Déclaration
CGT CSE du 23 mars 2021
Après de nombreuses
visites des sites de l’entreprise et le retour de l’enquête
Saint-Gobain et moi, les salariés sont contents de travailler dans
l’entreprise et contents de leur rapports avec la clientèle. En
revanche, ils sont dans l’ensemble mécontents de leurs rapports
avec leur hiérarchie, particulièrement N+2 et 3.
Ils travaillent à flux
tendu. Ils ont entendu les nombreux remerciements de la direction
mais attendent des actes concrets sur la revalorisation de leur
salaire et le renfort des équipes.
Nos collègues, notamment
les premiers de cordée, sont déçus du montant de la prime de
participation. Comme on dit, c’est mieux que rien. Mais, après une
année si difficile qui a néanmoins permis à l’entreprise
d’engranger des résultats exceptionnellement importants, c’est
bien peu par rapport à 2019, d’autant que cette prime non
égalitaire privilégie une fois de plus les plus riches.
Les riches se régalent
et les bas et moyens salaires doivent se contenter encore une fois de
se serrer la ceinture ou de ne mettre qu’un peu de beurre dans les
épinards.
Allez-vous attendre que
la corde cède ?
Etant donné que notre
entreprise prône l’épanouissement du personnel, nous attendons
des actes réels et significatifs de reconnaissance et de
valorisation des salariés, entre autres en ouvrant des négociations
sur la prime Macron.
Interventions
sociales diverses :
- passage
de l’échelon A à l’échelon B après 3 ans au A et
au même poste. Nous avons fait remonter des cas qui n’avaient pas
bénéficié de cette disposition.
- application du jour
de congé supplémentaire pour les salariés de 55 ans et plus ayant
moins de 20 d’ancienneté. Régul du compteur de congés
en cours.
- régularisation de
primes chauffeurs site de
Pamiers.
- décision de
l’entreprise d’intégrer les primes
chauffeurs dans le salaire brut. Après avis des chauffeurs, nous
avons demandé le maintien de cette prime mensualisée et distincte du salaire brut de base
ou que le salaire brut de base minimum de tous les chauffeurs soit le minimum
conventionnel de son coefficient. + les 50€ de prime. En effet, si
le salarié n’est pas augmenté pendant x années il peut se
retrouver au minima conventionnel et la prime a disparu. On a connu
cela avec l’intégration du 13ème mois il y a très longtemps.
Bilan
prime vendeurs 2020 : 94 867€ pour 216 personnes sur les
222 personnes éligibles. Ce qui fait une moyenne par vendeur de
109,80€ par trimestre, on est loin des 300€ !
Interventions
pour l’amélioration des conditions de travail en
demandant le renfort des équipes, des études de postes et des
moyens pour réduire la pénibilité de certains postes de travail et
avoir une dotation suffisante et adaptée de vêtements de travail.
Interventions
pour l’amélioration de l’état des établissements et
équipements : sols des cours et hangars dégradés, racks
à changer, éclairage, chauffage inefficace ou défaillant, nouveaux
comptoirs exigus et non ergonomiques...
Indemnisation
maladie : la CGT a demandé des explications sur la perte
de salaire des collègues en arrêts maladie alors que la convention
collective prévoit le maintien à 100% du salaire net, comme si on
avait travaillé. Il semble que la direction retienne la CSG/CRDS
alors qu’elle est déjà retenu sur les IJSS perçues par
l’employeur. La réponse de la direction est que certaines régions
Point P n’appliquent pas la retenue de la CSG/CRDS de 6,70% alors
que MBM le fait. Le DRH dit qu’il va voir s’il peut supprimer
cette retenue.
Montant
de la participation : décevant par rapport aux résultats.
Nous avons à nouveau demandé à négocier une répartition de la
participation uniforme (même montant pour tous les salariés, de
l’ouvrier jusqu’au cadre) et le versement d’un supplément de
participation afin de corriger le décalage entre les bons résultats
et un montant de participation qui ne reflète pas ces bons
résultats.
Retour
enquête Saint Gobain (me@Saint-Gobain) du 8 septembre du 9 octobre
2020 : Le CSE a eu le détail des résultats par secteur
Languedoc Roussillon, Midi Pyrénées, BPE et Industrie. La
participation des salariés MBM à cette enquête est de 70% à 77%.
Selon les secteurs, les réponses sont très différenciées.
Certaines montrent un progrès par rapport aux enquêtes précédentes
notamment le fait d’être suffisamment formé(e), l’autonomie
dans son travail, l’information sur les opportunités de carrière,
l’encouragement de l’innovation et la confiance dans l’avenir
du groupe.
Mais il y a plusieurs
réponses qui interpellent comme :
- l’appréciation et
la valorisation du travail des salariés,
- l’ambiance et les
conditions de travail,
- les opportunités de
formation et de développement,
- le retour des
managers, leur soutien, leur écoute et leur investissement dans le
développement des compétences des salariés,
- la communication des
dirigeants.
En résumé : 2 secteurs
sont plus en « alerte » (négoce Languedoc Roussillon et
Industrie).
Les réponses apportées
par les salariés de ces secteurs nécessitent une prise en compte et
des actions adaptées. Nous avons
demandé à la direction quels enseignements elle tirait de cette
enquête, les actions qu’elle envisageait et avec quels moyens et
outils.
Restant à votre
disposition pour tous renseignements complémentaires, bien cordialement,
Les membres CGT du CSE
Jean Luc AURENSAN - site
d’Auch Jean Antoine CASCALES -
Tarbes
Maxime CŒUR -
Montpellier Théo COURRIERE - BPE
Toulouse/Pyr
Emma DEMENITROUX -
Toulouse Yannick DURAN - Carbonne
Christine SIADOUX - BPE
Toulouse/Pyr Valérie TRONCIN –
Narbonne
http://cgtpointpmbm.fr/