Alors que s’ouvre le 18e congrès de l’Ugict-CGT (CGT des ingénieurs, cadres et techniciens), organisé du 20 au 23 mars à Perpignan, un sondage réalisé par Viavoice souligne le divorce des cadres avec leurs directions. L’Ugict-CGT appelle le patronat et le gouvernement à prendre toute la mesure de la situation, notamment dans la négociation sur l’encadrement ouverte en décembre 2017 et bloquée par le MEDEF.
Le fossé se creuse entre les cadres et leurs directions. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par Viavoice et qui témoigne d’une dégradation de la situation par rapport au précédent baromètre Ugict.
En l’espèce, une majorité d’entre eux (62%) considèrent que leur charge de travail a augmenté tandis que 46% déclarent travailler plus de 45 heures hebdomadaires. Ce temps de travail entre en décalage avec leurs rémunérations comme 59% d’entre eux le pensent, notamment chez les cadres de la fonction publique (70%).
Par ailleurs, les cadres souhaitent de nouveaux droits associés à leur statut, plébiscitant le droit de refus, d’alerte et d’alternative (90%), le droit effectif à la déconnexion (89%) et pour une égalité professionnelle femmes/hommes en matière de déroulement de carrière et de rémunération (94%).
Ainsi, l’Ugict-CGT appelle le patronat et le gouvernement à prendre toute la mesure de la situation et à y apporter enfin les réponses qui s’imposent, notamment dans la négociation sur l’encadrement ouverte en décembre 2017 et bloquée par le Medef.
Pour plus d’informations, l’Ugict a mis en ligne un site dédié qui contient des décryptages, des vidéos explicatives, ainsi qu’une série de propositions et d’outils militants.
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