En cette période de fin d'année qui approche à grands pas la CGT a souhaité revenir sur quelques faits qui ont marqué cette "mémorable" année 2020.
Janvier février :
Le soleil brille (où à peu près) sur l'univers de DSC et plus généralement sur le monde. Exception faite dans un lointain coin de Chine où la apparemment ça aurait plutôt mal tourné. On était loin d'imaginer que, tapi dans l'ombre, un virus allait frapper l'ensemble de la planète en quelques semaines.
Mars : apparition du Co...quoi...Du Covid...Au tout début personne ne sait grand chose si ce n'est que c'est potentiellement mortel. L'état annonce le confinement et c'est l'alerte rouge qui sonne chez DSC !!! Les femmes et les enfants d'abord !!! Le gouvernement met en place en urgence le chômage partiel et de nombreux salariés se retrouvent tristement confinés chez eux. Les consignes de la direction sont claires : il ne doit subsister que le personnel jugé essentiel au fonctionnement de l'entreprise : quelques fonctions supports et le personnel commercial de terrain (exposé à un virus potentiellement mortel).
Le gouvernement évoque la possible mise en place d'une prime Covid pour les salariés jugés indispensables au fonctionnement vital de l'économie. Notre entreprise est reconnu comme telle.
On ne sait trop comment les choses vont évoluer. Sur place il faut des masques... On en a pas...Les procédures s'enchaînent et la période est épuisante pour le personnel en place.
Avril-mai :
Le choc des premiers jours s'estompe peu à peu. Le chômage partiel est généralisé, le télétravail se met doucement en place, les salariés consomment leurs RTT... L'effondrement commercial des premiers jours (20% d'une activité normale) laisse peu à peu place à une reprise graduelle au fil des semaines. L'activité passe rapidement à 40% puis 60% pour atteindre 80% d'une activité normale avec un personnel de terrain fortement réduit et toujours soumis à la menace du Covid.
On pense même toucher le fond puisque la direction annonce que le versement de dividendes aux actionnaires et suspendu pour 2020.
La prime Covid est évoquée chez DSC par les élus de la CGT.
La réponse de la direction est en suspens : le dossier est à l'étude.
Juin-juillet-aout :
La reprise des salariés dans les locaux est graduelle. Le chômage partiel est toujours de mise, les salariés consomment leurs congés.
L'activité reste très soutenu pour le personnel de terrain certes mieux protégés et mieux informés mais toujours exposé au virus.
Concernant la prime Covid la décision tombe de la haute direction : "Braves salariés nous avons été sensibles à vos demandes, mais que voulez vous, la santé ne se monnaie pas. Pas de prime Covid chez DSC !!!".
Septembre-octobre :
Le monde du chauffage sanitaire est en ébullition. L'entreprise connaît une très grosse activité, dans certains endroits les CA explosent. Tout les voyant sont aux verts et l'effet d'aubaine lié au chômage partiel a joué son rôle.
Les sourires sont de retour le Rex est très bon et la tension jusque là fluctuante de nos dirigeants semble plus stable.
La CGT insiste et la réponse n'évolue pas : "Non, on vous la déjà dit pas de prime Covid !!!"
Novembre :
CA record chez DSC !!!!!
Les actionnaires ont de nouveau les yeux qui brillent : tout compte fait la distribution de dividendes concernant 2020 n'est plus gelée. Le sujet doit être discuté entre cadors !!!!
Les membres de la CGT s'interrogent :
Pourquoi la direction ne ferai t'elle pas verser directement l'argent du chômage partiel sur les comptes bancaires des actionnaires ?
Ironie mise à part, voilà une affaire à suivre....
Et sinon, toujours pas de prime Covid pour les valeureux salariés surexposés de la première ligne...
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