LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :
mercredi 28 juillet 2021
lundi 19 juillet 2021
Saint-Gobain continue de s'alléger dans la distribution : goodbye Graham
Saint-Gobain : vers une cession de Graham
Saint-Gobain a signé des accords en vue de la cession de Graham, son activité de distribution spécialisée en plomberie, sanitaire et chauffage au Royaume-Uni. Avec environ 130 points de vente et 840 employés, elle a généré un chiffre d'affaires d'environ 260 millions d'euros en 2020.
La majorité des points de vente, ainsi que la marque Graham et le nom du site internet sont cédés à UK Plumbing Supplies et un nombre plus restreint de points de vente sont cédés à Wolseley.
Ces opérations devraient être finalisées dans les prochaines semaines et s'inscrivent dans la stratégie de poursuite de l'optimisation du portefeuille de Saint-Gobain,visant à améliorer le profil de croissance et de rentabilité du groupe.
Capital le 13/07/2021
Une opération qui s'effectue presque dix ans jour pour jour après la cession par Wolseley de l'enseigne Brossette à Saint-Gobain.
dimanche 11 juillet 2021
Construire des alternatives au capitalisme
Du 14 au 19 juin s'est tenu le Forum syndical international des transitions écologiques et sociales. En vue de la COP 26, il a adressé un appel unitaire à l’ensemble des forces sociales engagées dans la construction d’une transformation écologique et sociale.
9 000 personnes inscrites pour suivre à distance les 19 ateliers organisés pendant six jours par plus de 130 organisations venues des 5 continents, dont la CGT.
Le nombre d'inscriptions dit à lui seul l'intérêt et les attentes suscités par l'intitulé de la conférence.
- Comment assurer une transition juste ?
Aujourd'hui, les plans de relance financés par de l'argent public se multiplient. Comment veut-on que notre argent soit utilisé ? Le mouvement syndical est aujourd'hui face à une alternative : se battre pour une reprise ancrée sur des changements profonds et systémiques ou se concentrer sur la protection des emplois dans le cadre du système capitaliste.
La réponse du Forum syndical des transitions écologiques et sociales est très claire : les plans de transition écologique et sociale doivent mettre l'humain et la planète au cœur de leur projet.
Pour être pertinents, ils doivent s'élaborer à partir des connaissances et savoir-faire de tous les travailleurs. Si la réorientation nécessaire vers des énergies renouvelables et des processus neutres en carbone auront des effets sur l'emploi, les travailleurs des secteurs concernés ne doivent pas payer les coûts de choix que nous devons faire collectivement.
- Les multinationales font obstacle à la mise en place d'une transition sérieuse, souvent avec la complicité des gouvernements.
Une maîtrise publique de la production et des activités qui ont un impact sur l'environnement est nécessaire à la préservation de l'intérêt général, ainsi que la propriété publique des ressources et de l'énergie, surveillées par le contrôle démocratique.
- À problèmes systémiques, solutions systémiques.
Les pouvoirs publics doivent planifier une réponse globale aux crises climatiques et sociales. Sur tous les continents, ce changement de cap passera par un renouveau démocratique.
Partout, les plans de relance doivent s'accompagner de critères de conditionnalité stricts. Des règles environnementales et sociales contraignantes au service du bien-être social et environnemental doivent être rendues effectives.
Le forum a abouti à un appel commun pour faire entendre la voix des travailleurs en lutte sur les fronts social et écologique lors de la COP 26 qui aura lieu à Glasgow en novembre prochain.
Les alliances et échanges des organisations qui luttent pour l'accès de tous au bien-être social et environnemental doivent se renforcer pour parler des alternatives avec plus d'autorité.
jeudi 1 juillet 2021
Décocéram passe sous pavillon Point.P
Le 1er août 2021, les deux enseignes de SGDB France ne feront plus qu’une. Ce rapprochement donnera naissance « au premier réseau national de distribution de carrelage et revêtements » avec près de 190 showrooms sur l’ensemble du territoire.
Nous vous l’avions annoncé en mars 2021. Et bien, la chose est entendue. Au 1er août prochain, Point.P et Décocéram, deux enseignes de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, se marieront. « Dans les faits, c’est une intégration de Décocéram dans Point.P », précise Nicolas Godet, directeur général adjoint de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, en charge des enseignes Point.P et Décocéram. Cette « intégration » a pour objectif de construire « le premier réseau national de distribution de carrelage et de revêtements de sol de France ». Et il sera sous pavillon Point.P
Numériquement
parlant, c’est le cas. Ce nouveau réseau comptera 188 points de
vente dédié au revêtement de sol sur l’ensemble du territoire
français. D’un côté les 130 agences de Point.P équipées de
salles d’exposition, et de l’autre, les 58 agences de Décocéram.
Et avec cinq plateformes logistiques (les trois de Point.P dédiées
au revêtement et les deux de Décocéram), le réseau disposera
d’une puissance de stockage et d’approvisionnement de premier
ordre sur ce marché, un euphémisme, pour ne peux dire la plus
imposante.
Un NPS de 55
Mais c’est loin d’être suffisant pour la filiale de Saint-Gobain. Car l’objectif affiché de Nicolas Godet est de détenir le même niveau de parts de marché que Point.P possède dans la région Ouest (Bretagne et Pays de Loire selon la nomenclature maison) sur cet univers métier. « Elles sont très fortes et je désire atteindre le même standard sur l’ensemble des régions. Tout comme pour le net promoter score (NPS) : 55 partout en France. » Pour y parvenir, il veut capitaliser sur les points forts de chacune des deux enseignes.
Il
veut s’appuyer sur la notoriété auprès du grand public (elle est
de 65 %) et la couverture nationale de Point.P, et sur le dynamisme
commerciale et l’expertise de spécialiste de Décocéram. « Elle
a été une des premières enseignes, si ce n’est la première, à
commercialiser une gamme de carreaux de très grands formats,
explique-t-il. Elle dispose d’un CRM dédié à la prescription au
niveau national, d’une animation de réseau centralisée, d’un
service de rappel de devis, d’une newsletter, La Palette, dont nous
allons étendre la diffusion. Nos deux réseaux sont très
complémentaires et nous maintiendront toutes les agences. »
Transition douce
Il veut aussi mutualiser. Les équipes seront réunies dans une filière revêtement avec la création d’un bureau national qui gèrera la logistique, l’animation et évidemment l’offre. « La cartographie produit est différente entre les deux enseignes, poursuit-il. Nous allons élargir le périmètre de vente de l’un et de l’autre. L’offre sera plus large et plus présente en showroom. » Elle comptera plus de 80 000 références de carrelage mais également du parquet, stratifiés, vinyles, lambris…
Toutefois,
il n’est pas simple de marier deux enseignes, bien qu’elles
appartiennent au même groupe. En effet, l’axiome 1 + 1 = 2 n’est
pas toujours démontré dans le monde de l’entreprise. Seul le
temps établira l’avantage concurrentiel de cette nouvelle
stratégie. En tout cas, elle est bien accueillie par les salariés
et les instances de représentation du personnel des deux entreprises
concernées. « Le Comité social et économique a donné un avis
favorable à ce rapprochement et à la disparition de Décocéram,
relate Nicolas Godet. Et j’en suis très heureux. La transition se
fait de manière douce, sans de big-bang, avec le soutien de
Christophe Callon. » Ce dernier, créateur du réseau Décocéram en
2011, quittera ses fonctions de directeur général de l’enseigne
le 1er août prochain pour se lancer dans l’entreprenariat. Une
autre vie qui s’ouvre…
Guillaume Fedele, le Moniteur 24/06/2021