Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :
POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage
Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !
Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.
L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.
Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.
« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
Cedeo,
l'enseigne de Distribution Sanitaire Chauffage (DSC), division
sanitaire-chauffage de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France,
accélère le déploiement de son concept de showroom en région.
DSC
est offensif. La division sanitaire-chauffage de Saint-Gobain
Distribution Bâtiment France accélère le déploiement d’Envie de
salle de bain, le showroom de Cedeo. Dix nouvelles salles
d’exposition ont été ouvertes à Gournay (93), Thonon (74), Tours
(37) et Troyes (10), Aix en Provence (13), Avignon (84), Castres
(81), Evreux (27), Metz (57), Pau (64). Avec ses ouvertures, Envie de
salle de bain renforce sa présence et compte aujourd'hui 190 showrooms..
Sur
une surface moyenne de 264 m², ces nouvelles salles d’expo
invitent, d'après le communiqué, « particuliers et
professionnels à vivre un parcours unique et inspirant dans
l’univers de la salle de bain. Regroupant les étapes d’une
expérience client réussie, ils associent styles et solutions
d’aménagement et apportent un complément essentiel à la richesse
informationnelle, commerciale et interactive du site internet et du
catalogue de l’enseigne ».
C'est devenu une habitude. Le même acteur, Vincent Lindon, et toujours des hommes et des femmes au bord de la crise de nerfs. Après la Loi du marché et En guerre, Stéphane Brizé poursuit son exploration de la déshumanisation du travail avec Un autre monde, le segment le plus réussi de sa trilogie. Le film fonctionne comme une sorte de friction d'un ancien et d'un nouveau monde dans laquelle un patron paternaliste se confronte à la schizophrénie du capitalisme.
Philippe Lemesle (Vincent Lindon) dirige une usine affiliée à un grand groupe états-unien. Avec sa bonhomie et son sens de l'écoute, il a su obtenir une productivité élevée des ouvriers. Et ainsi répondre aux attentes de ses employeurs sans s'aliéner le soutien de ses cadres et des syndicats. Si, en accédant à ce poste, il a profité d'une belle promotion, il y a également laissé des plumes. Accumulant les heures de labeur, délaissant sa famille, il a dû se résoudre à accepter le divorce réclamé par Anne, son épouse (Sandrine Kiberlain), à bout. Son fils Lucas (Anthony Bajon), en pleine décompensation, effectue un séjour en institution spécialisée. Dans son entreprise, Philippe agit en bon petit soldat du libéralisme. Lorsque la maison mère lui réclame une compression de 10 % des effectifs, soit une cinquantaine de salariés, il acquiesce. Avant de s'apercevoir de l'impossibilité d'entériner cette requête sans nuire à la viabilité de l'exploitation et à la santé des employés. Il imagine alors une proposition alternative.
Le cinéaste avait déjà largement fait appel à des comédiens non professionnels lors des deux premiers opus de cette trilogie du travail. Ses séquences gagnaient en authenticité ce qu'elles perdaient en technique de jeu, leur insufflant une force incroyable. Certes, il use d'un procédé similaire avec d'étonnants choix de casting. Le plus inattendu et le plus pertinent étant celui de Marie Drucker, admirable en ambitieuse patronne de la branche française. Mais il se recentre également beaucoup sur l'intime, tel le bel échange entre mari et femme, encadrés par leur avocat respectif, face au juge en charge de leur divorce. Cette volonté quasi charnelle s'incarne aussi dans le personnage perturbé du fils, Lucas, formidablement porté par le talentueux Anthony Bajon, remarqué dans la Prière, Teddy et la Troisième Guerre. Le cinéaste souligne ainsi la déflagration entraînée par un dérèglement systémique où la pression professionnelle précarise la vie familiale.
Un homme remis en cause dans ses convictions et sa logique
Contrairement aux autres personnages incarnés par Lindon - Thierry Taugourdeau, chômeur puis un agent de sécurité en hypermarché, dans la Loi du marché et Laurent Amédéo, syndicaliste, dans En guerre -, Philippe Lemesle n'a pas de problème de fin de mois. Il n'en demeure pas moins touché par un fonctionnement qui remet en cause sa probité et sa morale et fait éclater sa cellule familiale. Comme d'habitude, l'acteur est impeccable. Complexe, parfois attachant, il campe un homme contraint à des choix qui le font reconsidérer ses convictions et sa logique. Brizé, qui l'avait aussi dirigé dans Mademoiselle Chambon, déjà avec Sandrine Kiberlain, ici renversante, et dans Quelques heures de printemps, retrouve avec bonheur son comédien fétiche, devenu indissociable de son oeuvre.
Un autre monde est des trois volets le plus chorégraphié. Le plus abouti aussi. Son choix de tourner à plusieurs caméras, d'alterner des cadres soignés avec des séquences à l'épaule insuffle du rythme à l'oeuvre. Brizé explore les possibilités du cinéma, insère des réunions Zoom en forme d'écho à des prises de décision qui, tout en passant par le virtuel, n'en restent pas moins dramatiques pour les salariés concernés. La musique de Camille Rocailleux, venu du théâtre, instille à la fois de la tension et de la douceur autour de cordes et d'une voix lyrique. Le long métrage vaut par sa cinégénie mais aussi pour la qualité de son scénario - encore coécrit avec Olivier Gorce - dans un récit très documenté par des rencontres avec le psychanalyste Christophe Dejours. Cette irruption du réel dans la fiction, au coeur de la démarche du cinéaste, témoigne avec fougue et sincérité des incidences d'un dérèglement systémique sur les êtres.
Après avoir filmé les résignés, les révoltés, il s'attaque ici aux dominants. Et si leurs renoncements, bassesses et hypocrisies sont omniprésents, le cinéaste ne les diabolise pas. Il préfère judicieusement les placer face à des choix afin de mieux appréhender leur dynamique face à des décisions aberrantes dont ils acceptent ou pas d'être l'un des maillons.
Le
groupe de matériaux de construction a bénéficié d'un afflux
massif d'argent public dans le monde entier, venant de plans de
relance destinés à financer la rénovation du bâti et l'isolation
thermique. Il devrait encore connaître une année faste.
Saint
Gobain table sur une nouvelle année fructueuse. Le groupe de
matériaux de construction s'est déclaré mercredi 12 janvier "très
confiant sur ses perspectives 2022" après avoir traversé en
2021 "la meilleure année de son histoire" - qui remonte
aux manufactures créées par Colbert - "en termes de croissance
et de résultat". Le secteur de la construction doit à la fois
relever "le défi du changement climatique, de la préservation
des ressources et celui de l'urbanisation rapide liée à la forte
croissance démographique dans pas mal de régions du globe", a
déclaré mercredi son directeur général Benoit Bazin lors de ses
voeux à la presse.
"Ce
sont ces mutations qui portent la croissance de Saint-Gobain",
a-t-il dit. Le groupe, dont le titre bat des records en Bourse, doit
annoncer le 24 février ses résultats annuels pour 2021. L'an passé,
comme tout le secteur du bâtiment, Saint-Gobain a bien été affecté
par pénuries, hausses de prix et disruptions de chantiers de
construction liés à la pandémie, mais il a surtout fortement
bénéficié d'un afflux massif d'argent public dans le monde entier,
venant de plans de relance destinés à financer la rénovation du
bâti existant et l'isolation thermique afin de réduire les
consommations d'énergie et engager la transition climatique.
La
nouvelle est tombée le 31 décembre. L’indice boursier parisien a
enregistré en 2021, une hausse de 29% sur l’année. Du jamais vu
depuis plus de vingt ans. Si toutes les places boursières mondiales
sont euphoriques, c’est l’indice tricolore qui affiche les
meilleurs résultats.
La
confiance retrouvée des actionnaires s’explique avant tout par le
déblocage des milliards d'aides publiques
En
2020, au cœur de la pandémie, 100 % des sociétés du CAC 40
avaient bénéficié des aides publiques (tout en supprimant près de
30 000 emplois en France). Deuis, le gouvernement a annoncé la fin
du "quoi qu’il en coûte". Mais pas pour tout le monde.
Si
la plupart des aides mises en place au printemps 2020 (prêts
garantis, exonérations de cotisations et charges, chômage partiel),
ciblaient le secteur privé dans son ensemble (donc aussi aux petites
et moyennes entreprises), les milliards d’euros dégagés depuis
pour les plans de relance bénéficient majoritairement, voire
exclusivement, aux grandes entreprises, de même que les achats de
titres financiers par les banques centrales.
Un
scandale dénoncé par la CGT qui réclame une réorientation et un
conditionnement des aides publiques à l’intérêt général en
donnant la priorité aux dimensions sociales et environnementales.