LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

vendredi 26 avril 2024

Les plateformes logistiques DSC impactées par les grèves d'ID Logistics

 ID Logistics. Un mois après la grève « le syndicat se renforce pour mieux préparer la suite »

Après une grève nationale inédite début mars, les bilans de la mobilisation motivent certains salariés à se syndiquer pour mieux préparer les futures mobilisations. Entretien avec Pierre-Maurice Calbo, délégué syndical de la CGT ID Logistics Région Ouest et ouvrier sur le site de Plaisance-du-Touch près de Toulouse.

Révolution Permanente : Jeudi 7 mars il y a eu une journée nationale de grève inédite à ID Logistics. Est-ce que tu peux revenir sur son déroulement, notamment dans ton entrepôt ?

Pierre-Maurice Calbo : La première chose à dire, c’est que la mobilisation a été très forte partout en France, en particulier dans le nord, en région parisienne, en Rhône-Alpes et dans la région marseillaise. Au total, c’est une quarantaine de sites qui ont été en grève, souvent majoritairement, ce qui est assez inédit au niveau d’ID Logistics et qui montre une forte colère chez les ouvriers sur la question des salaires, puisque cette mobilisation a eu lieu lors des NAO (négociations annuelles obligatoires, NDLR), mais aussi sur les conditions de travail avec une question de « dignité » qui est beaucoup revenue sur les piquets.

Sur mon entrepôt, la mobilisation aussi a été forte, ce qui n’était pas gagné d’avance car pour beaucoup, perdre un jour de salaire est très difficile vu qu’on est juste au-dessus du SMIC. On a préparé la grève avec les collègues de la CFDT et de la CFTC pour convaincre le maximum de salariés de se mobiliser et au final, au niveau des ouvriers en CDI, on estime la mobilisation à 70 %, avec quasiment tous les grévistes qui ont été présents sur le piquet, ce qui est une grande réussite !

Mais surtout, le point positif de la grève pour moi c’est qu’on a pu s’organiser au-delà du cadre syndical. Avec la CGT, on a lancé une caisse de grève et les dons ont beaucoup touché les grévistes, qui ne s’attendaient pas à ce que des inconnus les soutiennent dans leur combat. Ensuite, on a organisé une assemblée générale où tout le monde pouvait prendre la parole et surtout décider à la fin : c’est ainsi que la grève a été reconduite pour le lendemain, alors que nationalement, à part à quelques endroits, la grève s’est terminée. C’est un point important parce que, depuis la création du syndicat il y a un an, on insiste beaucoup sur la question démocratique et cette grève a été une première expérience en ce sens.

RP : Cette journée de grève s’inscrit dans le cadre des négociations annuelles obligatoires,
dénoncées par les grévistes comme les « NAO de la honte », mais elle arrivée assez tard dans
ces négociations. Est-ce que tu peux expliquer pourquoi ?

PMC : C’est clair qu’il s’agissait de « NAO de la honte » pour plusieurs raisons. Déjà, les négociations sur les salaires se faisaient sur la grille des NAO de l’année d’avant. Sauf qu’entre-temps, avec l’inflation, nos salaires ont été rattrapés par le SMIC et qu’en plus on a eu une revalorisation de la grille au niveau de la branche. Résultat, alors que la direction a proposé au final entre 3 et 3,5 % d’augmentation, cela ne représente qu’1,5 % d’augmentation en moyenne sur nos salaires actuels ! Mais il n’y a pas que ça. Les négociations ont été condensées en quelques jours seulement, avec un calendrier du 5 au 8 mars et un enchaînement des réunions. L’objectif clair de la direction était de rendre impossible un retour sur le terrain et donc la construction d’une mobilisation dans le temps. Mais le pire est arrivé juste après les NAO, quand la direction a publié le 13 mars ses chiffres pour l’année 2023, avec un bénéfice en hausse de 36 % ! On a réalisé que la direction a tout simplement précipité les négociations pour les faire passer juste avant la publication des résultats, ce qui est totalement anormal. On devrait pouvoir aborder les NAO avec la connaissance précise de la situation financière de l’entreprise, mais la direction a manœuvré pour que ça ne soit pas possible.

C’est à mon avis à ce niveau là qu’il faut qu’on tire un enseignement de la mobilisation de mars dernier : il ne faut pas qu’on reste prisonnier de ce type de calendrier qui empêche de bien se préparer sur le terrain et de se coordonner au niveau national, même au niveau des différents syndicats. La réalité, c’est que la colère a été assez spontanée et a montré à tous qu’il est possible d’établir un rapport de force, mais en restant prisonnier de ce calendrier la grève n’est arrivée qu’en toute fin de NAO. Heureusement, grâce à la mobilisation, il n’y a pas eu d’accord de signé, et la direction a dû passer par une décision unilatérale : il est donc possible de rouvrir les NAO dans l’année. Une des clés, c’est d’essayer au maximum que la colère spontanée qui s’est exprimée ne s’évapore pas et qu’il y ait le plus de collègues possible qui rejoignent les organisations syndicales afin de mieux préparer les combats à venir.

RP : Depuis la grève, quels est l’état d’esprit de tes collègues et l’action de la CGT ?

PMC : La colère est toujours là et surtout, même si on a pas obtenu de grande victoire, la grève a été une expérience positive avec beaucoup d’aspects revendiqués par les salariés, notamment le fait d’avoir organisé une assemblée générale qui donne la parole à tout le monde et qui permette de décider de la suite ou non de la mobilisation. Il y a aussi des questions « locales » qui sont venues sur la table, comme la question des primes par exemple.

Au niveau de la CGT, on a sorti un tract qui cherche à faire le bilan de la grève et qui appelle à se syndiquer pour les raisons que je t’ai dites avant. On a aussi fait des tournées dans l’entrepôt pour discuter de ce bilan et comprendre comment les collègues voient la suite. Depuis la grève, on sent que l’état d’esprit a changé et on a eu pas mal de demandes d’adhésion au syndicat et d’autres collègues se posent sérieusement la question de franchir ce pas-là. De ce point de vue, c’est plutôt un signal positif parce que la syndicalisation dans la logistique est très difficile pour tout un tas de raisons. Clairement, le syndicat se renforce pour mieux préparer la suite.

RP : Vous avez donc la logique de construire le syndicat afin de créer les conditions pour arracher des victoires. Comment tu envisages la suite ?

PMC : Avec optimisme ! Comme tu le dis, on a pour but d’essayer de construire un syndicat de lutte fort pour préparer au mieux les combats à l’avenir, que ce soit sur les conditions de travail, pour les salaires ou autre, et surtout pour arracher des victoires !

Mais il ne faut pas rester le nez dans le guidon et ne regarder que notre entrepôt, ou que ID Logistics. On voit bien qu’il y a plein de boites qui se mobilisent sur les mêmes questions que nous, mais chacune à tour de rôle, en fonction des négociations dans chaque boite. Des grèves, il va y en avoir et c’est autant d’occasions de chercher à construire des syndicats combatifs partout où c’est possible. Mais je pense qu’il va falloir aussi un grand mouvement national et interprofessionnel sur les salaires et les conditions de travail, parce que plus le temps avance, plus l’inflation grimpe et plus il devient difficile de joindre les deux bouts à la fin du mois. Chez nous, il y a déjà plein de collègues qui sont obligés de faire du Uber ou du Deliveroo en plus du taf à l’entrepôt, qui est déjà difficile, pour s’en sortir. Et on voit bien que la situation empire de jour en jour.

Il faut aussi que nos syndicats soient actifs sur des questions qui dépassent le cadre de l’entreprise. Par exemple, en décembre dernier, nous avons sorti un communiqué s’opposant à la loi immigration et ses conséquences désastreuses. Ce communiqué a été très apprécié par de nombreux collègues, notamment par ceux qui pouvaient être concernés de près ou de loin par cette loi immonde.

Enfin, un dernier sujet qui me semble avoir une grande importance, c’est au niveau de la répression que se mangent de très nombreux syndicalistes. On voit vraiment qu’après le mouvement des retraites de l’an dernier, il y a une traque des syndicalistes de la part du patronat pour mettre tout le monde au pas, dans le sillage des discours du gouvernement qui glisse toujours plus à droite. On a pas le choix, il faut répondre à chaque attaque contre nos camarades, quel que soit le syndicat, pour montrer qu’on ne laissera pas faire et que si on touche à l’un d’entre nous, alors c’est tout le monde qu’on attaque.

Propos recueillis par : Dorian Maffei pour Révolution Permanente

jeudi 18 avril 2024

Cenaro assure l'affichage de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France

L'adtech de l'affichage digital Cenareo réalise un partenariat avec l’entreprise de construction Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (anciennement Groupe Point.P). L’entreprise doit équiper l’ensemble des écrans de ses enseignes. “L’adaptation aux contraintes de sécurité imposées par Saint-Gobain au sein de son réseau de distribution a joué un rôle déterminant dans la décision du groupe”, met en avant le communiqué.

La solution de communication digitale sur écrans Cenareo est déployée sur près de 500 écrans dans les points de vente. Ses outils de mesure permettent d’agir en temps réel sur l’efficacité des messages diffusés.

CBNews





vendredi 12 avril 2024

Saint-Gobain vise une marge à 2 chiffres pour la quatrième année consécutive

Saint-Gobain (-5,21% à 67,49 euros) ferme la marche au sein de l’indice CAC 40, même si le spécialiste des matériaux de construction a affiché pour la troisième année consécutive une marge d'exploitation à deux chiffres. Si le contexte reste difficile sur certains marchés, Saint-Gobain compte réitérer cette performance en 2024. "Nos actions sur les coûts et la gestion des prix nous ont permis d'améliorer la marge d'exploitation et la génération de cash flow libre, qui ont atteint tous deux un niveau historique", s’est félicité le directeur général Benoît Bazin.

L'année dernière, le résultat net part du groupe de Saint-Gobain a reculé de 11,1% à 2,66 milliards d'euros tandis que le résultat d'exploitation a baissé de 1,6% à 5,25 milliards d'euros. La marge d'exploitation a ainsi progressé à 11% contre 10,4% en 2022. Elle affiche ainsi une progression de 330 points de base depuis le lancement de la transformation du groupe fin 2018.

Dans le même temps, le chiffre d'affaires a baissé de 6,4% à 47,9 milliards d'euros. Il a reculé de 0,9% à données comparables. Si les prix ont augmenté de 4,6%, les volumes ont reculé de 5,5%.

Le cash flow libre a atteint le niveau record de 3,9 milliards d'euros, ce qui représente un taux de conversion de 62%. Invest Securities souligne la "bonne résistance de la rentabilité malgré la dégradation d'activité".

Saint-Gobain en avance sur son programme de rachat d'actions 

Le conseil d'administration a décidé de proposer à l'assemblée générale du 6 juin la distribution en espèces d'un dividende en hausse de 5% à 2,10 euros par action pour 2023.

Saint-Gobain prévoit par ailleurs de terminer dès 2024, soit un an plus tôt que prévu, son programme de 2 milliards d'euros de rachat d'actions annoncé en 2021 pour 5 ans, avec 420 millions d'euros de rachat d'actions cette année.

S'agissant de ses perspectives, le groupe vise une marge d'exploitation à deux chiffres pour la quatrième année consécutive en 2024.

La société poursuivra en 2024 la mise en œuvre des priorités stratégiques du plan "Grow & Impact" qu'il s'est fixées pour la période 2021-2025. Ainsi, elle va poursuivre ses actions sur la rentabilité et la génération de cash flow libre. Saint-Gobain envisage de surperformer ses marchés en renforçant son profil de croissance rentable.

ABCBourse

lundi 8 avril 2024

Thourotte. Après le classement amiante du site : faire cesser «le cynisme de Saint-Gobain»

Après sa victoire en début de mois et le classement du site de Saint-Gobain Thourotte (Oise) le collectif amiante tenait ce vendredi son assemblée générale. L'occasion de fêter son succès, mais la lutte n'est pas terminée.

Il y avait à la fois une ambiance de fête, de célébration, à l’assemblée générale du collectif amiante de Thourotte, et un goût d’amertume.


Ambiance de fête parce que ce vendredi 29 mars au matin les bénévoles du collectif, salariés, syndicats de retraités et d’actifs de la CGT — syndicat qui a porté le combat de l’amiante à Thourotte pendant 15 ans — se sont d’abord bien sûr félicités de la victoire obtenue le 7 mars avec la validation par le tribunal administratif du classement «site amiante» des usines Saint-Gobain Glass et Sekurit de Thourotte. L’avocate du collectif l’a confirmé aux actifs et retraités des usines : «Le dossier est aujourd’hui clos». Une victoire qui offre, au travers de différents dispositifs, indirectement ou directement, la possibilité de partir en retraite plus tôt, de percevoir des indemnités et de bénéficier d’un suivi médical spécifique. «C’est une victoire de la solidarité», s’est félicité le représentant départemental de la CGT, notant, «chose rare», que sur ce dossier, «les syndicats des retraités et des actifs» avaient travaillé de concert autour du comité.

Jean-Claude Patron, l’une des chevilles ouvrières du collectif, cégétiste depuis toujours, et ancien de Saint-Gobain Thourotte, s’est lui permis un historique du combat mené officiellement depuis 15 ans au sein de l’association, officieusement depuis les années quatre-vingt-dix lorsque l’amiante a commencé à faire parler de lui. «La difficulté pour faire reconnaître le site, a-t-il rappelé, c’est que contrairement à Fédéral Mogul (fabrication de plaquettes de frein, à Crépy-en-Valois) ici l’amiante n’était pas une matière première». Avec un amiante utilisé ici principalement en tant que matériaux d’isolation, «il a fallu prouver que 25 % des effectifs avait participé à des travaux de calorifugeage, argumenter sur le temps passé au contact de l’amiante, montrer les métiers concernés, détailler les fréquences…», a-t-il énuméré.

Le cynisme de Saint-Gobain

Une ambiance de victoire, mais un goût amer donc dans une assemblée où il a été demandé de ne pas «oublier les milliers de victimes de l’amiante» partout en France, et plus largement les «44.000 maladies professionnelles reconnues chaque année» ou les quelque «700 accidents du travail mortels annuels». Une assemblée où aussi le «cynisme» de Saint-Gobain a été dénoncé une nouvelle fois par Jean-Claude Patron qui se souvient que lors des premières alertes, «les médecins de l’usine niaient devant les malades les effets de l’amiante». «C’est tout juste s’ils ne nous disaient pas qu’on pouvait en manger», ironise-t-il.

Des mises en demeure à venir

Aujourd’hui, avec le classement du site et les procédures d’indemnisation, la hache de guerre syndicats / direction est-elle enterrée ? Pas tout à fait. De nombreux salariés ont encore témoigné ce vendredi de la difficulté d’obtenir lors de leur départ de l’entreprise l’attestation signifiant qu’ils ont été en contact avec l’amiante : le passeport pour leur parcours de soin. Alors qu’en théorie la reconnaissance «amiante» doit faciliter la 3ᵉ vague de dossiers de «préjudice d’anxiété» (reconnaissant un statut particulier et ouvrant de nouveaux droits aux salariés exposés, mais non malades), en pratique l’entreprise rechigne encore trop souvent à délivrer ces attestations. «Saint-Gobain fait preuve de mauvaise volonté, c’est peu de le dire», a estimé l’avocate du collectif, issue du cabinet Teissonnière, spécialisé dans le droit du travail. Elle promet de solliciter l’entreprise dans les prochaines semaines. «Et si nous n’avons pas de réponse ou des réponses négatives, nous saisirons le juge de l’exécution pour les mettre en demeure», assure-t-elle. Dans un tel scénario, «des dommages et intérêts seront demandés, car ces retards entraînent des retards dans le suivi médical et une perte de chance».

On ne tourne pas la page amiante

De quoi faire écho à ces mots prononcés par Alain Bobiau, secrétaire national de l’Association Nationale de Défense des Victimes de l’Amiante (Andeva) qui a travaillé avec le collectif sur toutes ces procédures : «Il y a une volonté aujourd’hui de tout le monde de tourner la page amiante, mais pour nous ce n’est pas du passé : chaque semaine, nous voyons des personnes qui nous disent, “j’ai ceci”, “j’ai cela” : le nombre de mésothéliomes (cancers de la plèvre, NDLR) ne diminue pas, il est constant». Et ce ne sont pas les différents appels formés lors des procédures par le ministère du Travail, appuyés par Saint-Gobain, qui lui donneront tort quant à la volonté «d’enterrer la question de l’amiante».

Le combat va donc se poursuivre pour le collectif qui prépare une troisième vague de procédures «anxiété» avec déjà une centaine de dossiers bouclés. Jean-Claude Patron continue toutefois d’appeler au recensement des personnes concernées : «Aujourd’hui, les anciens salariés qui étaient en CDD, en intérim, sous-traitants ou stagiaires, peuvent y avoir droit, mais ils sont disséminés dans la nature». Pour eux, la démarche à suivre est simple : contacter le collectif amiante de Thourotte et se joindre aux procédures collectives.

Oisehebdo

jeudi 28 mars 2024

Asturienne et SFIC étendent leur réseau

Asturienne et SFIC, deux enseignes spécialistes de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, ouvrent une agence commune au Mans (72). Un nouveau point de vente qui bénéficie aux artisans de la région Pays de la Loire qui y trouvent une véritable synergie de métiers et une large offre produits.

Les deux enseignes spécialistes s’implantent dans la zone d’activité du boulevard Pierre Lefaucheux au Mans dans un espace commun. Cet emplacement stratégique bénéficie d’une excellente visibilité et compte déjà trois enseignes de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (Dispano, Point.P et PUM). Pour Asturienne et SFIC, c’est l’occasion d’élargir leur maillage et de proposer aux artisans locaux une offre de spécialiste. Pour Asturienne, il s’agit de la 63ème agence et la SFIC installe ici sa 39ème agence


Construction Cayola

mercredi 13 mars 2024

Saint-Gobain a souffert de la crise de la construction en Europe en 2023

Saint-Gobain a souffert de la crise de la construction neuve en Europe l'an passé, et annoncé pour 2023 un résultat et un chiffre d'affaires en recul après une année 2022 de records.

L'an passé, le géant des matériaux de construction a vu son bénéfice net reculer de 11% par rapport à 2022, à 2,67 milliards d'euros sur un chiffre d'affaires en recul de 6,4% à 47,94 milliards d'euros, a indiqué le groupe dans un communiqué, soulignant néanmoins une marge d'exploitation "record" à 11% et "en progression dans toutes les régions".

Pour 2024, le groupe anticipe un marché en repli dans la construction neuve en Europe qui "restera difficile", même si les marchés de rénovation devraient "résister", a souligné le directeur général du groupe, Benoit Bazin, lors d'une présentation téléphonique des résultats à la presse.

L'an dernier, le chiffre d'affaires en Europe du Nord a reculé de 23%, affecté par la crise de la construction et impacté par la vente d'activités liées à la distribution en Grande-Bretagne. La baisse d'activité en Europe du Nord se monte à -5,9%, et à -0,9% en Europe du Sud (dont la France), a souligné Saint-Gobain.

"Dans un environnement géopolitique et macroéconomique qui reste difficile", le groupe estime avoir "montré" en 2023 "l'efficacité et la pertinence" de ses "choix stratégiques", a estimé M. Bazin. Il a souligné la réorganisation du groupe par pays, la création d'un pôle "chimie de la construction" porté par des séries d'acquisitions dans des pays à forte croissance en Amérique du Nord et en Asie, et une bonne performance environnementale avec le déploiement de solutions de construction bas carbone.

"On peut faire une croissance rentable tout en baissant nos émissions de CO2", a estimé M. Bazin après avoir rappelé la baisse de 34% des émissions opérationnelles de CO2 du groupe (scope 1 et 2, n'incluant pas les émissions indirectes) en 2023, par rapport à 2017. Pour 2024, et "pour la quatrième année consécutive", le groupe prévoit "un taux de marge d'exploitation à deux chiffres dans un contexte où certains de nos marchés sont en repli" a-t-il dit, après les 11% de 2023.

Fabricant de plaques de plâtre, de laine de roche ou de vitrages, Saint-Gobain a été porté ces dernières années par les programmes de rénovation thermique du bâtiment encouragés un peu partout dans le monde grâce à des plans d'aide publique massifs pour faire baisser les consommations d'énergie et les émissions de CO2, et répondre ainsi aux exigences climatiques.

"Coup de rabot"

Il a aussi recueilli selon les analystes les premiers fruits de sa propre réorganisation radicale, basée sur une décentralisation géographique tous azimuts, et un porte-feuille relooké d'activités à forte valeur ajoutée dans des pays "de croissance" comme le Canada, l'Amérique du Sud ou l'Asie du Sud-Est.

Pour la France, où un "coup de rabot budgétaire" vient d'être annoncé pour 2024 sur les aides publiques à la rénovation énergétique (Ma PrimRenov'), M. Bazin a préféré voir "le verre aux trois quart plein". "Certes, on est passé de 5 milliards à 4 milliards d'euros (d'aides budgétées, NDLR), mais on vient de 2,7 milliards, donc en fait MaPrimeRenov passe à 4 milliards en 2024 en venant de 2,7 milliards en 2023, c'est une hausse très forte" a-t-il souligné.

"J'avais plaidé pour un plan Marshall de la rénovation énergétique, il y a un rapport parlementaire l'an dernier disant qu'il fallait 15 milliards, et on passe de zéro à 2,7, puis 4, ce qui va dans la bonne direction et à la bonne vitesse" a-t-il plaidé. "On ne peut pas faire beaucoup plus vite".

Mercredi soir, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a indiqué qu'au lieu de viser 200.000 rénovations globales en 2024, la France prévoyait désormais "plutôt 140.000 ou 150.000". "C'est quasiment trois fois ce qu'on a fait en 2023, c'est juste plus réaliste que d'avoir des objectifs trop ambitieux et de ne pas les atteindre", a dit Benoit Bazin.

Orange Actualités


Saint-Gobain proposera un dividende en hausse de 5% à 2,10 euros par action pour 2023, lors de son assemblée générale le 6 juin.

mercredi 28 février 2024

Saint-Gobain s'ouvre un nouveau continent avec cette acquisition, la plus importante en 20 ans

Le géant de la production, la transformation et la distribution de matériaux a annoncé avoir conclu un accord portant sur le rachat de l'Australien CSR. Sa plus grosse opération de rachat depuis 2005.

Saint-Gobain n'avait pas réalisé une telle opération depuis près de 20 ans ! Le géant français spécialisé dans la production, la transformation et la distribution de matériaux a annoncé lundi 26 février avoir conclu «un accord définitif» avec le groupe australien de matériaux de construction CSR pour le racheter, en proposant à ses actionnaires 2,7 milliards d'euros en espèces, sans endettement. L'offre amicale, «approuvée avec recommandation unanime du conseil d'administration de CSR», porte sur «l'acquisition de l'intégralité des actions en circulation de CSR» à un prix de «9 dollars australiens par action, en espèces», a précisé le géant français des matériaux.

«Il s'agit de notre plus grosse opération de rachat depuis 2005 (...) et d'une acquisition stratégique très forte pour Saint-Gobain qui s'ouvre ainsi un nouveau continent, pour la première fois depuis les années 50» lorsque le groupe français a mis les pieds aux Etats-Unis, a déclaré le directeur général Benoit Bazin lors d'une présentation à la presse. CSR, le géant des matériaux en Australie, possède 30 sites de production, 120 centres logistiques et emploie 2 500 personnes, pour un chiffre d'affaires de quelque 2 milliards de dollars australiens réparti sur un marché portant à 52% sur le résidentiel neuf (maisons individuelles), 19% sur le résidentiel collectif, et 8% sur la rénovation. «C'est un groupe avec une croissance régulière, attractive et rentable» a indiqué Benoit Bazin.

Une opération finale à près de deux milliards d'euros

Saint-Gobain estime que l'opération lui coûtera in fine 1,9 milliard d'euros une fois qu'il aura revendu des terrains détenus par CSR dans une filiale immobilière qui a vocation «à être monétisée dans les trois prochaines années». Saint-Gobain prévoit aussi à terme de se séparer d'une participation de 25% détenue par CSR dans des activités de fabrication d'aluminium aux côtés de Rio Tinto. Benoit Bazin a insisté sur les synergies et l'harmonie entre les deux groupes, «qui ont pris le temps de se connaître» et de «batir une intimité».

CSR était licencié des activités Saint-Gobain en Australie pour la laine de verre depuis 1989. Saint-Gobain a réalisé un chiffre d'affaires de 51,2 milliards d'euros en 2022 et emploie 168 000 collaborateurs dans 75 pays. Ses résultats 2023 seront publiés le 29 février. Le chiffre d'affaires de CSR pour son exercice annuel se terminant à fin mars 2023 s'est élevé à 2,6 milliards de dollars australiens, soit près de 1,6 milliard d'euros. La société fait travailler près de 2 800 salariés.

Capital

jeudi 22 février 2024

Saint-Gobain Distribution : un nouveau DG pour DSC

 Suite à l'accession d'Olivier Mercadal à la présidence de SGDB France, son successeur à la tête de la division sanitaire-chauffage est connu.


Annoncée hier, la nomination d'Olivier Mercadal à la présidence de SGDB France entraîne une nouvelle nomination, celle de son successeur à la tête de DSC (Cedeo, Clim+ et CDL Elec). Il s'agit de Benjamin Auzéau. Il était jusqu'alors DG des régions Centre et Normandie de Point.P. Ce diplômé d'HEC a effectué toute sa carrière au sein de SGDB France. Il est remplacé par David Bordigoni pour Point.P Normandie. Ce dernier était jusqu'à présent directeur du programme de transformation Atlas. Nicolas Guinet devient directeur de la région Point.P Centre. Il était jusqu'alors directeur commercial de la filière revêtements chez Point.P.

Le moniteur

Changement à la tête de SGDBF

 




mercredi 7 février 2024

Point.P met la main sur Doineau Bois & Matériaux

 

Point.P met la main sur Doineau Bois & Matériaux

L'enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment  France se renforce en Bretagne en reprenant ce négoce familial, en activité depuis 85 ans, et adhérent Nebopan.



Point.P met la main sur Doineau Bois & MatériauxPoint.P poursuit ses emplettes. L'enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France vient de faire l'acquisition de la société Doineau Bois & Matériaux en Bretagne. Ce négoce spécialisé dans le bois avec "une forte expertise dans la construction à ossature bois" est implanté dans l'Ille-et-Vilaine, à  La Guerche-de-Bretagne plus précisément, depuis 85 ans. L'agence de cet ex-Nebopan (et adhérent Ligne & Lumière) s'étend sur une surface de 40 800 m² dont 8800 m² couverts. Et elle dessert quatre départements : Ille-et-Vilaine, Laine-et-Loire, Loire-Atlantique et la Mayenne. En 2022, le négoce avait réalisé un chiffre d'affaires de 16,8 M€.
Point.P poursuit ses emplettes. L'enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France vient de faire l'acquisition de la société Doineau Bois & Matériaux en Bretagne. Ce négoce spécialisé dans le bois avec "une forte expertise dans la construction à ossature bois" est implanté dans l'Ille-et-Vilaine, à  La Guerche-de-Bretagne plus précisément, depuis 85 ans. L'agence de cet ex-Nebopan (et adhérent Ligne & Lumière) s'étend sur une surface de 40 800 m² dont 8800 m² couverts. Et elle dessert quatre départements : Ille-et-Vilaine, Laine-et-Loire, Loire-Atlantique et la Mayenne. En 2022, le négoce avait réalisé un chiffre d'affaires de 16,8 M€.

"Un atout primordial"

Cette nouvelle acquisition dans le domaine du bois "vient conforter le leadership de Point.P" d'après son directeur général sur la région Bertagne Pays de Loire, Franck Leclerc. "Sur un marché en progression et d’avenir, elle renforce notre maillage régional qui compte désormais 71 points de vente en Bretagne. A terme, cette agence sera un atout primordial pour notre développement en « construction à ossature bois » et pourrait faire office de plateforme départementale en desservant les agences de la région." Ce que confirme Nicolas Godet, le directeur général de Point.P. "Cette acquisition qui intervient après celles menées en 2022 et 2023, nous permet d’avancer un peu plus dans notre stratégie de déploiement d’une offre en faveur de nouveaux modes constructifs et notamment le bois et les isolants biosourcés. Elle indique une nouvelle fois notre volonté d’être un acteur actif pour la décarbonation du secteur du bâtiment".


mardi 30 janvier 2024

Exigeons une couverture Mutuelle Santé pour les retraités du Groupe Saint-Gobain-Gobain

Bonjour,

Je viens de signer la pétition "Exigeons une couverture Mutuelle Santé pour les retraités du Groupe Saint-Gobain-Gobain" et je souhaitais savoir si vous voudriez nous aider en ajoutant votre signature.


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mercredi 17 janvier 2024

Saint-Gobain pèse le carbone de ses enseignes de travaux et bricolage

La branche distribution du géant français des matériaux de construction, qui compte 2 000 magasins en France, a lancé un affichage de l’impact environnemental de son offre de produits. De quoi inciter ses fournisseurs à se verdir au plus vite.

Saint-Gobain fait feu de tout bois pour tenir son engagement d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Au point de traquer les émissions de CO2 jusque dans les rayons des 2.000 magasins de son réseau de distribution dans l’Hexagone. Plaques de plâtre, laine de verre, revêtements de sol, briques, vitrages, chaudières… Depuis quelques semaines, sa filiale Saint-Gobain Distribution Bâtiment (SGDB) France, premier distributeur de matériaux de construction avec des enseignes comme Point P, La Plateforme du Bâtiment, Asturienne ou encore Cedeo, affiche le poids carbone des principaux produits et équipements qu’elle commercialise.

Saint-Gobain fait feu de tout bois pour tenir son engagement d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Au point de traquer les émissions de CO2 jusque dans les rayons des 2.000 magasins de son réseau de distribution dans l’Hexagone. Plaques de plâtre, laine de verre, revêtements de sol, briques, vitrages, chaudières… Depuis quelques semaines, sa filiale Saint-Gobain Distribution Bâtiment (SGDB) France, premier distributeur de matériaux de construction avec des enseignes comme Point P, La Plateforme du Bâtiment, Asturienne ou encore Cedeo, affiche le poids carbone des principaux produits et équipements qu’elle commercialise.

Cet indicateur, disponible à ce stade pour ses 380.000 clients du bâtiment, calcule l’impact environnemental de chaque produit, de l’extraction des matières premières à la fin de vie, en passant par la fabrication et les transports. « Nous fournissons les données carbone de 100.000 références aujourd’hui et en visons 140.000 à la fin de l’année »a précisé Claire Pedini, directrice des Ressources humaines et de la Responsabilité sociale d’entreprise de Saint-Gobain, lors de la présentation des vœux du groupe à la presse, le 9 janvier

Saint-Gobain fait feu de tout bois pour tenir son engagement d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Au point de traquer les émissions de CO2 jusque dans les rayons des 2.000 magasins de son réseau de distribution dans l’Hexagone. Plaques de plâtre, laine de verre, revêtements de sol, briques, vitrages, chaudières… Depuis quelques semaines, sa filiale Saint-Gobain Distribution Bâtiment (SGDB) France, premier distributeur de matériaux de construction avec des enseignes comme Point P, La Plateforme du Bâtiment, Asturienne ou encore Cedeo, affiche le poids carbone des principaux produits et équipements qu’elle commercialise.

Cet indicateur, disponible à ce stade pour ses 380.000 clients du bâtiment, calcule l’impact environnemental de chaque produit, de l’extraction des matières premières à la fin de vie, en passant par la fabrication et les transports. « Nous fournissons les données carbone de 100.000 références aujourd’hui et en visons 140.000 à la fin de l’année »a précisé Claire Pedini, directrice des Ressources humaines et de la Responsabilité sociale d’entreprise de Saint-Gobain, lors de la présentation des vœux du groupe à la presse, le 9 janvier.

Travail de fourmi

L’effort n’est pas négligeable. Selon Damien Berthelot, directeur général adjoint de SGDB France : « Nous couvrirons environ 80 % de notre chiffre d’affaires. » Son montant, non communiqué, est évalué à 10 milliards d’euros dans le dernier classement annuel du magazine Négoce.

Pour réaliser ce travail de fourmi, la filiale de distribution de Saint-Gobain a scellé un partenariat avec Kompozite. La start-up enrichit les fiches des produits des enseignes du distributeur avec les informations environnementales issues de la base nationale Inies, qui agrège les données réglementaires fournies par les fabricants. « Ces données sont donc objectives, fiables et opposables », souligne son président-cofondateur, Damien Cuny. De quoi, d’une part, éviter au distributeur d’être soupçonné de favoriser les produits fabriqués par Saint-Gobain, au détriment de ceux de ses autres fournisseurs.


La concurrence en avance


Et d'autre part, tenter de reprendre l'avantage sur la concurrence alors que Leroy Merlin (groupe Adeo) et ManoMano ont chacun lancé leurs propres scores carbone, début 2023, avec des méthodesde calcul "maison", "les données sont aussi réactualisées en cas d'évolution réglementaire ou des process de production, ajoute Damien Cuny. Par exemple, si un fabricant de briques installe des panneaux photovoltaïque dans son usine et réduit sa consommation de gaz, cela peut se ressentir sur l'impact carbone du produit".


L’enjeu est de taille pour Saint-Gobain. Le groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 51,2 milliards d’euros en 2022 (+15,9 %), a déjà réduit de 30 % ses émissions de CO2 liées à la fabrication et à la consommation d’énergie fin 2023, par rapport à 2017. Mais seulement de 16 % ses émissions indirectes, notamment dans sa chaîne d’approvisionnement.

Si le géant français des matériaux fait figure de pionnier avec ses innovations dans les vitrages, plaques de plâtre et laine de verre bas carbone, il entend accélérer le tempo en embarquant le reste de la filière dans ces efforts. « Notre ambition est d’agir comme chef de file de la transformation du secteur du bâtiment, qui est responsable de 40 % des émissions mondiales et consomme la moitié des ressources naturelles de la planète », a réaffirmé Benoît Bazin, directeur général du groupe, lors de ses vœux (voir encadré).

Accélérer la décarbonation des fournisseurs

De fait, l'affichage carbone ne vise pas simplement à pousser les artisans à acheter les produits les plus verts, qui sont par ailleurs souvent vendus plus chers. "Cette initiative permettra d'engager un dialogue constructif, mais exigeant, avec nos fournisseurs industriels pour les inciter à accélérer la décarbonation de leurs matériaux", explique Damien Berthelot. S'il assure ne pas envisager à ce stade des ruptures de contrat avec les fournisseurs retardataires de la transition énergétique, le dirigeant reconnaît que l'objectif de SGDB France est de "mieux piloter ses achats". De quoi laisser présager, malgré tout, un ménage dans le catalogue.

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