LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

jeudi 6 mars 2025

Saint-Gobain : Records de marge d'exploitation et de cash flow libre

Saint-Gobain affiche un chiffre d'affaires annuel de 46,6 milliards d'euros à données réelles, en repli de -2,2% à taux de change comparables sur l'année et retrouvant la croissance au second semestre grâce au bénéfice des acquisitions et à l'amélioration séquentielle de la croissance interne. L'effet de change s'inscrit à -0,7% sur l'année et -1,1% au second semestre. L'effet périmètre de +1,4% sur l'année, accélère à +3,9% au second semestre, bénéficiant principalement des acquisitions récentes en Asie-Pacifique (CSR en Australie), en Amérique du Nord (Bailey et Building Products of Canada) et dans la chimie de la construction, avant même l'entrée en consolidation de Cemix (mi-janvier 2025) et FOSROC (courant février 2025). 

L'optimisation du profil du groupe se poursuit également avec l'effet des cessions, notamment dans la distribution (Royaume-Uni), la canalisation avec l'activité d'évacuation pour les bâtiments (PAM Building), la transformation du vitrage, l'isolation en mousse (Royaume-Uni) et l'activité de barrières et terrasses (Etats-Unis). A données comparables, le chiffre d'affaires baisse de -3,6% sur l'année, avec comme prévu une nette amélioration séquentielle entre le premier semestre (-4,9%) et le second semestre (-2,3%), qui a été marqué par une activité stable ou en croissance dans tous les segments hormis l'Europe, encore affectée par un environnement difficile dans la construction neuve, notamment en France.

Les prix du groupe s'inscrivent à -0,6% sur l'année et -0,3% au second semestre, permettant de générer un écart prix-coûts positif sur l'année et légèrement positif au second semestre, grâce à une grande rigueur d'exécution et à la réduction de certains coûts de matières premières et d'énergie en 2024. Les volumes se replient de -3% sur l'année, en amélioration séquentielle entre le premier semestre (-3,9%) et le second (-2,0%), en ligne avec les perspectives annuelles du Groupe. 

Le résultat d'exploitation atteint 5 304 millions d'euros, ce qui constitue un nouveau record à taux de change comparables (taux 2023). La marge d'exploitation atteint également un nouveau record pour s'établir à 11,4% en 2024 (contre 11% en 2023). Malgré un environnement difficile en Europe, tous les segments affichent une progression ou une stabilité de la marge, reflétant la force du positionnement stratégique et la très bonne performance opérationnelle du Groupe. 

Le résultat net courant atteint un record et progresse de +1,7% à 3.474 millions d'euros, avec un taux d'impôt sur le résultat net courant à 24%. Les investissements industriels s'établissent à 2.049 millions d'euros. Le groupe a ouvert 24 nouvelles usines et lignes de production, concentrées sur les marchés en croissance structurelle forte de l'Amérique du Nord, l'Asie et les pays émergents, ainsi que de la chimie de la construction. Le cash flow libre atteint un nouveau record à 4 031 millions d'euros. Le taux de conversion reste stable à 62%, avec notamment une très bonne gestion du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) d'exploitation qui s'élève à 12 jours de chiffre d'affaires à fin 2024 contre 13 jours à fin 2023. Avec 14,3% en 2024, le ROCE permet une forte création de valeur pour les actionnaires.

Cotation

Plus des 2/3 du résultat d'exploitation pro forma sont désormais réalisés dans des zones géographiques à forte croissance : Amérique du Nord, Asie et pays émergents. 

Le rendement total à l'actionnaire (TSR) est de 32% en 2024. Le dividende proposé est de 2,20 euros (+5%) au titre de l'exercice 2024. Le programme de rachat d'actions a été réalisé avec un an d'avance, le nouvel objectif est de 400 M€ pour 2025. 

Perspectives 2025 

Le groupe vise une marge d'exploitation supérieure à 11%.

Benoit Bazin, Président-Directeur Général, a déclaré : "L'année 2024 marque une nouvelle fois le succès du nouveau profil de Saint-Gobain, le Groupe réalisant une très bonne performance opérationnelle malgré un environnement macroéconomique contrasté. Le déploiement auprès de nos clients de notre offre complète de solutions durables et innovantes, ainsi que notre organisation locale focalisée sur la performance, nous ont permis d'enregistrer de nouveaux records de résultats. Au cours des douze derniers mois, Saint-Gobain a également finalisé quatre acquisitions emblématiques, parfaitement alignées avec notre stratégie de leader mondial de la construction durable et situées dans des zones structurellement à forte croissance : CSR en Australie, Bailey au Canada et, dans la chimie de la construction, Cemix au Mexique et FOSROC en Inde et au Moyen-Orient. Je suis une nouvelle fois très reconnaissant de l'engagement et du talent de tous nos collaborateurs, qui font les succès du Groupe. Je suis confiant que 2025 sera une nouvelle année de succès pour Saint-Gobain, grâce à la bonne dynamique de la plupart de nos régions et une reprise progressive en Europe de l'Ouest, ainsi qu'à la bonne intégration de nos récentes acquisitions. Dans ce contexte, le Groupe vise en 2025 une marge d'exploitation supérieure à 11,0%, au-delà de l'objectif initial de son plan stratégique. Après le succès du plan "Grow & Impact", nous partagerons, à l'occasion de notre journée investisseurs le 6 octobre prochain, les nouvelles ambitions du Groupe reflétant la poursuite de notre stratégie de leader mondial de la construction durable et notre agenda de croissance et de surperformance.

Boursier.com

jeudi 20 février 2025

Saint-Gobain propulse une campagne publicitaire créée avec l’IA sur la ville de 2050

Saint Gobain, leader des matériaux de construction, innove avec une campagne publicitaire sur la ville de demain réalisée avec l’intelligence artificielle. La campagne utilise la manière dont quatre artistes aidés par l’intelligence artificielle (IA) imaginent l’urbanisme de 2050. Les films sont visibles sur les médias sociaux YouTubeLinkedInFacebookInstagram et TikTok

Pour Saint Gobain, les villes doivent répondre à la croissance démographique, à l’urbanisation, à l’impératif d’avoir des logements décents, et s’adapter au réchauffement climatique ainsi qu’à la raréfaction des ressources.

Quatre artistes spécialistes de l’IA sont intervenus


Pour cette campagne, Saint-Gobain collabore avec l’agence heaven afin de solliciter quatre artistes spécialistes de l’intelligence artificielle, Hedy Magroun, Aurélien Pakula, Stéphane Munnier et Sandramaria Schweda. Ils ont imaginé les villes de 2050 sur la base d’éléments de contexte fournis par Saint Gobain.

 

La campagne s’intitule « Les 7 portes vers le futur ». Elle propose un voyage immersif à travers différentes villes du monde, illustrant comment les solutions de Saint-Gobain s’adaptent aux réalités locales. Le logo de Saint-Gobain, composé de sept bâtiments emblématiques, s’anime et transporte le public dans sept visions du futur.

On se retrouve dans des éco-quartiers européens, au pied de gratte-ciel en Afrique de l’Ouest, au sein des villes insulaires du Pacifique, dans une Floride résiliente face aux aléas climatiques, dans le futurisme de Dubaï, à Mexico, avec la mobilité durable réinventée, et enfin dans l’urbanisme moderne et connecté de Shanghai.

Un film commenté par les experts de Saint Gobain


La campagne est une collaboration entre artistes et experts. Elle se déroule en deux phases. Il y a d’abord un film master qui assemble les créations des quatre artistes spécialisés dans l’lA et synthétise leurs visions artistiques de villes et des constructions durables et futuristes. Puis il y a sept « Reacts », ces vidéos commentées. Saint-Gobain fait ainsi réagir quatre de ses propres experts, qui sont architecte, designer, expert en expérience utilisateur et marketing. 

Ces spécialistes de Saint Gobain confrontent la vision de l’IA et leurs connaissances du secteur, de ses innovations, des tendances et des réalités du terrain. Leurs réactions sur l’opportunité et la faisabilité des images réalisées par l’IA apportent un éclairage sur ce que peut être la ville de demain en fonction des conditions locales. 


La revue du digital

Du rêve à la réalité...Va pas falloir traîner...


mercredi 19 février 2025

La semaine de 4 jours : l'Islande a testé pendant 6 ans, et voici les résultats

L'Islande, pionnière de la semaine de quatre jours, tire un bilan positif après six ans d'expérimentation. Cette initiative audacieuse a transformé le monde du travail dans ce pays nordique. Quels enseignements peut-on tirer de cette révolution du temps de travail ? Étudions comment l'Islande a réussi à concilier productivité et bien-être des employés.

En 2019, l'Islande faisait sensation en adoptant la semaine de quatre jours. Six ans plus tard, les résultats de cette expérience novatrice s'avèrent très encourageants. Ce changement radical dans l'organisation du travail a non seulement maintenu la productivité, mais a également amélioré la qualité de vie des Islandais. Plongeons dans les détails de cette révolution du temps de travail qui pourrait inspirer d'autres nations.

Une transition en douceur vers un nouveau modèle de travail

L'aventure islandaise de la semaine de quatre jours a débuté en 2015 par une phase pilote impliquant environ 2 500 travailleurs. Face au succès retentissant de cette initiative, le projet s'est officialisé en 2019. Aujourd'hui, près de 90 % des employés islandais bénéficient d'une semaine de travail réduite à 36 heures, sans perte de salaire.


María Hjálmtýsdóttir, enseignante et militante, témoigne : « La réduction du temps de travail a profondément transformé ma vie familiale. Pour la grande majorité des Islandais, la semaine de 36 heures se traduit par moins de stress, une satisfaction accrue au travail et plus de temps pour profiter de la vie ».

Cette transition s'est opérée sans heurts, en partie grâce à l'adaptation naturelle de la génération Z, habituée à l'environnement numérique. Les craintes initiales concernant une éventuelle baisse de productivité se sont rapidement dissipées, laissant place à un enthousiasme généralisé.

L'apport primordial de la technologie dans le succès islandais


Le gouvernement islandais a joué un rôle clé dans la réussite de ce projet en investissant massivement dans les infrastructures numériques. L'île bénéficie aujourd'hui de l'une des connexions internet les plus performantes au monde, y compris dans les zones rurales. Cette robustesse technologique a permis de soutenir efficacement le télétravail et de maintenir un haut niveau de productivité malgré la réduction du temps de présence au bureau.

Contrairement à d'autres pays comme la Belgique, où la semaine de quatre jours implique une compensation des heures non travaillées par des journées plus longues, l'Islande a choisi de maintenir les salaires et les conditions de travail inchangés. Cette approche audacieuse a été rendue possible grâce à une politique volontariste de numérisation des entreprises et des services publics.

La génération Z, ayant grandi dans un monde connecté, s'est parfaitement adaptée à ce nouveau mode de travail, favorisant de ce fait une transition en douceur vers la semaine de quatre jours. Cette synergie entre technologie et flexibilité du travail a contribué de manière significative au succès de l'expérience islandaise.

Des bénéfices multiples pour la société islandaise


L'impact de la semaine de quatre jours dépasse largement le cadre professionnel en Islande. Les citoyens rapportent une amélioration significative de leur qualité de vie, avec plus de temps pour leurs loisirs, leurs familles et leurs amis. Le stress lié aux contraintes horaires a considérablement diminué, contribuant à un sentiment général de bien-être et d'épanouissement.


Un aspect particulièrement remarquable de cette expérience est la promotion d'une plus grande égalité des genres. En encourageant les hommes à s'investir davantage dans la vie familiale, la semaine de quatre jours a permis un meilleur partage des responsabilités domestiques et parentales. Libérés des contraintes horaires traditionnelles, les pères ont pu consacrer plus de temps à leurs enfants et participer activement aux tâches ménagères.


Les rapports islandais valident que la productivité est restée stable, voire a augmenté dans certains secteurs. L'amélioration de la santé mentale des travailleurs, un aspect crucial mis en avant par la génération Z, apparaît comme l'une des clés de ce succès. La réduction du stress, combinée à une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie privée, a eu un impact positif significatif sur le bien-être et la performance des employés.


L'expérience islandaise de la semaine de quatre jours atteste qu'il est possible de repenser notre rapport au travail pour créer une société plus équilibrée et épanouie. En plaçant le bien-être des individus au cœur de ses priorités, l'Islande a ouvert la voie à un modèle de travail plus humain et durable, susceptible d'inspirer d'autres nations à suivre son exemple.




vendredi 7 février 2025

Davos 2025 : Benoit Bazin, président-directeur général de Saint-Gobain, parle des fusions-acquisitions dans le secteur de la construction

Le président-directeur général de Saint-Gobain, Benoît Bazin, écarte l'impact potentiel des tarifs douaniers du président Donald Trump, affirmant qu'il voit toujours des opportunités de croissance en Amérique du Nord. Il s'est entretenu avec Francine Lacqua de Bloomberg TV en marge du Forum économique mondial 2025 à Davos, en Suisse.


La vidéo ici

Zonebourse

mardi 14 janvier 2025

Elections TPE : la CGT loin devant !

La CGT conforte sa place de première organisation représentative des salarié·es des très petites entreprises avec 27,64% des voix, et creuse l’écart en finissant près de 13 points devant la 2e organisation syndicale.

Pour la quatrième fois, les 5 millions de salarié·es des très petites entreprises (TPE, moins de 11 salarié·es) ont été appelé·es à voter pour les élections professionnelles du 25 novembre au 9 décembre dernier. Ces élections déterminent la capacité des syndicats à négocier au niveau des branches comme au niveau interprofessionnel. Elles définissent la composition des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI) et le nombre de conseillers et conseillères prud'homaux. 

La CGT en ressort victorieuse ! Elle conforte sa place de première organisation représentative des salarié·es des très petites entreprises avec 27,64% des voix, et creuse l’écart en finissant près de 13 points devant la 2e organisation syndicale. La CGT, ses candidates et candidats remercient les électrices et électeurs qui nous ont témoigné leur confiance. C’est un message fort envoyé en direction des pouvoirs publics et des entreprises : par ce vote, les salarié·es des TPE ont fait le choix du syndicalisme de lutte et de proximité porté par la CGT pour conquérir de nouveaux droits.

Ce vote renforce la détermination de la CGT à agir avec les salarié·es des TPE pour gagner notamment : 

Des augmentations immédiates des salaires face à une inflation devenue pour l’immense majorité insupportable ;

La 6ème semaine de congés payés ;

Un droit aux vacances, aux activités culturelles et à la pratique d’une activité sportive de qualité comme le permettent les CSE pour tous les autres salarié·es.

Ce vote est un signal d’envergure adressé au patronat et au gouvernement, d’autant qu’il se conjugue à l’annonce d’une CGT en progression de ses effectifs. Ainsi, nous proposons aux salarié.es des TPE de nous rejoindre et d’agir avec nous.

Pourtant ces élections n’ont mobilisé que 4,09% de votant·es, soit 218 926 salarié·es. La CGT dénonce les nombreux dysfonctionnements observés tout au long de ce scrutin qui ont empêché la participation. Dans un sondage dévoilé par la CGT en octobre 2024, plus de 50% des salarié·es des TPE n’étaient même pas au courant de ces élections ! 

Les pouvoirs publics n’ont pas joué leur rôle : peu d’information auprès des salarié·es, non-inscription de certain·es électeur·trices, non réception des courriers pour voter, difficultés d’accessibilité au vote en ligne... 

Depuis la suppression des élections aux conseils de prudhommes en 2014, la représentativité des organisations syndicales est définie par l’agglomération des résultats aux élections CSE et aux élections TPE.  Résultat : la participation s’est effondrée et des millions de salarié·es sont exclus du vote : les privé·es d’emploi, les salarié·es des entreprises dans lesquelles il n’y a pas de candidat·es au CSE et la grande majorité des salarié·es des TPE. La CGT appelle les pouvoirs publics à remédier à ce grave problème démocratique ! 

 La CGT appelle donc le gouvernement et le patronat à : 

  • Revoir les modalités d’organisation des prochaines élections pour les faire évoluer vers un vote sur liste avec une période de vote commune à tou·tes les salarié·es issu·es des petites et grandes entreprises, du public et du privé ;

  • Ouvrir des négociations pour faire évoluer les CPRI : elles doivent être organisées en proximité, à maille départementale et disposer de vraies prérogatives et moyens d’intervention pour les élu·es ;

  • Rétablir les élections aux conseils prudhommes.

 A Montreuil, le 20 décembre 2024

vendredi 10 janvier 2025

Le PDG de Saint-Gobain parie sur une nouvelle "année de succès"

 (AOF) - Benoit Bazin, PDG de Saint-Gobain depuis juin dernier s'est voulu optimiste à l'orée de cette année 2025, en présentant ce jeudi ses vœux à la presse, au sein du siège du groupe, dans le quartier de la Défense. L'entreprise qui regroupe 160 000 collaborateurs à travers 76 pays s'apprête à fêter ses 360 ans. Avant la publication des résultats annuels le 27 février, le dirigeant résume le crû 2024 comme une année de " succès ", " active et dense " dans un contexte géopolitique compliqué.

" Le groupe a tenu son cap ", a déclaré Benoit Bazin, glissant au passage que la marge d'exploitation annuelle de la société sera supérieure à celle de 2023 (11%).

L'action Saint-Gobain a progressé de 28% en 2024, soit la cinquième meilleure performance du CAC 40 sur l'année. " Sur les deux derniers exercices, 2023 et 2024, " Saint-Gobain se hisse en tête ", tient à relever Benoit Bazin. Au cours de l'année, 29 acquisitions ont été finalisées par Saint-Gobain contre 8 cessions. Signe de la dimension internationale de l'entreprise, deux tiers du résultat d'exploitation du groupe est réalisé en Amérique du Nord, en Asie et dans les pays émergents.

Pour 2025, dont la feuille de route pour les cinq années à venir sera actualisée au cours du second semestre, le président du conseil d'administration de Saint-Gobain parie sur une nouvelle année de succès. " L'optimisme et la confiance " seront au rendez-vous malgré " un lot d'incertitudes et de surprises ".

Boursorama

lundi 6 janvier 2025

Saint-Gobain: dans le haut du CAC40 en 2024

Signant une progression de près de 30% depuis le début de l'année, Saint-Gobain affiche à ce stade l'une des meilleures performances parmi les composantes d'un CAC40 qui présente pour l'heure un bilan négatif entre -2,5 et -3%.

Dans un contexte économique mondial tendu, Saint-Gobain réalise une performance robuste grâce à une forte demande en Amérique du Nord et en Asie-Pacifique, stimulée par l'urbanisation et la croissance des marchés de la construction', expliquait Saxo Banque.

Des acquisitions stratégiques, comme celle de Bailey, renforcent cette dynamique. Le groupe enregistre un EBITDA de 3,7 milliards d'euros avec une marge de 15%, illustrant sa résilience et sa rentabilité', poursuivait-elle dans une note parue ce mois-ci.

Parmi les séances fastes de l'année, le 26 avril a vu l'action grimper de près de 7% au lendemain d'un point d'activité trimestriel, à l'occasion duquel Saint-Gobain a assuré viser en 2024 une marge d'exploitation à deux chiffres, pour la quatrième année consécutive.

En novembre dernier, Oddo BHF a réaffirmé son opinion 'surperformance' avec un objectif de cours relevé de 95 à 110 euros pour tenir compte des données de marché, et estimant que les multiples de valorisation devraient continuer de se redresser.

Nous restons globalement convaincus que les changements des dernières années ne sont pas encore intégrés à leur juste valeur. A environ sept fois en VE/EBITDA 2025, Saint-Gobain présente un potentiel de rattrapage important', jugeait alors l'analyste.

Boursorama