Communiqué CGT préalable à la séance de négociation du 12 janvier 2018
vendredi 12 janvier 2018
Le texte patronal reçu cette semaine ne saurait être soumis à la séance de négociation du 12 janvier 2018. Purement idéologique, il est tout à la fois insuffisant et inefficace. Il est aussi très partiel. Il ne porte, en effet, que sur une définition, d’ailleurs très contestable, des besoins des entreprises en compétences.
La CGT refuse de discuter, à partir d’un pseudo pré-préambule patronal qui n’a pas lieu d’être au stade actuel de négociation de l’accord interprofessionnel.
La CGT a présenté un texte global proposant des réponses aux besoins des personnes, des entreprises, de l’économie du pays et dans le souci d’un développement équilibré des territoires. L’ensemble est fondé sur la montée en qualifications nécessaire pour répondre aux enjeux des mutations technologiques, numériques ou environnementales conjugué au droit de chacun à l’éducation permanente.
La CGT est soucieuse de gagner des évolutions positives en matière de formation pour les salariés et tous les actifs, qu’ils soient ou pas en emploi avec l’objectif de les sécuriser dans leur parcours professionnel mais aussi dans tout ce qui fait leur vie. Le futur accord doit donc créer des droits nouveaux pour les salariés.
Les échanges précédents autour de la négociation ont, pour le moment, seulement permis à chaque organisation de faire part de ses propositions.
Préparons aujourd’hui un texte d’accord ambitieux !
Confrontons les évolutions attendues en matière de formation dans l’entreprise avec les enjeux de développement des territoires et de préservation d’une société solidaire.
C’est de cette confrontation que peuvent naître des solutions débouchant sur de véritables gestions prévisionnelles de l’emploi et des compétences dans les entreprises, les branches et les territoires.
Pour que chaque entreprise puisse déterminer ses besoins en qualifications pour assurer son avenir, les programmes et dispositifs de formation à mettre en œuvre et les reconnaissances des qualifications acquises, l’accord doit prévoir de renforcer des outils tels les Observatoires prospectifs des métiers et des qualifications des branches et ceux régionaux de l’emploi et de la formation.
Pour être utiles, ils doivent être pilotés par les commissions paritaires de l’emploi (CPNE), dotés des moyens nécessaires et doivent bénéficier de financements appropriés.
A défaut de propositions crédibles, demandons-nous ce que veut vraiment le patronat dans cette négociation ?
Obtenir de nouvelles facilités pour les licenciements ou les ruptures conventionnelles ? Rendre l’individu seul responsable de sa capacité à occuper un emploi et donc de sa formation ?
La CGT veut, au contraire, aboutir à un accord qui permette aux salariés d’accéder à une formation utile et reconnue, une formation que le salariés plébiscitent, à l’instar du congé individuel de formation, le CIF, que près de 500 000 personnes ont déjà expérimenté.
Montreuil, le 12 janvier 2018
La CGT refuse de discuter, à partir d’un pseudo pré-préambule patronal qui n’a pas lieu d’être au stade actuel de négociation de l’accord interprofessionnel.
La CGT a présenté un texte global proposant des réponses aux besoins des personnes, des entreprises, de l’économie du pays et dans le souci d’un développement équilibré des territoires. L’ensemble est fondé sur la montée en qualifications nécessaire pour répondre aux enjeux des mutations technologiques, numériques ou environnementales conjugué au droit de chacun à l’éducation permanente.
La CGT est soucieuse de gagner des évolutions positives en matière de formation pour les salariés et tous les actifs, qu’ils soient ou pas en emploi avec l’objectif de les sécuriser dans leur parcours professionnel mais aussi dans tout ce qui fait leur vie. Le futur accord doit donc créer des droits nouveaux pour les salariés.
Les échanges précédents autour de la négociation ont, pour le moment, seulement permis à chaque organisation de faire part de ses propositions.
Préparons aujourd’hui un texte d’accord ambitieux !
Confrontons les évolutions attendues en matière de formation dans l’entreprise avec les enjeux de développement des territoires et de préservation d’une société solidaire.
C’est de cette confrontation que peuvent naître des solutions débouchant sur de véritables gestions prévisionnelles de l’emploi et des compétences dans les entreprises, les branches et les territoires.
Pour que chaque entreprise puisse déterminer ses besoins en qualifications pour assurer son avenir, les programmes et dispositifs de formation à mettre en œuvre et les reconnaissances des qualifications acquises, l’accord doit prévoir de renforcer des outils tels les Observatoires prospectifs des métiers et des qualifications des branches et ceux régionaux de l’emploi et de la formation.
Pour être utiles, ils doivent être pilotés par les commissions paritaires de l’emploi (CPNE), dotés des moyens nécessaires et doivent bénéficier de financements appropriés.
A défaut de propositions crédibles, demandons-nous ce que veut vraiment le patronat dans cette négociation ?
Obtenir de nouvelles facilités pour les licenciements ou les ruptures conventionnelles ? Rendre l’individu seul responsable de sa capacité à occuper un emploi et donc de sa formation ?
La CGT veut, au contraire, aboutir à un accord qui permette aux salariés d’accéder à une formation utile et reconnue, une formation que le salariés plébiscitent, à l’instar du congé individuel de formation, le CIF, que près de 500 000 personnes ont déjà expérimenté.
Montreuil, le 12 janvier 2018