LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :
lundi 27 décembre 2021
mardi 21 décembre 2021
"Les augmentations de salaires c'est maintenant" réclament les salariés partout en France.
Vers une nouvelle hausse du SMIC ? Si le groupe d’experts continue de prôner l’austérité, le gouvernement s’apprête à accorder un léger coup de pouce pour coller à la hausse des prix. Un geste symbolique alors que les négociations sur les salaires dans les branches sont au point mort. Mais, dans les entreprises, cela n’arrête pas les salariés qui réclament des augmentations.
“Les salaires vont augmenter” a promis le président du Medef. Si un cabinet de conseil spécialisé sur la question estime une augmentation des salaires de 2,36% en moyenne en 2022, la réalité est toute autre.
Alors que s'ouvrent les négociations annuelles obligatoires, les propositions patronales, indécentes rapportées aux résultats des entreprises ne couvrent même pas les hausses des prix.
À cela s’ajoute, dans certains secteurs, le sentiment d’un manque de reconnaissance des efforts produits depuis le début de la crise. Aussi, la liste des salariés en grève pour de meilleures rémunérations ne cesse de s’allonger dans tous les secteurs d’activité :
Chez Arkema, le leader de la chimie des matériaux, la direction a avancé 1,7% pour les augmentations générales alors que le chiffre d'affaires devrait atteindre près de 9 milliards d'euros cette année.
Chez Dassault Aviation, qui vient de signer le “contrat du siècle” de 14 milliards d'euros, la direction a offert généreusement 1,6% d’augmentation générale.
Conditions de travail, temps de travail, salaires, les raisons ne manquaient pas chez Tipiak où les salariés ont débrayé après le versement d’une prime exceptionnelle au PDG d’un demi-million d’euros.
C’est après l’échec des NAO que les salariés de Leroy Merlin ont entamé un mouvement de grève. Après 14 jours de mobilisation, ils ont obtenu une revalorisation pour les bas salaires de 4 %, soit une augmentation mensuelle de 65 euros.
Les fonctionnaires réclament eux aussi des revalorisations salariales. Car si les ministres demandent aux entreprises d’augmenter les salaires, l’Etat est loin de donner l’exemple alors que le point d’indice est gelé depuis 10 ans. La reconnaissance de l’engagement et des compétences des agents de la fonction publique, encensée avec la crise sanitaire, ne passera pas par une revalorisation des salaires des agents.
En effet, le gouvernement vient de refuser de dégeler le point d’indice des 5,4 millions de fonctionnaires dont la rémunération s’érode au fil des ans. Selon l’Insee, de 2009 à 2019, elle a diminué de 0,7 %. La colère grandit.
Ainsi, face au gouvernement qui a décidé de privilégier les augmentations catégorielles, les syndicats de la Sécurité sociale, qui appelaient à la mobilisation lundi 13 décembre, réclament unanimement des augmentations collectives par la hausse du point d’indice.
Avec la multiplication des luttes dans les entreprises et les avancées obtenues, la CGT n’entend pas lâcher la pression. D’autant qu’ après plusieurs mois d’incertitudes, la reprise de la croissance et les difficultés de recrutement ont fait évoluer le rapport de force.
La CGT porte ainsi l'exigence d'ouverture de négociations salariale dans toutes les entreprises et réclame une augmentation nette et claire du SMIC, le dégel du point d’indice pour rattraper les pertes et la revalorisation automatique des minimas de branche à chaque hausse du SMIC.
jeudi 16 décembre 2021
Saint-Gobain sort de la distribution spécialisée en plomberie, sanitaire et chauffage au Royaume-Uni
Saint-Gobain a signé des accords en vue de la cession à Wolseley UK de trois de ses quatre dernières enseignes de distribution spécialisées en plomberie, chauffage et sanitaire au Royaume-Uni : Neville Lumb, DHS et Bassetts. La finalisation de ces transactions est prévue début 2022
mercredi 1 décembre 2021
Comité de groupe SGDBF du 18 novembre 2021
Alerte sur la gestion des compétences chez Saint-Gobain
La réindustrialisation de la France est un enjeu
national. La sauvegarde des activités et des métiers de Saint-Gobain est au
centre de la responsabilité sociétale du groupe. Aucune construction n’est
durable sans emploi, et tout particulièrement industriel.
A la lecture du rapport de l’expert du comité de
Groupe de novembre 2021, la gestion des compétences est incontournable et
urgente pour toutes les activités du groupe : son absence interpelle.
Comment ne pas entendre les multiples alertes et
relances des Institutions représentatives des salariés ? Comment
transmettre les compétences sans un vrai dialogue social ?Comment gérer les
compétences sans classification à jour et sans la maîtrise des outils de
gestion ressources humaines ?
La difficulté à lancer de nouveaux équipements,
la dégradation de la productivité industrielle et du service ne sont-elles pas
le reflet de compétences insuffisamment développées, insuffisamment transmises
?
Nous constatons la dégradation de la santé et de
la sécurité des salariés : le manque de compétences et de formation ne
participe-t-il pas à cette situation ?
Pourquoi un groupe qui a « 30 ans de croissance
devant lui » ne se donne-t-il pas les moyens de préserver son savoir-faire, ses
compétences et aussi ses emplois ?
Les ambitions de croissance du chiffre d'affaire
et du résultat opérationnel doivent passer par cette gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences. Avec un dialogue social
responsable et transparent, dans le respect des principes de comportements et
d’actions, nous vous proposons de :
- Constater les urgences
et les priorités, anticiper les départs et les besoins liés aux investissements
- Travailler sur les
écarts affichés dans le rapport d’expertise du comité de groupe
- Remettre des
ressources en pédagogie dans les formations métier
- Améliorer
l’attractivité de nos métiers afin d'avoir et de conserver les compétences
- Organiser la
transmission des compétences avec les IRP et les salariés
Les objectifs de
performances financières passent par une maitrise de toutes les composantes de
la chaine de valeur. Vouloir rester leader en construction durable serait
illusoire sans une gestion des compétences pérenne et de qualité.
Dans ce cadre nous
voulons négocier un accord de Gestion des Emplois et des Parcours
Professionnels et la Mixité des Métiers en phase avec les enjeux et le déployer
réellement dans chaque entreprise.
Au-delà de cette
négociation, quelles actions comptez-vous mettre en oeuvre pour traiter ces
sujets urgents dans les sociétés du groupe dès 2022 ?
Vos élus CGT