LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :
Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :
POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage
Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !
Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.
L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.
Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.
« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)
mardi 29 décembre 2015
Le coût de la vie, ça se mesure ?
Dans le cadre des négociations salariales dans les entreprises et les branches, la référence, la norme pour ne pas dire l'étalon de mesure est l'indice des prix à la consommation de l'Insee.
lundi 28 décembre 2015
Chômage Chiffres de novembre 2015
Le yoyo se poursuit, la précarité continue de s’accroitre.
Les chiffres du chômage pour le mois de novembre viennent de tomber.
Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 0,4 %, soit moins 15 000.
Celui des demandeurs d’emploi en catégorie B et C augmente respectivement de + 0,9 % et 1,4 %.
Au total, ce sont 5 442 500 demandeurs d’emploi supplémentaires soit + 0,1 % sur 1 mois et de 5,1 % sur 1 an.
Si le chômage des jeunes baisse de 0,7 %, celui des seniors continue d’augmenter de 0,6% sur un mois et de 9,7 % sur un an.
La fin de l’année est maintenant là et les résultats en matière d’emploi ne sont pas au rendez-vous. L’expression des citoyens aux dernières régionales rappelle combien la crise qui est maintenant sociale a des conséquences sur la vision de nos politiques et sur leur incapacité à changer la donne.
Pourtant, la CGT ne cesse de les interpeller en leur démontrant que ce qui n’a pas marché hier sous un gouvernement de droite n’a pas plus de chance de réussir sous un gouvernement de gauche.
C’est bien d’une autre politique dont on a besoin, capable de relancer la croissance par une relance de la consommation et de l’investissement.
Les 0,6 % de revalorisation du SMIC, le blocage du point d’indice des fonctionnaires depuis 2010, amène à un constat, une accentuation de la pauvreté qui grimpe de 0,2 % en 2014 pour atteindre 14,2 % de la population.
Si nous partageons que la question de la Formation professionnelle est un des éléments concourant à l’amélioration du taux de retour à l’emploi, notamment pour les jeunes sans qualification, la politique d’aide, d’exonération, le pacte de responsabilité, n’ont pas empêché la montée du chômage, au contraire.
L’année 2016 va commencer avec des annonces, du Président de la République, de mesures pour l’emploi. A la veille du lancement de la campagne pour les présidentielles de 2017, espérons qu’il ne s’agira pas que d’effet d’annonce, mais que soit pointée la responsabilité des employeurs et que soit mis fin à cette politique exclusive de l’offre.
La CGT entend, en ce début d’année 2016 et à la veille de son congrès qui se tiendra du 17 au 22 avril 2016 à Marseille, porter une autre politique économique et sociale capable de redresser le pays pour un véritable progrès social.
Montreuil, le 24 décembre 2015
dimanche 13 décembre 2015
Au bonheur des actionnaires
Née aux États-Unis dès le début des années 1980, la création de valeur pour l’actionnaire, ou shareholder value, a été initialement développée dans les départements « fusions et acquisitions » des banques d’affaires anglo-saxonnes.
Un article de Jean-François Jousselin paru dans le supplément de la NVO
Un article de Jean-François Jousselin paru dans le supplément de la NVO
L’étalon de toute performance
Elle visait d’abord à déterminer le gain pour l’actionnaire d’une opération de fusion entre deux entreprises. Avec la dérégulation financière et la montée en puissance des nouveaux intermédiaires que sont les fonds de pension et les fonds d’investissement mutuels, elle est peu à peu devenue l’étalon des performances financières de l’entreprise, puis de toute performance. Selon ses promoteurs, en effet, le pilotage par la valeur pour l’actionnaire ne doit pas seulement être un des objectifs de l’entreprise mais l’axe central de sa politique. Ce n’est pas non plus un instrument de mesure a posteriori des performances mais l’outil de pilotage stratégique quasi unique. Bouleversant l’organisation et le fonctionnement traditionnel des entreprises.
L’explosion des dividendes
Le management financier est à l’origine de l’envolée totalement inédite des dividendes. De 6,9 milliards d’euros en 1978, ils sont passés, pour les sociétés non financières, à 247,6 milliards en 2008, année du déclenchement de la crise. En trente ans, leur montant a donc été multiplié par 36 quand la masse salariale ne l’était que par 4,5. Un rythme de croissance huit fois moins rapide. Mieux, ou pire, ils n’ont guère eu à souffrir de la crise puisque nombre de grandes entreprises distribuent toujours des sommes mirobolantes, quels que soient leurs résultats. Ainsi, par exemple, ArcelorMittal, après avoir fermé Florange, a-t-il versé 910 millions de divi-dendes à ses actionnaires en 2012 malgré une perte de 2,8 milliards d’euros. Quant à Orange, il a versé, l’an passé, en dividendes 3,6 milliards d’euros, plus de trois fois le montant de ses bénéfices. En dix ans, c’est 27 milliards d’euros que le principal opérateur de téléphonie a versés à ses actionnaires. Soit plus que sa capitalisation boursière actuelle.
Une nouvelle gouvernance
Soigner l’actionnaire et le cours de Bourse, quelle que soit l’activité ou la conjoncture, a été codifié dans l’expression corporate governance – gouvernance d’entreprise. Son principe implicite est, avant chaque décision, de répondre à une seule et même question : va-t-elle créer de la richesse pour l’actionnaire ? C’est devenu l’obsession des dirigeants d’entreprise. Lesquels d’ailleurs, pour plus de sécurité, ont vu leurs rémunérations indexées sur les performances financières, et non plus productives, de l’entreprise. Avec l’avènement du capitalisme financier, le dirigeant s’aligne donc sur les seuls intérêts des actionnaires, ce qui provoque en retour une dérive des rémunérations, dont le niveau et les formes – stock-options, actions gratuites – se sont éloignés de celle d’un « directeur » pour retrouver celles d’un « mandataire », révocable, payé par ses mandants en fonction du bénéfice réalisé.
Un retour sur capitaux à deux chiffres
Sommée de tout faire pour servir une rémunération élevée à ses actionnaires, l’entreprise se trouve confrontée à la norme énoncée par le marché : servir chaque année un retour sur capitaux propres à deux chiffres. Une norme qui ne tombe pas complètement du ciel. Elle a été initiée par les fonds de pension qui ont fait leurs petits calculs. Résultat, pour servir des retraites correctes à leurs mandants, il leur faut dégager 15 % de retour sur investissement. C’est cette performance qui, de proche en proche, va devenir la norme. Elle exerce sur les entreprises une pression considérable. S’y soustraire, c’est en effet prendre le risque de voir les fonds de pension et autres fonds d’investissement se désengager, la demande pour le titre de l’entreprise baisser, la valeur boursière faire de même et exposer l’entreprise au rachat par un concurrent. Problème, la norme peut se révéler inatteignable. Elle est en tout cas insoutenable et incompatible avec le développement à long terme des entreprises…
Au détriment du travail et de l’investissement
… Cette contradiction est à l’origine de l’effet le plus considérable de la norme de rendement. Elle exige en effet des entreprises et de leurs dirigeants qu’ils se concentrent uniquement sur les activités les plus rentables. Ainsi, les activités existantes ne générant que 6 %, 7 % ou 8 % annuels de retours sur capitaux sont susceptibles d’être abandonnées ou bradées si elles « handicapent » la rentabilité globale de l’entreprise. Mais pire, les projets nouveaux seront systématiquement passés au tamis de la norme pour opérer une sélection draconienne. Seule la frange des projets d’investissement les plus rentables seront mis en œuvre, les autres, même s’ils sont rentables et à terme profitables pour l’économie, ne verront tout simplement pas le jour. On est très loin du schéma capitaliste classique où un individu ayant une idée peut faire appel à des actionnaires pour monter un projet. Quant au travail, il n’est plus considéré que comme un coût et une variable financière comme une autre : on licencie aussi désormais pour soutenir le cours de Bourse.
Elle visait d’abord à déterminer le gain pour l’actionnaire d’une opération de fusion entre deux entreprises. Avec la dérégulation financière et la montée en puissance des nouveaux intermédiaires que sont les fonds de pension et les fonds d’investissement mutuels, elle est peu à peu devenue l’étalon des performances financières de l’entreprise, puis de toute performance. Selon ses promoteurs, en effet, le pilotage par la valeur pour l’actionnaire ne doit pas seulement être un des objectifs de l’entreprise mais l’axe central de sa politique. Ce n’est pas non plus un instrument de mesure a posteriori des performances mais l’outil de pilotage stratégique quasi unique. Bouleversant l’organisation et le fonctionnement traditionnel des entreprises.
L’explosion des dividendes
Le management financier est à l’origine de l’envolée totalement inédite des dividendes. De 6,9 milliards d’euros en 1978, ils sont passés, pour les sociétés non financières, à 247,6 milliards en 2008, année du déclenchement de la crise. En trente ans, leur montant a donc été multiplié par 36 quand la masse salariale ne l’était que par 4,5. Un rythme de croissance huit fois moins rapide. Mieux, ou pire, ils n’ont guère eu à souffrir de la crise puisque nombre de grandes entreprises distribuent toujours des sommes mirobolantes, quels que soient leurs résultats. Ainsi, par exemple, ArcelorMittal, après avoir fermé Florange, a-t-il versé 910 millions de divi-dendes à ses actionnaires en 2012 malgré une perte de 2,8 milliards d’euros. Quant à Orange, il a versé, l’an passé, en dividendes 3,6 milliards d’euros, plus de trois fois le montant de ses bénéfices. En dix ans, c’est 27 milliards d’euros que le principal opérateur de téléphonie a versés à ses actionnaires. Soit plus que sa capitalisation boursière actuelle.
Une nouvelle gouvernance
Soigner l’actionnaire et le cours de Bourse, quelle que soit l’activité ou la conjoncture, a été codifié dans l’expression corporate governance – gouvernance d’entreprise. Son principe implicite est, avant chaque décision, de répondre à une seule et même question : va-t-elle créer de la richesse pour l’actionnaire ? C’est devenu l’obsession des dirigeants d’entreprise. Lesquels d’ailleurs, pour plus de sécurité, ont vu leurs rémunérations indexées sur les performances financières, et non plus productives, de l’entreprise. Avec l’avènement du capitalisme financier, le dirigeant s’aligne donc sur les seuls intérêts des actionnaires, ce qui provoque en retour une dérive des rémunérations, dont le niveau et les formes – stock-options, actions gratuites – se sont éloignés de celle d’un « directeur » pour retrouver celles d’un « mandataire », révocable, payé par ses mandants en fonction du bénéfice réalisé.
Un retour sur capitaux à deux chiffres
Sommée de tout faire pour servir une rémunération élevée à ses actionnaires, l’entreprise se trouve confrontée à la norme énoncée par le marché : servir chaque année un retour sur capitaux propres à deux chiffres. Une norme qui ne tombe pas complètement du ciel. Elle a été initiée par les fonds de pension qui ont fait leurs petits calculs. Résultat, pour servir des retraites correctes à leurs mandants, il leur faut dégager 15 % de retour sur investissement. C’est cette performance qui, de proche en proche, va devenir la norme. Elle exerce sur les entreprises une pression considérable. S’y soustraire, c’est en effet prendre le risque de voir les fonds de pension et autres fonds d’investissement se désengager, la demande pour le titre de l’entreprise baisser, la valeur boursière faire de même et exposer l’entreprise au rachat par un concurrent. Problème, la norme peut se révéler inatteignable. Elle est en tout cas insoutenable et incompatible avec le développement à long terme des entreprises…
Au détriment du travail et de l’investissement
… Cette contradiction est à l’origine de l’effet le plus considérable de la norme de rendement. Elle exige en effet des entreprises et de leurs dirigeants qu’ils se concentrent uniquement sur les activités les plus rentables. Ainsi, les activités existantes ne générant que 6 %, 7 % ou 8 % annuels de retours sur capitaux sont susceptibles d’être abandonnées ou bradées si elles « handicapent » la rentabilité globale de l’entreprise. Mais pire, les projets nouveaux seront systématiquement passés au tamis de la norme pour opérer une sélection draconienne. Seule la frange des projets d’investissement les plus rentables seront mis en œuvre, les autres, même s’ils sont rentables et à terme profitables pour l’économie, ne verront tout simplement pas le jour. On est très loin du schéma capitaliste classique où un individu ayant une idée peut faire appel à des actionnaires pour monter un projet. Quant au travail, il n’est plus considéré que comme un coût et une variable financière comme une autre : on licencie aussi désormais pour soutenir le cours de Bourse.
mardi 1 décembre 2015
TEMPS DE TRAVAIL,CONGES,RTT,RECUP ET ANNUALISATION CHEZ POINT P
SYNDICAT CGT DE POINT P MBM
NON
A L’ARBITRAIRE ET A L’ABUS DE POUVOIR DE LA DIRECTION
OUI
A L’ECOUTE DES SALARIES ET
DU
SYNDICAT CGT QUI LES DEFEND
Après
avoir dénoncé l’accord d’entreprise de 2006, la direction n’a
rien voulu d’autre que l’annualisation du temps de travail,
rejetant toutes les propositions de la CGT. La direction a donc fait
un grand pas en arrière en voulant appliquer l’accord du 23 juin
1999 de la convention collective qui prévoit entre autres cette
modulation du temps de travail sur l’année. Texte obsolète
puisque certaines dispositions ont été depuis modifiées par la
loi.
Ce
que dit l’accord du 23 juin 1999 de la convention collective :
- … L’horaire hebdomadaire de travail des salariés peut varier autour de l’horaire moyen hebdomadaire de 35 heures, dans le cadre d’une période de 12 mois consécutifs, de telle sorte que les heures effectuées au-delà et en deçà de cet horaire moyen se compensent arithmétiquement.
- Les heures effectuées au-delà de 35 heures hebdomadaires ne sont pas des heures supplémentaires au sens de la législation …
- La programmation indicative est communiquée aux salariés concernés par voie d’affichage avant le début de chaque période de modulation, en respectant un délai de prévenance de 2 semaines. (la programmation indicative étant le planning des horaires, la répartition et la variation de ces horaires au cours de la période de référence).
- Limites maximales de la durée du travail : 10 heures par jour, 48 heures au cours d’une même semaine, 44 heures en durée moyenne hebdo sur 12 semaines consécutives.
L’annualisation
du temps de travail, c’est le rêve et tout bénéfice pour un
patron qui
peut ainsi faire fluctuer les horaires du personnel en fonction de
l’activité et de ses intérêts, augmenter les heures
supplémentaires sans les payer, supprimer des postes, accroitre la
flexibilité et la productivité.
La
récupération des heures supplémentaires se fera au bon vouloir de
la hiérarchie, en fonction de son appréciation sur l’activité et
la charge de travail.
Y
a du boulot ? En avant pour les heures supplémentaires non
payées.La période est plus calme ? La direction ordonne de
rester à la maison.
Les
heures supplémentaires se multiplient… mais n’existent plus ou
presque : grâce à l’annualisation, ces heures disparaissent
dans un compteur dans lequel la direction puisera quand elle estimera
qu’elle n’a pas besoin de vous.
Puisque
la durée du temps de travail se mesure sur toute une année, ces
heures sup. deviennent des «heures de compensation» pour les
périodes où l’on a été renvoyé(e) d’autorité à la maison.
Pour
vous, c’est plus de pression, plus de fatigue physique et psychique
accumulée lors des semaines « hautes », plus de
pénibilité, un risque accru d’accident de travail et de trajet ;
plus de difficulté à maitriser votre temps de vie hors travail,
moins de temps passé avec votre famille, vos amis ; pas ou peu
d’heures supp. payées car tout sera fait pour que les compteurs
soient à zéro en fin d’année.
Bref,
l’annualisation du temps de travail a des conséquences néfastes
sur la santé et la sécurité des travailleurs et sur leur vie
personnelle et familiale.
Pour
toutes ces raisons, la CGT s’y est opposée …. ET VOUS ?
Si
vous ne voulez pas de cette annualisation de votre temps de travail
qui
dégrade vos conditions de travail et de vie, qui aggrave la
pénibilité du travail,
exprimez-vous !
indignez-vous ! manifestez-vous !
Ensemble,
nous pouvons former un front commun contre cette nouvelle attaque
patronale. La CGT vous propose de signer la pétition ci-dessous et
de donner votre avis sur une action plus importante (rassemblement,
grève …etc.)
CONGES
PAYES
La
direction a décrété en octobre que le solde des congés restant
après le 31 décembre ne pouvait être que de 8 jours. Le CE n’a
pas été informé et consulté sur ce point ; ce qui est
illégal. Nous avons demandé à la direction de laisser à chacun(e)
le choix de pouvoir poser des congés quand il (elle) le souhaite en
concertation avec ses collègues,
d’autant qu’il y a encore des vacances scolaires. De plus avec la
mise en place de la GTA, (gestion du temps et des activités), la
direction demande également à ce que les compteurs de récupération
d’heures supp. et de RTT soient soldés au 31/12.
Le
syndicat CGT vous invite à ne pas tenir compte de ce dictat de la
direction et de refuser de poser des congés avant le 31 décembre si
vous ne l’aviez pas prévu. N’hésitez pas à prendre contact
avec les délégués CGT.
Contact
syndicat CGT : Denis 06 08 82 68 11 / Emma 06 08 82 67 58
Courriel :
contact@cgtpointpmbm.fr
lundi 16 novembre 2015
Attentats à Paris
Indignation et soutien aux familles endeuillées
samedi 14 novembre 2015 , par Alessandro Vitagliano
La CGT est profondément choquée et indignée par les attentats criminels qui ont été perpétrés la nuit dernière à Paris.
Toute la CGT tient à témoigner de son soutien et de sa solidarité à l’ensemble des familles touchées par cette tragédie.
Elle salue la mobilisation extraordinaire de l’ensemble des agents des services et entreprises publics, qui montrent en chaque circonstance, leur engagement au service des populations.
Les militants et les syndiqués de la CGT continueront plus que jamais à défendre au quotidien les valeurs de solidarité, de paix et de fraternité, valeurs essentielles de la démocratie et de notre république.
Alors que notre société vit une crise économique et sociale terrible, ces fondamentaux doivent être réaffirmés plus que jamais. Face à ces actes criminels sans précédent, toutes tentatives d’opposition de salariés ou de citoyens doivent être condamnées.
Le gouvernement vient de prendre des mesures d’urgences en matière de sécurité. La CGT réaffirme son attachement aux libertés individuelles et collectives. Au-delà de ces heures d’émotion et de recueillement, d’autres mesures, tant au niveau national qu’international, seront à mettre en œuvre rapidement pour retrouver ces valeurs de la République et conquérir une paix durable partout dans le monde.
Le mouvement syndical français et mondial doit s’unir dans cette période. Les messages de condamnation et de
soutien arrivés de nombreux pays du monde, montrent que c’est possible et indispensable.
Montreuil, le 14 novembre 2015
Toute la CGT tient à témoigner de son soutien et de sa solidarité à l’ensemble des familles touchées par cette tragédie.
Elle salue la mobilisation extraordinaire de l’ensemble des agents des services et entreprises publics, qui montrent en chaque circonstance, leur engagement au service des populations.
Les militants et les syndiqués de la CGT continueront plus que jamais à défendre au quotidien les valeurs de solidarité, de paix et de fraternité, valeurs essentielles de la démocratie et de notre république.
Alors que notre société vit une crise économique et sociale terrible, ces fondamentaux doivent être réaffirmés plus que jamais. Face à ces actes criminels sans précédent, toutes tentatives d’opposition de salariés ou de citoyens doivent être condamnées.
Le gouvernement vient de prendre des mesures d’urgences en matière de sécurité. La CGT réaffirme son attachement aux libertés individuelles et collectives. Au-delà de ces heures d’émotion et de recueillement, d’autres mesures, tant au niveau national qu’international, seront à mettre en œuvre rapidement pour retrouver ces valeurs de la République et conquérir une paix durable partout dans le monde.
Le mouvement syndical français et mondial doit s’unir dans cette période. Les messages de condamnation et de
soutien arrivés de nombreux pays du monde, montrent que c’est possible et indispensable.
Montreuil, le 14 novembre 2015
jeudi 5 novembre 2015
AGIRC-ARRCO Analyses de l’accord
Pour les salariés et les retraités :accord perdant / perdant !
vendredi 30 octobre 2015
Malgré l’émoi suscité parmi les salariés et les retraités par l’accord de principe signé par la CFDT, la CFTC et la CGC, la 7ème séance de négociation sur les régimes ARRCO et AGIRC qui s’est déroulée ce vendredi 30 octobre au MEDEF confirme les reculs pour le monde du travail :
⁃ un report de l’âge de départ en retraite d’un an,
⁃ la disparition à partir de 2019 de l’AGFF alors qu’elle permet de financer les départs en retraite entre 62 et 67 ans
⁃ la baisse du niveau des pensions pour toutes et tous, notamment pour les 56% de salariés qui ne sont plus en activité au moment où ils font valoir leurs droits à retraite,
⁃ la remise en cause des droits spécifiques pour les cadres, notamment la GMP et l’incertitude sur l’avenir de leur statut,
Les signataires (CFDT, CGC, CFTC) ont confirmé leur approbation à cet accord.
Alors que les derniers chiffres du chômage montrent que l’emploi des seniors ne cessent de se dégrader (+ 8,5 % sur 1 an), que notre économie souffre d’un manque de consommation, les mesures proposées dans cet accord reportent l’âge effectif de départ en retraite et une baisse des pensions par :
⁃ la sous-indexation des pensions sur la base de l’inflation – 1 %,
⁃ le décalage de la revalorisation au 1er novembre
⁃ l’augmentation de la valeur d’achat du point
La catégorie cadre est particulièrement visée par une fusion des régimes AGIRC et ARRCO, la création d’un régime unifié et une remise en cause de la GMP (garantie minimale de point), de l’APEC et de leur statut.
La proposition consistant à engager des négociations devant se conclure avant le 1er janvier 2018 sur la définition de l’encadrement, comme celle de prendre en compte la question de l’emploi des seniors dans la négociation de la convention assurance chômage, ne font que renvoyer à plus tard l’examen de ces sujets sans aucune garantie d’aboutir.
Cet accord est particulièrement odieux pour les femmes qui liquident leurs droits à retraite 8 mois après les hommes, qui perçoivent des pensions amputées de 40% à l’ARRCO et 60 % à l’AGIRC par rapport aux hommes. Elles seront à nouveau les grandes perdantes de cet accord.
La CGT entend poursuivre son travail d’information, d’alerte sur les conséquences d’un tel accord qui va à l’encontre des intérêts des salariés et des retraités et qui va dans le sens d’une plus grande place faite aux assureurs privés, tout en allant vers un régime unique.
La mise en œuvre de cet accord ne produira tous ses effets qu’à partir de 2019 : la CGT appelle tous les salarié-e-s et les retraité-e-s à intervenir pour imposer des alternatives de progrès.
⁃ un report de l’âge de départ en retraite d’un an,
⁃ la disparition à partir de 2019 de l’AGFF alors qu’elle permet de financer les départs en retraite entre 62 et 67 ans
⁃ la baisse du niveau des pensions pour toutes et tous, notamment pour les 56% de salariés qui ne sont plus en activité au moment où ils font valoir leurs droits à retraite,
⁃ la remise en cause des droits spécifiques pour les cadres, notamment la GMP et l’incertitude sur l’avenir de leur statut,
Les signataires (CFDT, CGC, CFTC) ont confirmé leur approbation à cet accord.
Alors que les derniers chiffres du chômage montrent que l’emploi des seniors ne cessent de se dégrader (+ 8,5 % sur 1 an), que notre économie souffre d’un manque de consommation, les mesures proposées dans cet accord reportent l’âge effectif de départ en retraite et une baisse des pensions par :
⁃ la sous-indexation des pensions sur la base de l’inflation – 1 %,
⁃ le décalage de la revalorisation au 1er novembre
⁃ l’augmentation de la valeur d’achat du point
La catégorie cadre est particulièrement visée par une fusion des régimes AGIRC et ARRCO, la création d’un régime unifié et une remise en cause de la GMP (garantie minimale de point), de l’APEC et de leur statut.
La proposition consistant à engager des négociations devant se conclure avant le 1er janvier 2018 sur la définition de l’encadrement, comme celle de prendre en compte la question de l’emploi des seniors dans la négociation de la convention assurance chômage, ne font que renvoyer à plus tard l’examen de ces sujets sans aucune garantie d’aboutir.
Cet accord est particulièrement odieux pour les femmes qui liquident leurs droits à retraite 8 mois après les hommes, qui perçoivent des pensions amputées de 40% à l’ARRCO et 60 % à l’AGIRC par rapport aux hommes. Elles seront à nouveau les grandes perdantes de cet accord.
La CGT entend poursuivre son travail d’information, d’alerte sur les conséquences d’un tel accord qui va à l’encontre des intérêts des salariés et des retraités et qui va dans le sens d’une plus grande place faite aux assureurs privés, tout en allant vers un régime unique.
La mise en œuvre de cet accord ne produira tous ses effets qu’à partir de 2019 : la CGT appelle tous les salarié-e-s et les retraité-e-s à intervenir pour imposer des alternatives de progrès.
mercredi 21 octobre 2015
POINT P NORD ,Le vrai gâteau est pour nos actionnaires, pas pour nous !
Pour
ses 350 ans ST GOBAIN nous offre :
un
gâteau !
mais
pour fêter quoi ?
ST
GOBAIN et POINT P nous offrent en réalité :
Licenciements,
accords transactionnels, démissions arrangées, perte de pouvoir
d’achat, dégradation des conditions de travail, perte de nos
usages, congés imposés, travailler plus pour le même salaire,
dépression, burn-out, discrimination, harcèlement, etc……..
Le
vrai gâteau est pour nos actionnaires, pas pour nous !
- 2009 : 486 M€ de dividendes
- 2010 : 508 M€ de dividendes + 36,2 M€ de rachats d’actions
- 2011 : 603 M€ de dividendes + 198,6 M€ de rachats d’actions
- 2012 : 646 M€ de dividendes + 196,6 M€ de rachats d’actions
- 2013 : 654 M€ de dividendes - 31M€ de restructuration/reventes d’actions
- 2014 : 685 M€ de dividendes + 137 M€ de rachats d’actions
Une
seule chose compte:
faire remonter les profits, augmenter les rémunérations de ceux qui
gagnent le plus ! Et ST GOBAIN peut compter également sur l’état
qui a reversé une enveloppe du CICE
de 103 M€ sur 2 ans, avec nos impôts !
Les
dividendes augmentent pas nos salaires !
Nos
dirigeants troquent nos conditions de travail, notre santé, contre
des €€€
Octobre
2015 ils souffleront des bougies, ensuite ils souffleront nos emplois
!
CHAQUE
JOUR POINT P NOUS PRESSE UN PEU PLUS !
Ces
gros actionnaires se gavent sur notre travail, qu’ils continus avec
leurs gâteaux , nous on attend bien plus et pour commencer
DU RESPECT
La
CGT POINT P Nord
dimanche 18 octobre 2015
Conférence sociale ou monologue social ?
Où sont les réponses aux exigences des salariés ?
jeudi 15 octobre 2015
Dans nombre d’entreprises et dans les manifestations interprofessionnelles, depuis plusieurs mois, les salariés ont exprimé leurs désaccords à l’encontre des politiques d’austérité et face à la culpabilisation permanente instrumentalisée sur le "coût du travail". Ils ont exprimé haut et fort leurs exigences pour l’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, pour leurs conditions de travail, l’équilibre temps de travail et vie privée, pour l’emploi, pour des protections à l’exemple de la Sécurité Sociale, des régimes de retraite…
Les seules réponses apportées se traduisent par la répression, une succession de lois de régression sociale, le passage en force en usant du 49/3, l’application unilatérale de l’accord chez les fonctionnaires, pourtant rejeté majoritairement, la baisse des pensions, la casse des régimes de retraites complémentaires Agirc et Arrco, dans un contexte où le chômage, l’insécurité sociale et les inégalités ne cessent de s’aggraver.
La CGT ne peut pas continuer de se satisfaire d’une politique qui remet en cause notre modèle social, la citoyenneté au travail et répondant exclusivement aux intérêts du patronat.
De plus, La CGT ne peut cautionner les discours actuels affirmant que la violence se situe du côté des salariés. La plus grande des violences, c’est la violence sociale vécue tous les jours par ces millions de salariés, chômeurs et précaires, qui sont majoritairement des jeunes, des femmes et des retraités. La violence, c’est apprendre du jour au lendemain que l’on va se retrouver sans emploi, en raison du diktat imposé par les actionnaires pour sécuriser la hausse de leurs dividendes et par les politiques d’austérité dictées par l’Union européenne.
Lorsque l’on qualifie des salariés de voyous, de quel côté se situe-t-on ? Lorsqu’on les cueille tôt le matin devant femmes et enfants comme des criminels ? Quel dialogue pense-t-on instaurer ?
Au vu du traitement qui est réservé aux salariés d’Air France aujourd’hui, on comprend dès lors bien mieux, le refus du gouvernement de recevoir la CGT le 23 septembre dernier, alors que des salariés étaient convoqués pour faits de grève, le jour même, et que des dizaines de milliers travailleurs manifestaient sur tout le territoire, contre la remise en cause des locaux des bourses du travail, contre la répression, les sanctions et les discriminations, pour les libertés et le respect du droit syndical.
Au regard de tous ces éléments, la Commission Exécutive Confédérale réunie ce jour à Limoges a décidé de ne pas participer à la prochaine conférence sociale qui se tiendra le lundi 19 octobre.
Dès l’annonce de la tenue de cette nouvelle conférence, notre confédération a demandé que soient inscrites à l’ordre du jour, les questions de salaires et réduction du temps de travail. La CGT estime en effet qu’aujourd’hui l’urgence est de mettre un terme définitif aux politiques austéritaires.
Ceci doit passer par des mesures immédiates, tant en termes de réduction du temps de travail que de revalorisation des salaires et ce, afin de favoriser la création d’emplois
L’organisation de cette conférence sociale aura d’ailleurs été un exemple éclairant de la conception de la démocratie sociale par le gouvernement :
Le programme définitif n’aura été communiqué que moins deux semaines avant. Peu ou pas de concertation quant aux thèmes retenus, le contenu des tables rondes évoluant d’ailleurs encore en fonction des demandes particulières des ministres.
La démocratie sociale selon le gouvernement, c’est le refus de donner la parole aux organisations syndicales lors de la conférence plénière alors que la tribune est offerte aux « experts » patronaux. Démocratie sociale d’ailleurs remise en cause par la récente loi Rebsamen.
La Commission Exécutive réaffirme que le rôle de la CGT, n’est pas d’accepter des décisions prises unilatéralement par le gouvernement et le MEDEF. Le rôle de la CGT, c’est au contraire de proposer des alternatives favorisant le progrès social et le plein emploi.
Dans ces conditions, La CGT souhaite que s’engagent rapidement de véritables négociations autour des sujets majeurs qui préoccupent les salariés, c’est-à-dire :
- L’augmentation des salaires et le paiement des qualifications.
- La réduction du temps de travail en lien avec la santé au travail, son organisation, sa qualité.
- La sécurité sociale professionnelle avec un nouveau statut du travail salarié.
- L’avenir de l’industrie de notre pays.
- Le renforcement des services publics.
- Les enjeux environnementaux.
Ces négociations doivent se faire dans un contexte social apaisé et constructif, en concertation et après consultation des organisations syndicales représentatives du pays, dont la CGT.
Les seules réponses apportées se traduisent par la répression, une succession de lois de régression sociale, le passage en force en usant du 49/3, l’application unilatérale de l’accord chez les fonctionnaires, pourtant rejeté majoritairement, la baisse des pensions, la casse des régimes de retraites complémentaires Agirc et Arrco, dans un contexte où le chômage, l’insécurité sociale et les inégalités ne cessent de s’aggraver.
La CGT ne peut pas continuer de se satisfaire d’une politique qui remet en cause notre modèle social, la citoyenneté au travail et répondant exclusivement aux intérêts du patronat.
De plus, La CGT ne peut cautionner les discours actuels affirmant que la violence se situe du côté des salariés. La plus grande des violences, c’est la violence sociale vécue tous les jours par ces millions de salariés, chômeurs et précaires, qui sont majoritairement des jeunes, des femmes et des retraités. La violence, c’est apprendre du jour au lendemain que l’on va se retrouver sans emploi, en raison du diktat imposé par les actionnaires pour sécuriser la hausse de leurs dividendes et par les politiques d’austérité dictées par l’Union européenne.
Lorsque l’on qualifie des salariés de voyous, de quel côté se situe-t-on ? Lorsqu’on les cueille tôt le matin devant femmes et enfants comme des criminels ? Quel dialogue pense-t-on instaurer ?
Au vu du traitement qui est réservé aux salariés d’Air France aujourd’hui, on comprend dès lors bien mieux, le refus du gouvernement de recevoir la CGT le 23 septembre dernier, alors que des salariés étaient convoqués pour faits de grève, le jour même, et que des dizaines de milliers travailleurs manifestaient sur tout le territoire, contre la remise en cause des locaux des bourses du travail, contre la répression, les sanctions et les discriminations, pour les libertés et le respect du droit syndical.
Au regard de tous ces éléments, la Commission Exécutive Confédérale réunie ce jour à Limoges a décidé de ne pas participer à la prochaine conférence sociale qui se tiendra le lundi 19 octobre.
Dès l’annonce de la tenue de cette nouvelle conférence, notre confédération a demandé que soient inscrites à l’ordre du jour, les questions de salaires et réduction du temps de travail. La CGT estime en effet qu’aujourd’hui l’urgence est de mettre un terme définitif aux politiques austéritaires.
Ceci doit passer par des mesures immédiates, tant en termes de réduction du temps de travail que de revalorisation des salaires et ce, afin de favoriser la création d’emplois
L’organisation de cette conférence sociale aura d’ailleurs été un exemple éclairant de la conception de la démocratie sociale par le gouvernement :
Le programme définitif n’aura été communiqué que moins deux semaines avant. Peu ou pas de concertation quant aux thèmes retenus, le contenu des tables rondes évoluant d’ailleurs encore en fonction des demandes particulières des ministres.
La démocratie sociale selon le gouvernement, c’est le refus de donner la parole aux organisations syndicales lors de la conférence plénière alors que la tribune est offerte aux « experts » patronaux. Démocratie sociale d’ailleurs remise en cause par la récente loi Rebsamen.
La Commission Exécutive réaffirme que le rôle de la CGT, n’est pas d’accepter des décisions prises unilatéralement par le gouvernement et le MEDEF. Le rôle de la CGT, c’est au contraire de proposer des alternatives favorisant le progrès social et le plein emploi.
Dans ces conditions, La CGT souhaite que s’engagent rapidement de véritables négociations autour des sujets majeurs qui préoccupent les salariés, c’est-à-dire :
- L’augmentation des salaires et le paiement des qualifications.
- La réduction du temps de travail en lien avec la santé au travail, son organisation, sa qualité.
- La sécurité sociale professionnelle avec un nouveau statut du travail salarié.
- L’avenir de l’industrie de notre pays.
- Le renforcement des services publics.
- Les enjeux environnementaux.
Ces négociations doivent se faire dans un contexte social apaisé et constructif, en concertation et après consultation des organisations syndicales représentatives du pays, dont la CGT.
vendredi 9 octobre 2015
COORDINATION CGT SAINT-GOBAIN Joyeux anniversaire
Nous les "sans dent" nous sommes tous invité à fêter les 350 ans du groupe St-Gobain le 15/10/2015.
Le groupe Saint-Gobain qui se dit industriel « la belle image » alors qu'il n'est que financier, fête les 350 ans, sans évoquer les nombreux problèmes sociaux que nous rencontrons dans nos entreprises :
« Licenciements, perte du pouvoir d’achats, dégradation des conditions de travail, dépression, burn-out, discrimination, harcèlement etc…»
En 1865 le prince de Broglie, un des grands patrons de Saint-Gobain l'exprimait ainsi, avec déjà beaucoup de condescendance :"Et nos ouvriers, ceux-là même qui sont justement fiers d'assurer par leur propre travail leur destinée et celle de ceux qui leur sont chers, ceux qui nous demandent de nous que justice et affection ; qu’ils nous laissent, ces braves hommes les appeler aussi les enfants de la famille"
Aujourd'hui ces "braves «femmes et hommes de Saint-Gobain en ont marre d'être pris pour les dindons de la farce.
Nous avons envie d'hurler notre rage et de montrer notre mécontentement concernant les sommes que nos « chères » dirigeants du groupe Saint-Gobain empochent chaque année alors que les ouvriers, eux, ne connaissent que les plan sociaux et les licenciements. Nous n’avons donc pas le cœur à fêter les 350 ans.
Depuis 2007 c'est plus de 8000 emplois qui ont été détruits en France, à structure comparable, par Saint-Gobain sans compter bien entendu les autres pays où, de 2011 à 2014, ce ne sont pas loin de 13 000 emplois également supprimés : de moins en moins d'investissements dans nos industries en France la fermeture de nombreuses usines et de plusieurs sites de distribution et la dernière en date la vente du pôle conditionnement à un fond de spéculation américain
Une seule chose compte: faire remonter les profits, distribuer chaque année de plus en plus de dividendes et augmenter les rémunérations de ce qui gagne le plus.
2009: 486 M€ de dividendes 2010: 508 M€ de dividendes + 36,2 M€ de rachats d'actions 2011: 603 M€ de dividendes + 198,6 M€ de rachats d'actions 2012: 646 M€ de dividendes + 196,6 M€ de rachats d'actions 2013: 654 M€ de dividendes – 31 M€ de destruction ou reventes d'actions 2014: 685 M€ de dividendes + 137 M€ de rachats d'actions
L’état a remis dans la poche du groupe une enveloppe du CICE de 103 M€ sur deux ans « avec nos impôts ». Tous cela n‘a profité qu’aux actionnaires en augmentant leur dividende alors que nous, les salariés, nous n’avons constaté aucune hausse de nos salaires.
Le groupe va sabrer le champagne et continuer à sabrer les emplois
Dans la distribution, nos collègues de chez Point P, vivent des centaines de suppressions d'emplois au travers des ruptures conventionnelles et des démissions arrangées !!!
Un message particulier vers les camarades de Giraud, du groupe Lapeyre, qui supprime plus de la moitié des emplois sur un effectif de 102 personnes ! Les salariés ne se voient même pas proposer des mesures de reclassement pour retrouver un emploi dans Saint-Gobain! La direction refuse de négocier un accord sur le maintien de l’emploi.
Déjà de nombreux sites appel à la grève : la SEPR, ISOVER, PLACOPLATRE, GLASS, GLASSOLUTION, LAPEYRE, VERALLIA, Point P et de tous les autres qui s'inscrivent au jour le jour.
L'anniversaire, nous allons le fêter à notre façon au pied des tours de la défense. Nous invitons l'ensemble des salariés à cesser le travail le 15 octobre, partout dans SaintGobain, pour donner un coup d'arrêt aux suppressions d'emplois, pour garantir de meilleurs salaires, et que la valeur ajoutée faite par la force de notre travail serve à l'investissement productif aussi en France et garantisse nos emplois.
La CGT vous appelle a manifester le 15 octobre Nous serons au pied des tours de la défense, ou devant vos sites
Nous attendons des délégations venant de toute la France.
Montreuil le 06/10 /2015 La Coordination CGT Saint-Gobain
Suppressions de postes massives chez Giraud Productions
53 suppressions de postes. La direction de l’entreprise de menuiserie Giraud, qui fabrique des fenêtres pour Lapeyre, s’apprête à tailler dans ses effectifs, à Pont-Trambouze. 101 salariés travaillent actuellement sur le site.
Tout le monde est sous le choc. Les salariés se demandent ce qui leur arrive », lâche Jean-Louis Vermorel, délégué CGT. Mardi, la direction de l’entreprise de menuiserie Giraud Productions de Pont-Trambouze a annoncé, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, un plan de réorganisation de la production, qui prévoit la suppression de 53 postes, dès le début de l’année prochaine. Le site compte actuellement 101 salariés. Les effectifs vont donc être diminués de 55 %. L’une des deux lignes de production, qui fabrique des fenêtres en PVC, sera fermée.
« Forcément des licenciements secs »
L’autre ligne, qui assemble des produits en aluminium est maintenue et bénéficiera d’un plan d’investissement de 250 000 euros.
« Avec 53 suppressions de postes, il y aura forcément des licenciements secs. L’entreprise a déjà fait partir en ruptures conventionnelles les salariés intéressés », se désole Jean-Louis Vermorel. Mardi, le délégué syndical s’attendait « au maximum à une suppression de 25 postes. » Il a été surpris par l’ampleur du plan de réorganisation de la production, qui intervient après plusieurs périodes de chômage technique, qui ont débuté à la fin de l’année 2009.
Le personnel sera donc réduit à 48, dès le mois de janvier. D’ici là, un plan de sauvegarde de l’emploi doit être mis en place. « On n’a plus qu’à réclamer une prime plus importante, car ils ne reviendront pas sur les suppressions de postes », se désole Didier Becot ». Cet élu CGT au conseil d’entreprise pointe du doigt le groupe Lapeyre, pour qui Giraud Productions produit des fenêtres. « Les experts préconisaient de fabriquer des produits premier prix et de servir les poseurs indépendants. Lapeyre n’a pas voulu le faire », déplore celui qui n’est « pas certain que les 48 emplois restants seront préservés. Chauffer un bâtiment comme le nôtre pour aussi peu de salariés, c’est ridicule. » Des actions seront prochainement menées, à l’appel de la CGT, seul syndicat représenté sur le site. En août, 98 % des salariés s’étaient mobilisés, pour soutenir un employé. Ce dernier, licencié pour inaptitude professionnelle, aurait pu, selon la CGT, être reclassé sur un autre poste. La direction assure de son côté avoir « mis en œuvre les moyens nécessaires pour que cette personne puisse envisager un retour à l’emploi. »
http://www.leprogres.fr/rhone/2015/09/17/suppressions-de-postes-massives-chez-giraud-productions
mardi 22 septembre 2015
IMPORTANT. PSE. GIRAUD PRODUCTION
> POUR
LES 350 ANS,SAINT-GOBAIN VA LICENCIER 53 PERSONNES SUR UN EFFECTIF DE 101
SALARIÉS SOIT 55% DE L'EFFECTIF.
>
> LE COMITÉ D'ENTREPRISE A ÉTÉ INFORMÉ LORS D'UN CE EXCEPTIONNEL CE MATIN.
> LE CE DT LES SALARIÉS SONT SOUS LE CHOC.
> NOUS ETIONS 6851 SALARIÉS EN 2008 CHEZ LAPEYRE A FIN 2014 NOUS NOUS RETROUVONS A 5360.
> 1491 POSTES DE PERDUS EN 7 ANS:LAPEYRE INDUSTRIES -712
> K/K -413
> DISTRILAP LOGISS -235
> LAPEYRE SERVICE -132
> NOUS AVONS DÉJÀ EU 2 PLANS SOCIAUX,CHEZ COUGNAUD ET K/K,MAIS LE PLUS FORT A ÉTÉ LE PLAN PERMANENT DES SUPPRESSIONS DE POSTES.
> LE CE A DÉJÀ PRÉVENU LA DIRECTION ÇÀ NE SE PASSERA PAS SANS HEURT,PLUSIEURS DÉMARCHES SE TROUVENT DÉJÀ ENCLENCHÉES.
>
> LE COMITÉ D'ENTREPRISE A ÉTÉ INFORMÉ LORS D'UN CE EXCEPTIONNEL CE MATIN.
> LE CE DT LES SALARIÉS SONT SOUS LE CHOC.
> NOUS ETIONS 6851 SALARIÉS EN 2008 CHEZ LAPEYRE A FIN 2014 NOUS NOUS RETROUVONS A 5360.
> 1491 POSTES DE PERDUS EN 7 ANS:LAPEYRE INDUSTRIES -712
> K/K -413
> DISTRILAP LOGISS -235
> LAPEYRE SERVICE -132
> NOUS AVONS DÉJÀ EU 2 PLANS SOCIAUX,CHEZ COUGNAUD ET K/K,MAIS LE PLUS FORT A ÉTÉ LE PLAN PERMANENT DES SUPPRESSIONS DE POSTES.
> LE CE A DÉJÀ PRÉVENU LA DIRECTION ÇÀ NE SE PASSERA PAS SANS HEURT,PLUSIEURS DÉMARCHES SE TROUVENT DÉJÀ ENCLENCHÉES.
vendredi 11 septembre 2015
Des bons salaires, ça passe par un Smic et des grilles de haut niveau
Le gouvernement n’a, à nouveau, pas accordé de coup de
pouce au Smic au 1er janvier
2015. En prenant cette décision, il continue dans la lignée de ces
prédécesseurs à écouter le patronat
qui considère que les salaires sont
un coût pour l’économie française.
Au contraire, le Smic est un des remparts contre la déréglementation que
les libéraux veulent mettre en œuvre.
Il est un obstacle contre le travail
traité comme une marchandise qui
se vendrait et s’achèterait au prix du
marché.
les libéraux veulent mettre en œuvre.
Il est un obstacle contre le travail
traité comme une marchandise qui
se vendrait et s’achèterait au prix du
marché.
En Allemagne, pays devenu la référence du patronat, de la Commission
Européenne, des gouvernements, avant la mise en place du salaire
minimum début 2015, on établissait en 2010 à 6,5 millions de personnes
le nombre de personnes touchant
moins de 10 euros de l’heure, certains devant même vivre avec moins
de 4 euros. En l’attente de l’entrée
en vigueur du salaire minimum entre
2015 et 2017, l’Allemagne est un des
pays où existent le plus de « salariés
pauvres ».
Européenne, des gouvernements, avant la mise en place du salaire
minimum début 2015, on établissait en 2010 à 6,5 millions de personnes
le nombre de personnes touchant
moins de 10 euros de l’heure, certains devant même vivre avec moins
de 4 euros. En l’attente de l’entrée
en vigueur du salaire minimum entre
2015 et 2017, l’Allemagne est un des
pays où existent le plus de « salariés
pauvres ».
Contrairement à ce qu’affirme le
patronat, ce n’est pas le Smic qui
est trop élevé. Ce sont les salaires
qui sont trop bas et pour certains,
trop proches du Smic.
Les allègements de cotisations
sociales, pour les salaires jusqu’à
3,5 fois le Smic (2 300 euros), sont
des véritables cadeaux octroyés
au patronat par les gouvernements
successifs depuis 1993 et bientôt
renforcés par l’actuel gouvernement.
Ils sont des scandaleuses « trappes
à bas salaires ». Le patronat a tout
intérêt à garder les salariés dans
le créneau autour du Smic pour se
faire subventionner à bon compte par
l’argent public (le nôtre...). Résultat :
plus de 55 % des salariés reçoivent
un salaire horaire inférieur à 1,6 Smic.
patronat, ce n’est pas le Smic qui
est trop élevé. Ce sont les salaires
qui sont trop bas et pour certains,
trop proches du Smic.
Les allègements de cotisations
sociales, pour les salaires jusqu’à
3,5 fois le Smic (2 300 euros), sont
des véritables cadeaux octroyés
au patronat par les gouvernements
successifs depuis 1993 et bientôt
renforcés par l’actuel gouvernement.
Ils sont des scandaleuses « trappes
à bas salaires ». Le patronat a tout
intérêt à garder les salariés dans
le créneau autour du Smic pour se
faire subventionner à bon compte par
l’argent public (le nôtre...). Résultat :
plus de 55 % des salariés reçoivent
un salaire horaire inférieur à 1,6 Smic.
La CGT considère que le Smic a cinq
caractéristiques indissociables.
C’est
un salaire minimum
qui reconnait le
travail effectué pour un salarié sans
qualification et qui doit être suffisant
pour une existence normale et digne.
Les grilles de salaires au dessus de
ce minimum doivent reconnaitre les
qualifications et les évolutions
de carrière.
C’est un salaire interprofessionnel qui doit donc s’appliquer à tout salarié travaillant en France, quelle que soit sa profession, son âge, son entreprise et sa nationalité.
C’est un salaire de croissance qui doit permettre aux salariés
de
bénéficier du développement
économique et des progrès de
la productivité du travail et de
la valeur ajoutée
qu’elle crée.
C’est un salaire horaire et mensuel
auquel tout salarié sans exception
doit pouvoir prétendre.
C’est donc
un repère collectif fiable auquel les
salariés peuvent s’accrocher pour
revendiquer pour leur propre salaire.
caractéristiques indissociables.
C’est
un salaire minimum
qui reconnait le
travail effectué pour un salarié sans
qualification et qui doit être suffisant
pour une existence normale et digne.
Les grilles de salaires au dessus de
ce minimum doivent reconnaitre les
qualifications et les évolutions
de carrière.
C’est un salaire interprofessionnel qui doit donc s’appliquer à tout salarié travaillant en France, quelle que soit sa profession, son âge, son entreprise et sa nationalité.
C’est un salaire de croissance qui doit permettre aux salariés
de
bénéficier du développement
économique et des progrès de
la productivité du travail et de
la valeur ajoutée
qu’elle crée.
C’est un salaire horaire et mensuel
auquel tout salarié sans exception
doit pouvoir prétendre.
C’est donc
un repère collectif fiable auquel les
salariés peuvent s’accrocher pour
revendiquer pour leur propre salaire.
Contrairement aux libéraux, la CGT
affirme que les salaires sont une
richesse qui permet aux salariés de
vivre dignement et ils participent à la
croissance du pays, notamment par
la consommation qu’elle génère.
affirme que les salaires sont une
richesse qui permet aux salariés de
vivre dignement et ils participent à la
croissance du pays, notamment par
la consommation qu’elle génère.
Ce sont sur ces bases que nous
pouvons revendiquer dans les entreprises ! Ainsi, sur chaque lieu de travail nous pouvons nous poser les
questions sur la juste rémunération
de notre force de travail :
pouvons revendiquer dans les entreprises ! Ainsi, sur chaque lieu de travail nous pouvons nous poser les
questions sur la juste rémunération
de notre force de travail :
Mon salaire suffit-il à m’assurer
une existence normale et digne ?
une existence normale et digne ?
Puis-je assurer mes dépenses
contraintes (loyer, eau, électricité, impôts, transports, éducation des enfants, etc.) et profiter
du fruit de mon travail pour des
loisirs légitimes (vacances, spectacles, sports, ...).
Si non, je
revendique avec la CGT pour un salaire décent et de bon
niveau
contraintes (loyer, eau, électricité, impôts, transports, éducation des enfants, etc.) et profiter
du fruit de mon travail pour des
loisirs légitimes (vacances, spectacles, sports, ...).
Si non, je
revendique avec la CGT pour un salaire décent et de bon
niveau
Existe-t-il une grille de salaires
en vigueur dans mon entreprise
conforme aux différentes qualifications et expériences qui y
coexistent ?
Si non, je revendique avec la CGT pour une
grille de salaire adaptée.
en vigueur dans mon entreprise
conforme aux différentes qualifications et expériences qui y
coexistent ?
Si non, je revendique avec la CGT pour une
grille de salaire adaptée.
Mon propre salaire est-il conforme
à mes qualifications, mon expérience. Le temps que j’ai passé
dans cette entreprise (ou dans une autre) est-il justement pris
en compte ?
à mes qualifications, mon expérience. Le temps que j’ai passé
dans cette entreprise (ou dans une autre) est-il justement pris
en compte ?
Mon propre salaire
a-t-il une différence suffisante
avec le premier échelon de la
grille en vigueur qui rémunère à
sa juste valeur ma qualification
et mon expérience ?
Si non, je
revendique avec la CGT pour un salaire adapté à ma situation.
a-t-il une différence suffisante
avec le premier échelon de la
grille en vigueur qui rémunère à
sa juste valeur ma qualification
et mon expérience ?
Si non, je
revendique avec la CGT pour un salaire adapté à ma situation.
Suis-je à temps complet et est-ce
que je perçois un salaire complet
ou suis-je en temps partiel subi
avec un salaire qui ne me permet pas de vivre dignement ?
Si non, je revendique avec la
CGT pour un passage à temps complet avec mes autres col-
lègues dans la même situation.
que je perçois un salaire complet
ou suis-je en temps partiel subi
avec un salaire qui ne me permet pas de vivre dignement ?
Si non, je revendique avec la
CGT pour un passage à temps complet avec mes autres col-
lègues dans la même situation.
Tous mes collègues, tous les
salariés que je connais, quel
que soient leur profession, leur
nationalité, leur entreprise sont-ils payés selon leur qualifications
et les évolutions de carrière qui doivent être les leurs ?
Si non, nous sommes solidaires et
revendiquons collectivement
avec la CGT pour que nous
ne nous retrouvions pas en
concurrence entre nous et
que le patron ne se serve pas
de cet argument pour ne pas
nous payer correctement.
salariés que je connais, quel
que soient leur profession, leur
nationalité, leur entreprise sont-ils payés selon leur qualifications
et les évolutions de carrière qui doivent être les leurs ?
Si non, nous sommes solidaires et
revendiquons collectivement
avec la CGT pour que nous
ne nous retrouvions pas en
concurrence entre nous et
que le patron ne se serve pas
de cet argument pour ne pas
nous payer correctement.
lundi 31 août 2015
La CGT est enfin présente chez CEDEO !
La
CGT est enfin présente
chez CEDEO
POUR AFFICHAGE
L’actualité
sociale montre combien l’action collective apparaît comme
indispensable, dès lors qu’il s’agit de s’opposer aux mauvais
coups de notre direction.
Face
aux pouvoirs des employeurs, l’existence du syndicat dans une
entreprise est une nécessité pour faire valoir et respecter les
droits des salariés inscrits dans la législation du travail et le
moyen d’en conquérir de nouveaux.
- La CGT : Le syndicat qui défend vos intérêts dans le dialogue et les responsabilités, des représentants qui ont déjà prouvé leurs compétences dans une situation qui se dégrade et des réductions drastiques d’effectif sans plans sociaux aux détriment des salariés.
- La CGT : Vos Représentants Syndicaux Cgt qui apportent aides et conseils à tous les salariés en difficultés, victimes de pressions , harcèlement, discrimination dans leurs parcours professionnel
- La CGT : Le seul syndicat qui revendique, mais qui sait aussi négocier
Se faire entendre.
C’est se faire respecter.
En vous syndiquant à la CGT, en construisant le syndicat CGT dans votre entreprise, vous participez à la construction du rapport de force nécessaire pour imposer dans le dialogue et la prise en compte de vos légitimes revendications.
CONTACT M André TEL 0615659282
lundi 3 août 2015
Loi Macron : le plafonnement des indemnités de licenciement est contraire à la Constitution
Face au passage en force par l’utilisation du 49.3 de la loi Macron « pour la croissance,
l’activité et l’égalité des chances économiques » le 10 juillet dernier, il devient plus qu’urgent d’utiliser tous les outils à notre disposition afin de se battre contre les mesures régressives qu’elle prévoit : accords de maintien de l’emploi élargis, assouplissement des règles sur le travail du dimanche et les licenciements économiques, attaques contre les Conseils de prud’hommes... mais aussi plafonnement des indemnités pour licenciement.
Le Conseil constitutionnel (saisi le 15 juillet dernier au sujet de la loi Macron par les députés de l’opposition) aura à se prononcer dans le mois qui vient notamment sur l’article 87D de la loi. Cet article prévoit le plafonnement des indemnités obtenues en justice pour licenciement sans cause réelle et sérieuse. La CGT a souhaité apporter ses propres arguments au débat initié sur ce sujet devant le Conseil constitutionnel par le Syndicat de la Magistrature et le Syndicat des avocats de France (SAF). Aussi, la CGT a présenté des observations pour mettre en évidence que l’instauration d’un plafonnement d’indemnités ne respecte pas certains principes constitutionnels français.
Pour rappel, en cas de licenciement jugé illicite, l‘article 87D contraint les juges des Conseils de prud’hommes à appliquer un barème d’indemnisation fixé par la loi. Ainsi, ce n’est plus le juge qui décide lui-même du montant de la réparation au regard de l’étendue du préjudice subi par le salarié. Désormais, il devra se référer aveuglément à un tableau lui indiquant le montant à octroyer au salarié en fonction de son ancienneté et de la taille de son entreprise. Ainsi, un salarié de 50 ans, avec des charges de famille encore importantes et peu de chance de retrouver un emploi, mais qui travaille dans une entreprise de moins de 299 salariés et ayant moins de 2 ans d’ancienneté, pourra se voir attribuer une indemnité maximum de 4 mois de salaire.
On le constate donc : la loi ne permet pas de garantir une adéquation entre le préjudice subi et la réparation !
Cette mesure est une aberration, elle porte atteinte à plusieurs droits et principes constitutionnels : droit à l’emploi, droit à un recours effectif en justice, droit à la réparation intégrale du préjudice subi.
En effet, les plafonds d’indemnités prévus par la loi Macron sont dans certains cas tellement faibles que les frais d’avocat occasionnés par le procès ne seront même pas couverts par les indemnités que le salarié peut espérer obtenir du juge. Cela revient à priver le salarié d’un recours effectif en justice.
D’autant plus qu’aujourd’hui de nombreuses « petites » entreprises sont en réalité des filiales de très grands groupes, qui disposent de moyens considérables. Il n’y a donc aucune raison de leur permettre de licencier à moindre frais.
On le constate donc : la loi ne permet pas de garantir une adéquation entre le préjudice subi et la réparation !
Cette mesure est une aberration, elle porte atteinte à plusieurs droits et principes constitutionnels : droit à l’emploi, droit à un recours effectif en justice, droit à la réparation intégrale du préjudice subi.
En effet, les plafonds d’indemnités prévus par la loi Macron sont dans certains cas tellement faibles que les frais d’avocat occasionnés par le procès ne seront même pas couverts par les indemnités que le salarié peut espérer obtenir du juge. Cela revient à priver le salarié d’un recours effectif en justice.
D’autant plus qu’aujourd’hui de nombreuses « petites » entreprises sont en réalité des filiales de très grands groupes, qui disposent de moyens considérables. Il n’y a donc aucune raison de leur permettre de licencier à moindre frais.
Au final, les patrons pourront, grâce à cette nouvelle loi, « provisionner » les indemnités dues en cas de licenciement mis en œuvre sans aucun motif valable. Cela rend les salariés d’autant plus tributaires de l’arbitraire patronal.
Il est donc essentiel que le Conseil constitutionnel censure cette disposition manifestement contraire à des principes fondamentaux.
Il est donc essentiel que le Conseil constitutionnel censure cette disposition manifestement contraire à des principes fondamentaux.
jeudi 9 juillet 2015
Il faut maintenir et conforter les CHSCT !
Le
durcissement des conditions de travail, la compétition qui pèse sur
les travailleurs, les rythmes qui s’intensifient, les nouvelles
technologies qui exigent de l’instantanéité, ont rendu plus que
jamais l’existence des CHSCT, véritable loupe sur le travail réel,
nécessaire et incontournable. Pour preuve les secteurs qui en sont
dépourvus, tels que les entreprises de moins de 50 salariés, les
services à l’enfance, aux personnes en perte d'autonomie, les
petits commerces, sont ceux où on retrouve les emplois les plus
précaires, les conditions de travail les plus difficiles, la
non-reconnaissance de la pénibilité et les plus bas salaires.
Le CHSCT est
le seul lieu d’une investigation sur le travail réel. Obtenir,
gagner le droit de comprendre pour agir sur le travail : c’est
toute la question de la démocratie dans l’entreprise.
Au quotidien,
le CHSCT est l’interface qui fait le lien entre toute une série de
lieux de connaissances, c’est un outil au service des salariés
mais aussi un outil à la disposition des organisations syndicales
pour transformer les situations de travail.
Le CHSCT est
une IRP indispensable et irremplaçable au sein de laquelle le
travail réel est examiné et soigné. Qui prend soin du travail,
prend soin des travailleurs !
Le MEDEF
entend faire disparaître le CHSCT en tant que personne morale,
réduire ses capacités d’expertise. S’il a été mis en échec
par les syndicats dans la négociation sur le dialogue social dite
sur les « seuils sociaux », il entend obtenir
satisfaction dans un futur projet de loi.
Il faut au
contraire développer les CHSCT pour tous les salariés quelle que
soit leur entreprise.
mercredi 1 juillet 2015
Grèce : qui a peur de la démocratie ?
Le peuple Grec subit depuis janvier dernier, une pression et un chantage intolérables de la part des institutions européennes, des gouvernements de la zone Euro et du Fonds Monétaire International. Ces derniers refusent d’accepter le verdict des urnes et l’élection démocratique d’un nouveau gouvernement qui propose des alternatives crédibles aux politiques d’austérité imposées par le monde de la finance.
Depuis le mois de janvier, le nouveau premier ministre Alexis TSIPRAS remet en cause les plans d’austérité dont sont victimes des millions de citoyens grecs. Il propose des mesures économiques et sociales adossées à des réformes visant à une plus juste répartition des richesses dans le but d’œuvrer à une véritable justice sociale, à l’égalité des droits, à la transparence politique et fiscale, bref à la démocratie.
L’augmentation du salaire minimum, le rétablissement du treizième mois de pension de retraites, le renforcement des services publics, le développement de politiques en termes de logement et d’éducation font parties des mesures urgentes dont a besoin le peuple grec.
L’augmentation du salaire minimum, le rétablissement du treizième mois de pension de retraites, le renforcement des services publics, le développement de politiques en termes de logement et d’éducation font parties des mesures urgentes dont a besoin le peuple grec.
Cela doit d’abord passer par un moratoire sur le service de la dette, afin que les sommes conservées soient affectées au redressement de l’économie et que le remboursement de la dette n’empêche pas toute possibilité de redressement économique.
Cela doit aussi passer par la recapitalisation des banques, sans que les sommes ne soient comptabilisées dans la dette publique du pays.
Cela doit aussi passer par la recapitalisation des banques, sans que les sommes ne soient comptabilisées dans la dette publique du pays.
Depuis plusieurs mois, une « négociation » est engagée entre le gouvernement grec et les institutions européennes pour trouver une issue à cette crise. Des compromis ont été acceptés, le calendrier des réformes revu. Mais en guise de conclusion, c’est un véritable diktat que proposent MERKEL, HOLLANDE et LAGARDE. Pour eux, une seule solution : la soumission aux exigences des banques !
En référer au peuple, quoi de plus normal ! C’est ce que propose le premier ministre grec en organisant un référendum le 5 juillet prochain.
Pourtant, une nouvelle fois, cet acte démocratique est contesté. Au mieux, ce serait au conseil européen de choisir la question qu’il faut poser aux grecs.
Pourtant, une nouvelle fois, cet acte démocratique est contesté. Au mieux, ce serait au conseil européen de choisir la question qu’il faut poser aux grecs.
Derrière la pression exercée sur le peuple grec, c’est l’ensemble des citoyens d’Europe que l’on souhaite bâillonner. Le FMI et les dirigeants européens veulent faire de la Grèce, un exemple pour tous ceux qui souhaitent rompre avec cette logique austéritaire et faire entendre une autre voix.
C’est le principe même de la démocratie qui est remis en cause !
C’est le principe même de la démocratie qui est remis en cause !
La CGT condamne ce chantage et apporte une nouvelle fois son soutien au peuple et aux salariés grecs. En Grèce comme en France, nous revendiquons une véritable démocratie sociale et politique qui donne la parole aux salariés dans les entreprises, aux citoyens dans leur pays.
C’est pourquoi, la CGT appelle les salariés à participer massivement au rassemblement organisé à Paris, place de la Bastille, jeudi 2 juillet à 18h30 ainsi qu’à toutes les manifestations organisées en France dans les prochains jours.
C’est pourquoi, la CGT appelle les salariés à participer massivement au rassemblement organisé à Paris, place de la Bastille, jeudi 2 juillet à 18h30 ainsi qu’à toutes les manifestations organisées en France dans les prochains jours.
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