enfin, après un mouvement de grève mémorable, sont signés en juin les accords de Matignon qui légalisent la semaine de quarante heures, les congés payés ainsi que les conventions collectives. L’année suivante le 1er Mai 1937 aura lieu sans doute la plus grande manifestation jamais organisée en France.
1941 : la fête du Travail
C'est pendant l'occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la fête du Travail et de la Concorde sociale et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers au régime de Vichy. Son initiative revient à René Belin. Il s'agit d'un ancien dirigeant de l'aile socialiste de la CGT (Confédération Générale du Travail) qui est devenu secrétaire d'État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain.
À cette occasion, la radio officielle ne manque pas de préciser que le 1er mai coïncide avec la fête du saint patron du Maréchal, Saint Philippe (aujourd'hui, ce dernier est fêté le 3 mai) !
1947 : journée chômée
En avril 1947, sur proposition du député socialiste Daniel Mayer et avec l’accord du ministre du Travail, le communiste Ambroise Croizat, le 1er mai devient dans toutes les entreprises publiques et privées un jour « chômé et payé ». Autrement dit, le 1er mai n'est toujours pas désigné officiellement comme fête du Travail. Cette appellation n'est que coutumière....
1954 : les manifestations sont interdites
Alors que la guerre d’Indochine se termine pour les autorités françaises avec la partition du Vietnam, une autre guerre, une guerre sans nom commence en Algérie. Elle va durer huit ans. Dès lors les manifestations seront interdites dans Paris. Celle du 1er mai 1954 se transformera en un rassemblement sur la pelouse de Reuilly.
De 1968 à nos jours
Il faudra attendre quinze années c’est-à-dire 1968 pour qu’à l’initiative de la CGT, à nouveau, le monde du travail se donne rendez-vous dans les rues de Paris pour défiler un 1er mai. Le cortège partira de la République pour se rendre à la Bastille symbole des libertés recouvrées.
Depuis, les cortèges du 1er mai ont connu des fortunes diverses. La manifestation des plus importantes de l’après mai 1968 fut probablement celle de 1975, qui fut prétexte à fêter la fin de la guerre du Vietnam, et celle de 2002, pour lutter contre les idées racistes et les propositions antisociales du Front National présent au second tour de l’élection.
CGT énergies
jeudi 24 avril 2025
À Bègles (33), Velux et Asturienne font showroom commun
Spécialiste des métiers de la couverture-zinguerie, l’enseigne de Saint-Gobain a créé à Bègles, près de Bordeaux, une salle d’exposition en tandem avec la marque Velux. Un projet « inédit » dans la filière du négoce.
C’est une première pour Asturienne, mais aussi dans la distribution Bâtiment. À Bègles, en périphérie Sud de Bordeaux, l’enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDB France) a implanté au cœur de son agence un showroom consacré à 100 % à la marque danoise Velux.
Il s’agit là d’une « initiative inédite » menée en association avec le fabricant de fenêtres de toit. Ce partenariat doit servir trois objectifs principaux : « inspirer grâce à une mise en scène des produits en conditions réelles », « faciliter la décision d’achat en permettant aux artisans d’accompagner les clients dans un espace dédié » et « valoriser les solutions innovantes et premium » pour coller et répondre aux évolutions des marchés de la rénovation énergétique et du neuf.
L’occasion pour Velux de valoriser « une sélection stratégique de produits » tels que ses verrières 2 en 1 et 3 en 1, des fenêtres pour toits plats, volets roulants et stores notamment. Dans un communiqué, le distributeur précise que ce showroom constitue aussi « un lieu d’échange et de formation ». Velux y interviendra chaque trimestre pour aborder divers sujets : normes, réglementation, accessoirisation, etc.
Optimiser la décision d’achat
« Depuis la mise en place de ce showroom en janvier 2025 dans notre agence, nous avons pu constater que les clients couvreurs, mais aussi architectes venaient avec les particuliers pour voir la mise en situation de la verrière 3 en 1 », constate Julien Santos, le chef d’agence.
De son côté, Aurélie Auffret, cheffe de marché fenêtres de toit chez Asturienne, estime que ce « lieu d’inspiration où les professionnels peuvent venir avec leurs clients pour faciliter la décision d’achat ».
Évoquant pour sa part « un réel partenariat engagé depuis des années entre Asturienne et Velux », Sabrina Vadrot (responsable nationale Grands comptes distribution BtoB et clients installateurs de l’industriel), précise que « ce n’est que le début de ce beau projet » : le nouveau showroom « va nous permettre aussi de tester des choses différentes ». Et, pourquoi pas, de les dupliquer dans d’autres agences Asturienne ? Réponse, peut-être, dans quelques mois…
Zepro
jeudi 17 avril 2025
CGT, CFDT et FO restent les principaux syndicats français mais marquent un léger recul
Rien ne bouge, ou presque. Dévoilée par le Haut Conseil du dialogue social ce mardi 8 avril, la hiérarchie des organisations syndicales dans le secteur privé n’est pas chamboulée. L’audience calculée tous les quatre ans en additionnant les suffrages recueillis par les syndicats lors des différentes élections professionnelles place toujours la CFDT comme la première organisation française, avec 26,58 % des votes. « Dans une période bousculée par les crises économiques et politiques, troublée par des tentations extrémistes et populistes, la CFDT reste un repère, fidèle à ses valeurs de solidarité, d’émancipation et de justice sociale », se félicite dans un communiqué la confédération dirigée par Marylise Léon.
La CGT, déchue du titre de premier syndicat de France en 2017, a limité la casse. Avec une première place dans le scrutin des « très petites entreprises » (TPE) ou employés chez des particuliers en décembre 2024, la centrale syndicale de Montreuil a recueilli 22,21 % des suffrages exprimés dans le secteur privé et limite l’écart avec la CFDT. « On essaye d’inverser la tendance et sur certains aspects, on est mieux compris », même si la mission reste difficile, confie anonymement un responsable de la CGT. Sur la troisième marche du podium, on retrouve Force ouvrière (FO), qui récolte 14,91 % d’audience. La CFE-CGC est l’une des deux organisations, avec la CFTC, à voir son résultat progresser, à 12,95 %, contre 11,90 % en 2021. « On progresse chez les cadres comme chez les techniciens et agents de maîtrise », se réjouit le président de la CFE-CGC, François Hommeril. Et d’ajouter : « Les évolutions en termes d’audience sont inscrites dans la durée, ce n’est pas comme en politique où des gens inconnus deux ans plus tôt peuvent se présenter et être élus », glisse-t-il dans une allusion à Emmanuel Macron.
Pour les syndicats, cette représentativité comporte plusieurs enjeux. D’une part, leur audience influe directement sur leur capacité d’action. Seuls les syndicats recueillant plus de 8 % des suffrages sont considérés comme représentatifs et peuvent négocier des accords, désigner des conseillers aux prud’hommes ou encore percevoir des subventions de l’État. Le syndicat réformiste Unsa et Solidaires, bien plus à gauche, qui espéraient pouvoir atteindre cette barre fatidique, ont respectivement récolté 6,45 % et 3,75 % d’audience et se trouvent une nouvelle fois en dehors de ces critères. « Les résultats sont globalement positifs avec l’obtention de la représentativité dans de nouvelles branches », positive Aurélien Bourdon, cadre de Solidaires, conscient tout de même « du chemin qu’il reste à parcourir ».
Pour les trois premiers syndicats, bien se placer parmi les salariés des entreprises du privé obéit à un second objectif. La CFDT, la CGT et FO organisent tous trois leur congrès en 2026. Pendant ces grands-messes, chaque syndicat devra faire le bilan de la dernière mandature. La mesure de la représentativité dessine donc les rapports de force aussi bien en externe qu’à l’intérieur des centrales.
L’année 2023 et les manifestations contre la réforme des retraites avaient laissé entrevoir un nouveau souffle pour les organisations syndicales. « Le syndicalisme est de retour, Monsieur le Président. On est là, et il va falloir faire avec », tonnait en avril 2023 Laurent Berger, alors à la tête de la CFDT. Le mouvement intersyndical avait alors réussi le tour de force de faire descendre plusieurs milliers de Français dans la rue. Cette mobilisation s’était traduite par une forte hausse des adhésions dans chaque organisation syndicale.
Mais le soufflé est quelque peu retombé depuis. Un rapport de la Direction des études du ministère du Travail (Dares) publié en janvier montrait une baisse de 3 points de pourcentage du nombre d’entreprises ayant une instance élue de représentants du personnel et une baisse de 5 points, entre 2017 et 2023, de celles ayant des délégués syndicaux. « De cycle en cycle, la participation recule. Le nombre d’entreprises sans représentation syndicale augmente », s’inquiète la CGT dans un communiqué publié dans la foulée des résultats. Au total, sur ce cycle, seuls 5 191 216 employés ont voté, soit un peu plus d’un tiers seulement des salariés du secteur privé. C’est 4 % de moins que lors du précédent cycle de mesure. Pour expliquer cette perte de terrain des syndicats, l’organisation de Sophie Binet pointe notamment du doigt « les ordonnances Macron » réformant le code du travail, ainsi que « la discrimination syndicale », accusée de rendre plus difficile le travail des élus.
Le Figaro
vendredi 11 avril 2025
Dividende 2025 chez Saint-Gobain
Les dividendes des entreprises du CAC 40 sont globalement orientés en hausse en 2025, dans le sillage de l’an dernier, dans un contexte d’évolution contrastée des bénéfices. Montant versé par action, prévisions de versement, calendrier de détachement et de mise en paiement, historique… Tout sur les dividendes du CAC 40.
Les versements de dividendes 2024 des entreprises du CAC 40 ont atteint de nouveaux records à la faveur de solides résultats annuels 2023. Le palmarès pour 2025, en cours d’établissement au fur et à mesure des publications, est dressé selon le taux de rendement, du meilleur à l’absence de versement de dividende :
Dividende 2025 Saint-Gobain : 2,20 euros par titre
Le dividende par action Saint-Gobain mis en paiement en 2025 a été rendu public le 27 février (date de l’annonce des résultats 2024).
Saint-Gobain, sur proposition du conseil d’administration aux actionnaires réunis en AG le 6 juin, devrait verser un dividende en espèces de 2,20 euros par action au titre de l’exercice 2024. Ce dividende représente 32% du résultat net courant (33% l’an dernier) et un accroissement de 4,8% par rapport à l’exercice précédent.
Pour la période 2021-2025, Saint-Gobain a annoncé un taux de distribution annuel du dividende compris entre 30 et 50% du résultat net courant.
La somme totale versée aux actionnaires a atteint :
- 1,045 milliard d’euros en 2024
- 1,013 milliard d’euros en 2023
- 835 millions d’euros en 2022.
mercredi 9 avril 2025
Alternego et Saint-Gobain s’associent pour sensibiliser les collaborateurs du groupe aux biais cognitifs et aux stéréotypes en entreprise
Un engagement concret pour une culture d’entreprise plus inclusive
Saint-Gobain,
acteur des solutions durables pour l’habitat et l’industrie, s’associe à
Alternego pour renforcer son engagement en faveur de l’inclusion et de la
diversité. Ensemble, ils lancent un programme de sensibilisation destiné aux
collaborateurs de Saint-Gobain, à travers un podcast interne inédit,
« Tous Biaisés ! ». Ce podcast, conçu pour décrypter les stéréotypes
et biais inconscients, vise à influencer positivement les comportements en
entreprise. Comprendre les biais cognitifs est essentiel pour favoriser un
environnement de travail en constante évolution, toujours plus ouvert et
équitable. Saint-Gobain place la diversité et l’égalité des chances au cœur de
sa stratégie. L’objectif est de partager avec ses collaborateurs les moyens de
mieux comprendre les mécanismes qui influencent leurs décisions et interactions
professionnelles.
«
Construire un environnement de travail inclusif commence par la compréhension
de nos propres biais. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la volonté de
Saint-Gobain de promouvoir une culture d’entreprise où chaque collaborateur se
sent reconnu et respecté », déclare Patrick Scharnitzky,
psychosociologue et directeur associé d’Alternego, spécialiste des questions de
diversité et inclusion en entreprise.
Un
podcast innovant au service de la sensibilisation
Pour
accompagner cette démarche, Saint-Gobain choisit le podcast, un format innovant
et encore trop peu utilisé pour communiquer auprès des collaborateurs. Ce
contenu audio immersif permet de sensibiliser les collaborateurs de façon
accessible et engageante. Développé et produit avec Clap Audio, le studio de
production d’Alternego, le podcast « Tous Biaisés ! » propose 8
épisodes de 5 à 7 minutes. Ces épisodes mêlent interventions d’experts,
micro-trottoirs et références à la pop culture pour illustrer concrètement les
biais cognitifs à l’œuvre dans nos décisions.
C’est
quoi un stéréotype ? C’est quoi une culture viriliste ? Pourquoi les
stéréotypes nous font du bien ? Pourquoi on n’aime pas les gros ? Autant de
questions abordées pour aider chacun à prendre du recul et à adopter une
posture plus ouverte et réflexive.
« Nous
avons conçu ‘Tous Biaisés !’ comme un outil pédagogique et percutant, qui
invite à la réflexion sans culpabilisation ni injonction. En intégrant ce
podcast à son dispositif de sensibilisation, Saint-Gobain démontre sa volonté
d’agir concrètement pour une culture plus inclusive », ajoute Alix
Boyer, directrice de production de Clap Audio.
Un
dispositif intégré et accessible à tous les collaborateurs
Le
podcast « Tous Biaisés ! » est disponible sur l’intranet de
Saint-Gobain, permettant à chaque collaborateur de l’écouter à son rythme. En
intégrant cet outil à sa politique générale, Saint-Gobain affirme son rôle de
précurseur dans l’accompagnement de ses collaborateurs sur les enjeux de
diversité et d’inclusion. Cette initiative illustre la volonté du groupe
d’ancrer durablement ces valeurs dans sa culture d’entreprise.
À
propos d’Alternego
Les
experts d’Alternego accompagnent au quotidien les entreprises pour mettre en
œuvre leurs transformations et développer un climat propice au dialogue social,
à l’innovation et à la coopération en entreprise. De l’individu au collectif,
en passant par l’organisation et ses parties prenantes, Alternego tient compte
des écosystèmes pour accompagner les structures publiques et privées dans la
prévention et la gestion des situations sensibles, ainsi que dans leurs enjeux
de transition et d’évolution. Alternego est un cabinet de conseil et de
formation dont la mission est de contribuer à l’installation et à la
pérennisation des conditions propices à une qualité de vie au travail partagée
par tous. Le cabinet est spécialiste de la négociation et de la gestion des
conflits, et encourage la conflictualité productive pour créer collectivement
de la valeur. Alternego travaille à développer la coopération au sein des
équipes, à travers des méthodes d’intelligence collective, en questionnant les
postures managériales et en favorisant l’autonomie, l’équilibre des temps de
vie, la reconnaissance du travail, des compétences, des identités et des
diversités.
Presse Agence