LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

mercredi 25 décembre 2024

Radiographie des fêtes de Noël 2024 : Entre signes d’amélioration et persistance des fragilités

Comme chaque année, l’association Dons Solidaires et l’IFOP dévoilent les résultats de leur baromètre destiné à mesurer les opinions et comportements des Français à l’égard des fêtes de Noël. Cette étude revêt une importance particulière dans un contexte où les restrictions budgétaires touchant les dépenses de Noël constituent un marqueur significatif de précarité. En effet, au-delà de leur dimension matérielle, les renoncements aux cadeaux et aux festivités traduisent souvent une forme d’exclusion sociale, particulièrement douloureuse durant cette période traditionnellement associée au partage et à la convivialité. Après une année 2023 marquée par une hausse importante des restrictions, cette nouvelle vague d’enquête permet d’établir un diagnostic approfondi de la situation des ménages français, particulièrement des familles avec enfants, alors que l’inflation semble marquer le pas.

 

2024 : Vers un Noël réenchanté ?

 

La nouvelle édition du baromètre Dons Solidaires / IFOP révèle une situation contrastée. L’année 2024 marque une inflexion positive dans le ressenti économique des Français. Pour la première fois depuis le retour de l’inflation, la proportion de ceux qui craignent de ne pas finir le mois passe sous la barre symbolique des 50 % (49 %, -8 points vs 2023). Dans le même temps, le sentiment de risque de basculement dans la pauvreté diminue (41 %, -4 points) et la crainte de devoir recourir aux associations alimentaires recule significativement (21 %, -6 points).

Cette amélioration du climat économique se reflète dans les intentions d’achat pour Noël. La part des parents prévoyant un budget en baisse retrouve son niveau pré-inflation (46 %, -8 points) et près d’un tiers n’envisage pas de faire de concessions sur d’autres dépenses (29 %, +8 points). Plus encourageant encore, la proportion de ceux qui déclarent pouvoir acheter ce qu’ils veulent progresse légèrement (46 %, +5 points).

 

Familles monoparentales et parents modestes : les oubliés de la fête

 

Malgré ces signaux positifs, l’analyse détaillée révèle des fractures sociales profondes. La situation des familles monoparentales apparaît particulièrement préoccupante. Plus de la moitié d’entre elles (51 %) ressentent des difficultés financières chroniques, soit près du double de la moyenne nationale (27 %). Les fêtes de Noël suscitent moins d’engouement chez ces foyers, voire évoquent des sentiments négatifs pour beaucoup : la moitié ressent de l’inquiétude (50 % contre 29 % en moyenne), et presque autant éprouvent de la tristesse (47 % contre 28 %). Formant la majorité de ces ménages, les mères célibataires sont par ailleurs deux fois plus nombreuses à prévoir de passer Noël seules (32 % contre 16 %).

Les catégories modestes et pauvres sont également particulièrement touchées. Les Français appartenant aux catégories « pauvres » sont deux fois plus susceptibles de ressentir des émotions négatives : 42 % se disent inquiets (contre 12 % des hauts revenus) et 41 % sont tristes à la perspective du réveillon (contre 16 %). Une nette majorité de parents précaires continue à attribuer un budget moins élevé pour leurs cadeaux (58 %, 11 points de plus que la moyenne).

 

 

Le point de vue de François Legrand, Directeur d’études à l’IFOP

 

Les résultats du baromètre montrent une amélioration sensible tant du point de vue du moral économique des Français que des intentions d’achat pour les fêtes. La crainte de ne pas finir le mois recule significativement (49 %, -8 points), tout comme la propension des parents à réduire leurs dépenses de Noël. Pour autant, cette embellie masque une réalité sociale plus complexe. Les fêtes de fin d’année agissent comme un révélateur particulièrement puissant des fractures qui traversent notre société. La situation des familles monoparentales est à cet égard emblématique. Ces foyers, majoritairement dirigés par des femmes, cumulent précarité économique chronique et isolement social. Un tiers d’entre elles passeront Noël seules, une proportion qui interroge sur l’effritement des solidarités traditionnelles. Plus largement, l’émergence de nouvelles pratiques de consommation – succès de l’occasion, priorisation des achats utiles, développement des circuits discount – témoigne d’une transformation durable des comportements qui dépasse les seules catégories modestes. Les résultats de cette enquête soulignent le risque de voir s’installer durablement une société à plusieurs vitesses, où les fêtes de fin d’année, traditionnellement associées au partage et à la joie, deviendraient un marqueur supplémentaire de distinction sociale.


IFOP



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