LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

mardi 30 janvier 2024

Exigeons une couverture Mutuelle Santé pour les retraités du Groupe Saint-Gobain-Gobain

Bonjour,

Je viens de signer la pétition "Exigeons une couverture Mutuelle Santé pour les retraités du Groupe Saint-Gobain-Gobain" et je souhaitais savoir si vous voudriez nous aider en ajoutant votre signature.


Notre objectif est d'atteindre 5000 signatures et nous avons besoin de plus de soutiens. Pour en savoir plus et pour signer, c'est ici:

 

 

Merci !

pour meilleure justice sociale




mercredi 17 janvier 2024

Saint-Gobain pèse le carbone de ses enseignes de travaux et bricolage

La branche distribution du géant français des matériaux de construction, qui compte 2 000 magasins en France, a lancé un affichage de l’impact environnemental de son offre de produits. De quoi inciter ses fournisseurs à se verdir au plus vite.

Saint-Gobain fait feu de tout bois pour tenir son engagement d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Au point de traquer les émissions de CO2 jusque dans les rayons des 2.000 magasins de son réseau de distribution dans l’Hexagone. Plaques de plâtre, laine de verre, revêtements de sol, briques, vitrages, chaudières… Depuis quelques semaines, sa filiale Saint-Gobain Distribution Bâtiment (SGDB) France, premier distributeur de matériaux de construction avec des enseignes comme Point P, La Plateforme du Bâtiment, Asturienne ou encore Cedeo, affiche le poids carbone des principaux produits et équipements qu’elle commercialise.

Saint-Gobain fait feu de tout bois pour tenir son engagement d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Au point de traquer les émissions de CO2 jusque dans les rayons des 2.000 magasins de son réseau de distribution dans l’Hexagone. Plaques de plâtre, laine de verre, revêtements de sol, briques, vitrages, chaudières… Depuis quelques semaines, sa filiale Saint-Gobain Distribution Bâtiment (SGDB) France, premier distributeur de matériaux de construction avec des enseignes comme Point P, La Plateforme du Bâtiment, Asturienne ou encore Cedeo, affiche le poids carbone des principaux produits et équipements qu’elle commercialise.

Cet indicateur, disponible à ce stade pour ses 380.000 clients du bâtiment, calcule l’impact environnemental de chaque produit, de l’extraction des matières premières à la fin de vie, en passant par la fabrication et les transports. « Nous fournissons les données carbone de 100.000 références aujourd’hui et en visons 140.000 à la fin de l’année »a précisé Claire Pedini, directrice des Ressources humaines et de la Responsabilité sociale d’entreprise de Saint-Gobain, lors de la présentation des vœux du groupe à la presse, le 9 janvier

Saint-Gobain fait feu de tout bois pour tenir son engagement d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Au point de traquer les émissions de CO2 jusque dans les rayons des 2.000 magasins de son réseau de distribution dans l’Hexagone. Plaques de plâtre, laine de verre, revêtements de sol, briques, vitrages, chaudières… Depuis quelques semaines, sa filiale Saint-Gobain Distribution Bâtiment (SGDB) France, premier distributeur de matériaux de construction avec des enseignes comme Point P, La Plateforme du Bâtiment, Asturienne ou encore Cedeo, affiche le poids carbone des principaux produits et équipements qu’elle commercialise.

Cet indicateur, disponible à ce stade pour ses 380.000 clients du bâtiment, calcule l’impact environnemental de chaque produit, de l’extraction des matières premières à la fin de vie, en passant par la fabrication et les transports. « Nous fournissons les données carbone de 100.000 références aujourd’hui et en visons 140.000 à la fin de l’année »a précisé Claire Pedini, directrice des Ressources humaines et de la Responsabilité sociale d’entreprise de Saint-Gobain, lors de la présentation des vœux du groupe à la presse, le 9 janvier.

Travail de fourmi

L’effort n’est pas négligeable. Selon Damien Berthelot, directeur général adjoint de SGDB France : « Nous couvrirons environ 80 % de notre chiffre d’affaires. » Son montant, non communiqué, est évalué à 10 milliards d’euros dans le dernier classement annuel du magazine Négoce.

Pour réaliser ce travail de fourmi, la filiale de distribution de Saint-Gobain a scellé un partenariat avec Kompozite. La start-up enrichit les fiches des produits des enseignes du distributeur avec les informations environnementales issues de la base nationale Inies, qui agrège les données réglementaires fournies par les fabricants. « Ces données sont donc objectives, fiables et opposables », souligne son président-cofondateur, Damien Cuny. De quoi, d’une part, éviter au distributeur d’être soupçonné de favoriser les produits fabriqués par Saint-Gobain, au détriment de ceux de ses autres fournisseurs.


La concurrence en avance


Et d'autre part, tenter de reprendre l'avantage sur la concurrence alors que Leroy Merlin (groupe Adeo) et ManoMano ont chacun lancé leurs propres scores carbone, début 2023, avec des méthodesde calcul "maison", "les données sont aussi réactualisées en cas d'évolution réglementaire ou des process de production, ajoute Damien Cuny. Par exemple, si un fabricant de briques installe des panneaux photovoltaïque dans son usine et réduit sa consommation de gaz, cela peut se ressentir sur l'impact carbone du produit".


L’enjeu est de taille pour Saint-Gobain. Le groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 51,2 milliards d’euros en 2022 (+15,9 %), a déjà réduit de 30 % ses émissions de CO2 liées à la fabrication et à la consommation d’énergie fin 2023, par rapport à 2017. Mais seulement de 16 % ses émissions indirectes, notamment dans sa chaîne d’approvisionnement.

Si le géant français des matériaux fait figure de pionnier avec ses innovations dans les vitrages, plaques de plâtre et laine de verre bas carbone, il entend accélérer le tempo en embarquant le reste de la filière dans ces efforts. « Notre ambition est d’agir comme chef de file de la transformation du secteur du bâtiment, qui est responsable de 40 % des émissions mondiales et consomme la moitié des ressources naturelles de la planète », a réaffirmé Benoît Bazin, directeur général du groupe, lors de ses vœux (voir encadré).

Accélérer la décarbonation des fournisseurs

De fait, l'affichage carbone ne vise pas simplement à pousser les artisans à acheter les produits les plus verts, qui sont par ailleurs souvent vendus plus chers. "Cette initiative permettra d'engager un dialogue constructif, mais exigeant, avec nos fournisseurs industriels pour les inciter à accélérer la décarbonation de leurs matériaux", explique Damien Berthelot. S'il assure ne pas envisager à ce stade des ruptures de contrat avec les fournisseurs retardataires de la transition énergétique, le dirigeant reconnaît que l'objectif de SGDB France est de "mieux piloter ses achats". De quoi laisser présager, malgré tout, un ménage dans le catalogue.

Challenge

jeudi 4 janvier 2024

Le TLF a condamné l'entreprise Saint Gobain pour violation des droits du travail de ses travailleurs

Le jugement du dossier 322/2022 indique que « la plainte a été déposée parce que l'entreprise a nié le droit du Syndicat Indépendant d'exercer son activité syndicale, comme demandé par écrit, ce à quoi elle a répondu en disant qu'elle ne reconnaissait que le droit d'alors. syndicat titulaire. ».

Le Tribunal fédéral du travail - nouvellement créé avec la réforme du travail - a prononcé une condamnation contre l'entreprise Saint Gobain, dénoncée pour violation des « droits humains du travail » des travailleurs regroupés dans un syndicat indépendant, et ce malgré le fait qu'ils étaient enregistrés auprès d’un syndicat, ils n’étaient pas autorisés à exercer des activités sur le lieu de travail.

Le jugement du dossier 322/2022 indique que « la plainte a été déposée parce que l'entreprise a nié le droit du Syndicat Indépendant d'exercer son activité syndicale, comme demandé par écrit, ce à quoi elle a répondu en disant qu'elle ne reconnaissait que le droit d'alors. syndicat titulaire. ».

Ainsi, le Tribunal fédéral du travail et des affaires collectives, basé à Mexico, a considéré qu'« il suffit qu'un syndicat prouve qu'il a des travailleurs affiliés qui fournissent leurs services à l'entreprise défenderesse pour pouvoir réaliser son programme d'activités avec les travailleurs qui sont affiliés. Au mois de juillet, les travailleurs, dirigés par Joaquín Guzmán, en tant que représentant du Syndicat indépendant des travailleurs libres et démocratiques, De Saint Gobain México, ont intenté une action en justice.

« Nous avons eu recours à des moyens pacifiques et légaux pour nous organiser librement après de nombreuses années de représentation corrompue et fallacieuse. En tant qu’organisation indépendante et démocratique, nous cherchons à proposer une alternative honnête afin que les travailleurs puissent véritablement défendre leurs droits », a déclaré Guzmán.

Judiciarisation des droits humains du travail

Interrogé à ce sujet, le représentant légal des travailleurs du Syndicat Indépendant de Saint Gobain, Pablo Franco, a déclaré que « cette procédure collective spéciale prévue dans la Loi Fédérale du Travail, depuis la réforme, permet la judiciarisation des droits humains du travail, ce qui constitue un instrument nouveau et avancé pour un pays comme le nôtre.

Il a souligné que l'importance de la décision est que « l'obligation de l'entreprise de fournir des facilités à tout syndicat qui compte des membres pour pouvoir communiquer avec eux est expressément reconnue ».

Les communications que l'entreprise doit autoriser comprennent : l'accès aux lieux de travail de l'entreprise, lorsque cela est nécessaire ; entrer en communication, sans retard injustifié, avec la direction de la société et ses représentants autorisés ; percevoir les cotisations syndicales, périodiquement dans les locaux de l'entreprise (s'il n'y a pas d'autre arrangement) ; permettre l'affichage des avis syndicaux dans des endroits facilement accessibles fixés en accord avec la direction ; accepter de distribuer des bulletins d'information, des brochures, des publications et d'autres documents syndicaux aux travailleurs, liés aux activités syndicales normales ; et, en ce qui concerne les représentants syndicaux qui ne travaillent pas dans l'entreprise, dont le syndicat compte des membres, ils doivent également être autorisés à y entrer.

El économista