En préambule un petit rappel sur la situation lors de l'apparition du covid 19 mi mars : à travers une vidéo notre direction nous annonçait que notre entreprise avait reçu le label "utilité publique" et qu'il était de notre devoir de maintenir coûte que coûte une activité vitale aux entreprises essentielles au fonctionnement minimum de la nation France.
En quelques dizaines d'heures c'est le grand chamboulement : les sièges, les bureaux et les cellules diverses se vident et ne demeurent rapidement plus que les personnes jugées vitales (quelques fonctions supports et la plupart du personnel commercial qui fait vivre les agences au quotidien et jugé aptes pour l'occasion à gérer cette situation de crise inédite).Au début, sans protections, les salariés présents ont maintenu le lien et assurés les fonctions vitales essentielles de nos activités. Sous la pression constante de la CGT les protections indispensables sont arrivées petit à petit sur les agences.Des activités au demeurant chargées avec du personnel réduit au strict minimum : mise en place des sas, process covid en tous genres, parcours clients, paytweak, port du masque, de la visière, lavages et nettoyages incessant des divers objets du quotidien, le H+2, le fameux welcommer...et bien sûr des clients à servir avec un virus mortel potentiellement pas loin.
Une joyeuse cacophonie version "fin du monde" avec un personnel de terrain confronté à un immense stress permanent.Aux instants les plus critiques le président Macron évoquait une situation de guerre tandis que notre direction annonçait sur être fière du courage et du sang froid de ces héros du quotidien, défenseurs de la première ligne.Depuis la majorité des salariés ont connu une reprise graduelle du travail. L'entreprise se dirigeant vers un retour à des conditions de travail plus traditionnelles.Au cours de cette reprise les membres de la CGT ont évoqué à la direction leurs désirs de voir les travailleurs jugés vitaux récompensés financièrement par une prime covid-19.Après de brefs échanges sur la question la décision du dernier étage tombe : "La santé ne se monnaie pas !!!". Le mot d'ordre général sur la conduite à tenir est donné
dans les diverses enseignes : pas de prime covid...Les membres de la CGT remerciement le personnel qu, durant cette période difficile,i a su maintenir l'activité minimale au sein de notre entreprise.
Les membres de la CGT signalent aussi le manque de considération et d'humanisme de la direction envers ses salariés. Encensés comme des héros.... traîtés comme des malpropres.
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