LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

mercredi 28 novembre 2012

La CGT est engagée dans la lutte contre toutes formes de violences faites aux femmes


Dénonçons la réalité des violences
que vivent les femmes au travail
Humiliations, blagues graveleuses, gestes obscènes, attouchements,
remarques sur le physique, injures, propos à
caractère sexiste et sexuel, revues ou images pornographiques,
harcèlement sexuel, exhibition sexuelle, mains
aux fesses, viol… Les chiffres (Insee) dont nous disposons
datent de 2008 et indiquent que 4,7 % des viols et 25 %
des agressions sexuelles, dont sont victimes les
femmes se produisent au travail ! Cette violence relève
donc bien d’un phénomène social, tant elle est étendue,
mais malheureusement encore trop peu dénoncée par les
femmes qui, elles-même, ont du mal à se reconnaître
comme victimes de violences. Souvent c’est un sentiment
de honte et de culpabilité qui entraîne ce silence
La violence envers les femmes
est intolérable et inacceptable,
c’est la manifestation la plus aiguë
des inégalités entre les femmes
et les hommes
Les violences subies prennent différentes formes : psychologiques,
physiques, verbales, économiques ou sexuelles.
Les manifestations sont multiples : discriminations sexistes,
violences physiques, harcèlements sexuels, sentiment d’insécurité,
insultes, viols, prostitution, représentations dégradantes
de l’image des femmes, mutilations génitales
féminines, mariages forcés… Certaines femmes subissant
plusieurs types de violences.
2,5 millions de femmes seraient victimes de violences conjugales
en France soit 9,1 % de la population féminine française.
Parmi elles, seules 9 % auraient porté plainte en 2011,
et 18 % auraient obtenu un certificat médical. On estime
aujourd’hui qu’en France, une femme décède tous les deux
jours et demi, victime de violences conjugales.
Les violences ont des répercussions sur la santé mentale
pour plus de 80 % des victimes : stress, angoisse,
dépression, tentatives de suicides, symptômes post-traumatiques...
Pour plus de la moitié des femmes, les violences
ont des répercussions sur la santé physique, et pour
40 % d’entre-elles, à la fois sur leur santé physique et leur
santé mentale.
La violence conjugale se rencontre dans toutes les classes
sociales mais touche plus durement encore les femmes les
plus fragiles, jeunes ou en situation de précarité économique
(étude 2012 de l’Observatoire national de la délinquance
et des réponses pénales).
Une étude récente de l’Insee révèle l’ampleur des manifestations
du sexisme :
• plus d’une femme sur sept a subi des insultes et dans
plus de la moitié des cas, les injures utilisées sont à caractères
sexistes ;
• les femmes sont fréquemment invectivées sur leurs
manques de compétence. Les femmes ayant au moins
un diplôme universitaire sont presque deux fois plus
souvent victimes d’injures que les femmes sans diplôme ;
• plus d’une femme sur vingt a été menacée et, dans la
moitié des cas, la menace a été utilisée comme une arme
pour contraindre la femme à effectuer quelque chose ;
• plus d’une femme sur vingt a subi des gestes déplacés.
Dans la majorité des cas, la victime connaît l’agresseur
et ces gestes se produisent dans un quart des cas sur son
lieu de travail ou d’étude !
Contrairement à une idée trop répandue, les violences
faites aux femmes ne sont pas qu’un problème
d’ordre privé.

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