LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

mercredi 21 octobre 2015

POINT P NORD ,Le vrai gâteau est pour nos actionnaires, pas pour nous !


Pour ses 350 ans ST GOBAIN nous offre :

un gâteau !

mais pour fêter quoi ?

ST GOBAIN et POINT P nous offrent en réalité :

Licenciements, accords transactionnels, démissions arrangées, perte de pouvoir d’achat, dégradation des conditions de travail, perte de nos usages, congés imposés, travailler plus pour le même salaire, dépression, burn-out, discrimination, harcèlement, etc……..

Le vrai gâteau est pour nos actionnaires, pas pour nous !
  • 2009 : 486 M€ de dividendes
  • 2010 : 508 M€ de dividendes + 36,2 M€ de rachats d’actions
  • 2011 : 603 M€ de dividendes + 198,6 M€ de rachats d’actions
  • 2012 : 646 M€ de dividendes + 196,6 M€ de rachats d’actions
  • 2013 : 654 M€ de dividendes - 31M€ de restructuration/reventes d’actions
  • 2014 : 685 M€ de dividendes + 137 M€ de rachats d’actions


      Une seule chose compte: faire remonter les profits, augmenter les rémunérations de ceux qui gagnent le plus ! Et ST GOBAIN peut compter également sur l’état qui a reversé une enveloppe du CICE de 103 M€ sur 2 ans, avec nos impôts !
          
Les dividendes augmentent pas nos salaires !
Nos dirigeants troquent nos conditions de travail, notre santé, contre des €€€


Octobre 2015 ils souffleront des bougies, ensuite ils souffleront nos emplois !

CHAQUE JOUR POINT P NOUS PRESSE UN PEU PLUS !

Ces gros actionnaires se gavent sur notre travail, qu’ils continus avec leurs gâteaux , nous on attend bien plus et pour commencer

DU RESPECT


La CGT POINT P Nord 





 

dimanche 18 octobre 2015

Conférence sociale ou monologue social ?

Où sont les réponses aux exigences des salariés ?

jeudi 15 octobre 2015
Dans nombre d’entreprises et dans les manifestations interprofessionnelles, depuis plusieurs mois, les salariés ont exprimé leurs désaccords à l’encontre des politiques d’austérité et face à la culpabilisation permanente instrumentalisée sur le "coût du travail". Ils ont exprimé haut et fort leurs exigences pour l’augmentation des salaires, des pensions, des minima sociaux, pour leurs conditions de travail, l’équilibre temps de travail et vie privée, pour l’emploi, pour des protections à l’exemple de la Sécurité Sociale, des régimes de retraite…

Les seules réponses apportées se traduisent par la répression, une succession de lois de régression sociale, le passage en force en usant du 49/3, l’application unilatérale de l’accord chez les fonctionnaires, pourtant rejeté majoritairement, la baisse des pensions, la casse des régimes de retraites complémentaires Agirc et Arrco, dans un contexte où le chômage, l’insécurité sociale et les inégalités ne cessent de s’aggraver.
La CGT ne peut pas continuer de se satisfaire d’une politique qui remet en cause notre modèle social, la citoyenneté au travail et répondant exclusivement aux intérêts du patronat.
De plus, La CGT ne peut cautionner les discours actuels affirmant que la violence se situe du côté des salariés. La plus grande des violences, c’est la violence sociale vécue tous les jours par ces millions de salariés, chômeurs et précaires, qui sont majoritairement des jeunes, des femmes et des retraités. La violence, c’est apprendre du jour au lendemain que l’on va se retrouver sans emploi, en raison du diktat imposé par les actionnaires pour sécuriser la hausse de leurs dividendes et par les politiques d’austérité dictées par l’Union européenne.
Lorsque l’on qualifie des salariés de voyous, de quel côté se situe-t-on ? Lorsqu’on les cueille tôt le matin devant femmes et enfants comme des criminels ? Quel dialogue pense-t-on instaurer ?
Au vu du traitement qui est réservé aux salariés d’Air France aujourd’hui, on comprend dès lors bien mieux, le refus du gouvernement de recevoir la CGT le 23 septembre dernier, alors que des salariés étaient convoqués pour faits de grève, le jour même, et que des dizaines de milliers travailleurs manifestaient sur tout le territoire, contre la remise en cause des locaux des bourses du travail, contre la répression, les sanctions et les discriminations, pour les libertés et le respect du droit syndical.
Au regard de tous ces éléments, la Commission Exécutive Confédérale réunie ce jour à Limoges a décidé de ne pas participer à la prochaine conférence sociale qui se tiendra le lundi 19 octobre.
Dès l’annonce de la tenue de cette nouvelle conférence, notre confédération a demandé que soient inscrites à l’ordre du jour, les questions de salaires et réduction du temps de travail. La CGT estime en effet qu’aujourd’hui l’urgence est de mettre un terme définitif aux politiques austéritaires.
Ceci doit passer par des mesures immédiates, tant en termes de réduction du temps de travail que de revalorisation des salaires et ce, afin de favoriser la création d’emplois
L’organisation de cette conférence sociale aura d’ailleurs été un exemple éclairant de la conception de la démocratie sociale par le gouvernement :
Le programme définitif n’aura été communiqué que moins deux semaines avant. Peu ou pas de concertation quant aux thèmes retenus, le contenu des tables rondes évoluant d’ailleurs encore en fonction des demandes particulières des ministres.
La démocratie sociale selon le gouvernement, c’est le refus de donner la parole aux organisations syndicales lors de la conférence plénière alors que la tribune est offerte aux « experts » patronaux. Démocratie sociale d’ailleurs remise en cause par la récente loi Rebsamen.
La Commission Exécutive réaffirme que le rôle de la CGT, n’est pas d’accepter des décisions prises unilatéralement par le gouvernement et le MEDEF. Le rôle de la CGT, c’est au contraire de proposer des alternatives favorisant le progrès social et le plein emploi.
Dans ces conditions, La CGT souhaite que s’engagent rapidement de véritables négociations autour des sujets majeurs qui préoccupent les salariés, c’est-à-dire :
- L’augmentation des salaires et le paiement des qualifications.
- La réduction du temps de travail en lien avec la santé au travail, son organisation, sa qualité.
- La sécurité sociale professionnelle avec un nouveau statut du travail salarié.
- L’avenir de l’industrie de notre pays.
- Le renforcement des services publics.
- Les enjeux environnementaux.
Ces négociations doivent se faire dans un contexte social apaisé et constructif, en concertation et après consultation des organisations syndicales représentatives du pays, dont la CGT.

vendredi 9 octobre 2015

COORDINATION CGT SAINT-GOBAIN Joyeux anniversaire

 
Nous les "sans dent" nous sommes tous invité à fêter les 350 ans du groupe St-Gobain le 15/10/2015.  
Le groupe Saint-Gobain qui se dit industriel « la belle image » alors qu'il n'est que financier, fête les 350 ans, sans évoquer les nombreux problèmes sociaux que nous rencontrons dans nos entreprises :
« Licenciements, perte du pouvoir d’achats, dégradation des conditions de travail, dépression, burn-out, discrimination, harcèlement etc…»
En 1865 le prince de Broglie, un des grands patrons de Saint-Gobain l'exprimait ainsi, avec déjà beaucoup de condescendance :"Et nos ouvriers, ceux-là même qui sont justement fiers d'assurer par leur propre travail leur destinée et celle de ceux qui leur sont chers, ceux qui nous demandent de nous que justice et affection ; qu’ils nous laissent, ces braves hommes les appeler aussi les enfants de la famille"
Aujourd'hui ces "braves «femmes et hommes de Saint-Gobain en ont marre d'être pris pour les dindons de la farce.
Nous avons envie d'hurler notre rage et de montrer notre mécontentement concernant les sommes que nos « chères » dirigeants du groupe Saint-Gobain empochent chaque année alors que les ouvriers, eux, ne connaissent que les plan sociaux et les licenciements. Nous n’avons donc pas le cœur à fêter les 350 ans.
Depuis 2007 c'est plus de 8000 emplois qui ont été détruits en France, à structure comparable, par Saint-Gobain sans compter bien entendu les autres pays où, de 2011 à 2014, ce ne sont pas loin de 13 000 emplois également  supprimés :  de moins en moins d'investissements dans nos industries en France  la fermeture de nombreuses usines et de plusieurs sites de distribution  et la dernière en date la vente du pôle conditionnement à un fond de spéculation américain
Une seule chose compte: faire remonter les profits, distribuer chaque année de plus en plus de dividendes et augmenter les rémunérations de ce qui gagne le plus.  
  2009: 486 M€ de dividendes 2010: 508 M€ de dividendes +   36,2 M€ de rachats d'actions 2011: 603 M€ de dividendes + 198,6 M€ de rachats d'actions 2012: 646 M€ de dividendes + 196,6 M€ de rachats d'actions  2013: 654 M€ de dividendes – 31 M€ de destruction ou reventes d'actions  2014: 685 M€ de dividendes + 137 M€ de rachats d'actions      
 
   
L’état a remis dans la poche du groupe une enveloppe du CICE de 103 M€ sur deux ans « avec nos impôts ». Tous cela n‘a profité qu’aux actionnaires en augmentant leur dividende alors que nous, les salariés, nous n’avons constaté aucune hausse de nos salaires.  
Le groupe va sabrer le champagne et continuer à sabrer les emplois
Dans la distribution, nos collègues de chez Point P, vivent des centaines de suppressions d'emplois au travers des ruptures conventionnelles et des démissions arrangées !!!
Un message particulier vers les camarades de Giraud, du groupe Lapeyre, qui supprime plus de la moitié des emplois sur un effectif de 102 personnes ! Les salariés ne se voient même pas proposer des mesures de reclassement pour  retrouver un emploi dans Saint-Gobain! La direction refuse de négocier un accord sur le maintien de l’emploi.
Déjà de nombreux sites appel à la grève : la SEPR, ISOVER, PLACOPLATRE, GLASS, GLASSOLUTION, LAPEYRE,  VERALLIA,  Point P et de tous les autres qui s'inscrivent au jour le jour.
L'anniversaire, nous allons le fêter à notre façon au pied des tours de la défense.  Nous invitons l'ensemble des salariés à cesser le travail le 15 octobre, partout dans SaintGobain, pour donner un coup d'arrêt aux suppressions d'emplois, pour garantir de meilleurs salaires, et que la valeur ajoutée faite par la force de notre travail serve à l'investissement productif aussi en France et garantisse nos emplois.  
La CGT vous appelle a manifester le 15 octobre  Nous serons au pied des tours de la défense, ou devant vos sites
Nous attendons des délégations venant de toute la France.

 
Montreuil le 06/10 /2015 La Coordination CGT Saint-Gobain

Suppressions de postes massives chez Giraud Productions

53 suppressions de postes. La direction de l’entreprise de menuiserie Giraud, qui fabrique des fenêtres pour Lapeyre, s’apprête à tailler dans ses effectifs, à Pont-Trambouze. 101 salariés travaillent actuellement sur le site.

Tout le monde est sous le choc. Les salariés se demandent ce qui leur arrive », lâche Jean-Louis Vermorel, délégué CGT. Mardi, la direction de l’entreprise de menuiserie Giraud Productions de Pont-Trambouze a annoncé, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, un plan de réorganisation de la production, qui prévoit la suppression de 53 postes, dès le début de l’année prochaine. Le site compte actuellement 101 salariés. Les effectifs vont donc être diminués de 55 %. L’une des deux lignes de production, qui fabrique des fenêtres en PVC, sera fermée.
« Forcément des licenciements secs »
L’autre ligne, qui assemble des produits en aluminium est maintenue et bénéficiera d’un plan d’investissement de 250 000 euros.
« Avec 53 suppressions de postes, il y aura forcément des licenciements secs. L’entreprise a déjà fait partir en ruptures conventionnelles les salariés intéressés », se désole Jean-Louis Vermorel. Mardi, le délégué syndical s’attendait « au maximum à une suppression de 25 postes. » Il a été surpris par l’ampleur du plan de réorganisation de la production, qui intervient après plusieurs périodes de chômage technique, qui ont débuté à la fin de l’année 2009.
Le personnel sera donc réduit à 48, dès le mois de janvier. D’ici là, un plan de sauvegarde de l’emploi doit être mis en place. « On n’a plus qu’à réclamer une prime plus importante, car ils ne reviendront pas sur les suppressions de postes », se désole Didier Becot ». Cet élu CGT au conseil d’entreprise pointe du doigt le groupe Lapeyre, pour qui Giraud Productions produit des fenêtres. « Les experts préconisaient de fabriquer des produits premier prix et de servir les poseurs indépendants. Lapeyre n’a pas voulu le faire », déplore celui qui n’est « pas certain que les 48 emplois restants seront préservés. Chauffer un bâtiment comme le nôtre pour aussi peu de salariés, c’est ridicule. » Des actions seront prochainement menées, à l’appel de la CGT, seul syndicat représenté sur le site. En août, 98 % des salariés s’étaient mobilisés, pour soutenir un employé. Ce dernier, licencié pour inaptitude professionnelle, aurait pu, selon la CGT, être reclassé sur un autre poste. La direction assure de son côté avoir « mis en œuvre les moyens nécessaires pour que cette personne puisse envisager un retour à l’emploi. »


http://www.leprogres.fr/rhone/2015/09/17/suppressions-de-postes-massives-chez-giraud-productions