LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :
Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :
POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage
Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !
Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.
L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.
Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.
« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)
mercredi 3 octobre 2012
La rupture conventionnelle, trop belle pour être honnête ?
Cette sortie d’emploi « à l’amiable » entre patron et salarié est en vogue. Des syndicats dénoncent un licenciement déguisé.
Aujourd’hui, près d’un employé sur dix quitte son emploi par rupture conventionnelle.
Le succès s’appuie sur la simplicité de la procédure, décrite en détail sur le site du ministère :
un rendez-vous a lieu entre le patron et l’employé, qui est assisté d’un conseiller ;
l’accord est signé, suivent quinze jours de réflexion, puis la direction du travail a quinze jours pour l’homologuer ;
passé ce délai, en l’absence de refus, la rupture est acceptée.
La CGT n’a pas signé l’accord. Maurad Rabhi, secrétaire confédéral, est catégorique :
« On avait suffisamment de dispositifs réglementaires. Je ne vois pas pourquoi on en rajouterait un qui faciliterait le licenciement. »
Il en est convaincu, la baisse des plans sociaux constatée en 2010 (-50% selon le ministère du Travail) « est étroitement liée à la hausse des ruptures
Pour une entreprise, l’intérêt de recourir à une série de ruptures conventionnelles plutôt qu’à un plan social, c’est de faire l’économie du reclassement et de la formation, mais c’est aussi la possibilité de licencier en pleine santé financière
Une façon de se débarasser des plus âgés ?
Première catégorie visée : les seniors. Il est vrai que les chiffres publiés par le ministère du Travail ont de quoi rendre perplexe : plus de 17% des salariés de grandes entreprises (plus de 250 employés) âgés de 58 ans et plus ont rompu, en 2010, leur contrat de cette manière.
Pourquoi les employés donnent-ils leur accord ?
L’employé peut être assisté par un délégué syndical, mais il pense parfois qu’il n’en a pas besoin. Le cas de figure des très petites entreprises est problématique : 14,9% de leurs ruptures sont conventionnelles. Or, comme il n’y a pas de délégué syndical, les employés sont souvent assistés par un collègue qui n’en sait parfois pas plus que lui, malgré la liste des conseillers compétents que l’on propose en préfecture.
Facile de convaincre un salarié
Il y a plusieurs manières de convaincre un employé de partir
Le recours aux prud’hommes est très difficile, mais surtout, il est rarement souhaité. Souvent, les personnes ne veulent même pas entamer une procédure : « Qui veut retourner dans une boîte où ça va mal ? »
Sans aller jusque-là, le simple rapport employé/employeur rompt d’emblée l’égalité des parties qui négocient la rupture. Au moment de la signature, il existe toujours un lien de subordination entre eux.
La CGT, elle, demande le retrait. Mais à défaut, elle a une proposition : que l’entreprise verse de deux à douze mois de salaire à Pôle emploi (en fonction de l’âge de l’employé), si jamais celui-ci en vient à demander les allocations chômage. Ce serait une manière de revenir aux intentions premières de la rupture conventionnelle, la mobilité des employés, tout en renflouant les caisses de l’assurance-chômage.
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