Les
IRP (Institutions Représentatives du Personnel / Les représentants
du Personnel) CGT, lors des réunions mensuelles, trimestrielles
avec la Direction demandent des embauches de personnel, afin
d'améliorer les conditions de travail des salariés, offrir un
meilleur service à la clientèle, développer le chiffre d'affaires
(et indirectement l'intéressement versé trimestriellement).
A
ces demandes, la Direction répond invariablement :
-
Il faudrait une hausse importante du chiffre d'affaires pendant
plusieurs mois, voire plusieurs trimestres pour que l'on prenne la
décision d'embaucher du personnel
-
Il faudrait être sûr de l'activité des 10 prochaines années pour
envisager des embauches.
-
Des embauches supplémentaires pourraient mettre en péril
l'équilibre financier de notre entreprise, malgré les millions
d'euros de bénéfices réalisés ces dernières années.
-
Le « coût » du travail, les charges sociales pèsent
tellement sur les comptes de l'entreprise.
-
Devoir licencier un salarié coûte tellement cher.
-Nous
devons garantir les millions d'euros que nous faisons remonter à nos
actionnaires, car nous avons besoin des actionnaires, qui nous
apportent de l'argent et si on ne leur donne pas beaucoup de sous,
ils mettront leur argent ailleurs.
Les
IRP insistent alors sur plusieurs points :
Un
client, particulier ou professionnel, qui attend sur le parc car il
n'y a pas assez de magasiniers va aller chez la concurrence et ne
reviendra plus.
Un
client, principalement des particuliers, qui ne trouvent pas de
vendeurs LSN pour les conseiller, partira sans rien acheter et ne
reviendra pas.
Toutes
ces ventes ratées (manque de personnel, rupture de stocks, prix trop
élévés par rapport à la concurrence, etc) font que le chiffre
d'affaires n'est pas atteint et que donc, il y aurait « trop de
personnel dans nos agences » et des licenciements sont opérés,
des départs à la retraite ne sont pas remplacés, entraînant une
dégradation des conditions de travail, l'apparition de risques
psycho-sociaux, de stress, de démotivation du personnel.
CGT COMASUD
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