L'été, saison des ruptures... Ce constat s'avère exact dans le domaine professionnel. En effet, avec 32 695 ruptures conventionnelles validées, juin 2014 fait figure de mois record. A titre de comparaison, seules 24 390 ruptures ont été enregistrées en mai 2014. Il faut remonter à juillet 2013 pour atteindre un niveau équivalent (32 449 départs).
Cette poussée s'explique par l'entrée en vigueur, le 1er juillet dernier, d'une nouvelle convention d'assurance chômage obligeant les salariés ayant touché de grosses indemnités de départ supra-légales, à patienter. Auparavant, les salariés concernés - notamment en cas de rupture conventionnelle - devaient patienter 75 jours avant de percevoir leurs allocations. Désormais, ce délai est porté à 180 jours.
La rupture conventionnelle fête son sixième anniversaire. Lancée en août 2008, elle permet à l'employeur et au salarié de rompre un contrat à durée indéterminé (CDI) d'un commun accord. Le salarié concerné a alors accès à l'assurance chômage.
Le dispositif a connu une forte croissance jusqu'en 2012, passant de 15 899 ruptures mensuelles en 2009 à 26 658 en 2012. Depuis, la hausse est plus modérée. Depuis début 2014, la moyenne mensuelle s'élève à 27 547. Fin 2013, 13% des demandeurs d'emploi indemnisés l'étaient après une rupture conventionnelle, contre 11,4% en 2011, selon l'Unédic.
http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/pic-de-ruptures-conventionnelles-en-juin_1564719.html
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