LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

mercredi 28 février 2018

Salaires et chèque déjeuner 2018 Point P MBM



SYNDICAT CGT de POINT P MBM
19 place St Sernin 31070 TOULOUSE Cedex 7
Courriel : contact@cgtpointpmbm.fr
Sites : www.cgtpointpmbm.fr et http://cgtstgobainbatiment.blogspot.fr/
Emma 06 08 82 67 58 ; Christian 07 86 01 25 03 ; Yannick 06 73 35 80 57

Salaires et chèque déjeuner 2018
Le syndicat CGT de l’entreprise tient d’abord à remercier toutes celles et ceux qui ont apporté leur soutien en signant la pétition pour la revalorisation des salaires, la reconnaissance des qualifications, les chèques-déjeuner ... en quelques jours et principalement par courriel et courrier.
Bravo pour votre réactivité, preuve de votre intérêt, de votre confiance dans la CGT mais aussi de votre volonté d’agir pour l’amélioration de votre situation sociale.
Si nous avions eu le temps de venir vous voir, vous auriez été surement beaucoup plus nombreux à signer cette pétition. Cela aurait peut-être fait réfléchir la direction en l’incitant à vraiment tenir compte de vos demandes salariales légitimes et que cela se traduise par une enveloppe plus élevée et un minimum de 8 chèques-déjeuner dès cette année.
Après consultations des syndiqués et des salariés, le syndicat CGT a finalement accepté de signer l’accord NAO 2018 sur la rémunération
.
Notre signature est à prendre comme un GESTE CONSTRUCTIF DE DEMARRAGE DES
CHEQUES-DEJEUNER et non un accord sur la politique salariale et sociale de la direction.
PROJET D’OUVERTURE D’AGENCES ET DE TRAVAIL CERTAINS JOURS FERIES

C’est le libellé de la note de la direction présentée à la réunion du CE du 22 février.La direction a répondu qu’une trentaine d’agences pourraient être concernées. Elle envisage d’ouvrir et faire travailler les 8 et 10 mai.

Un appel à volontaires sera fait mais « ce n’est qu’à défaut de volontaires que la présence pourrait être imposée ». Délai de prévenance d’au moins 30 jours. La rémunération sera majorée à 100% plus les éventuelles majorations (25 ou 50%) pour heures supplémentaires.

La cgt est opposée à l’ouverture des agences et au travail les jours fériés
Les faux prétextes pour nous faire travailler les jours fériés !
Se caler sur les pratiques de la concurrence, répondre aux besoins des clients ?
Nos clients pros ou particuliers viennent chez Point P pour l’accueil, la qualité des services et des produits, les stocks, les tarifs. Nos clients trouvent le temps de venir faire leurs achats pendant les heures d’ouverture, suffisamment larges, et nous n’avons jamais entendu qu’ils réclamaient qu’on soit ouvert les jours fériés. Et quand on n’a que 1000€ de revenu disponible, on ne va pas en dépenser 2000 dans sa terrasse, sa piscine ou sa salle de bain. La consommation dépend du pouvoir d’achat des familles et non des horaires d’ouvertures des commerces.

Et le chiffre d’affaire qui serait réalisé ces jours-là est un simple glissement du chiffre d’affaires qui aurait été réalisé un autre jour. Les concurrents ? CASTORAMA, BRICO DEPOT mais aussi Mr BRICOLAGE sont ouverts de 07h00 à 20h00. Cela fonctionne tellement bien que ces entreprises délocalisent, ferment des magasins et suppriment des centaines d’emplois.

Avoir plus de fréquentation, développer l’activité ?
Pas besoin pour cela d’ouvrir les jours fériés. L’ouverture des commerces les jours fériés n’a jamais amélioré ni la situation des salariés, ni celle des consommateurs. Quant à celle des entreprises, cela reste à prouver quand on voit la situation de certains commerces comme Casto, Brico-Dépôt, Mr Bricolage cités plus haut mais aussi Carrefour, Cora, Conforama, Pimkie … et les conséquences de la gestion patronale sur les salariés.
L’entreprise MBM se porte bien, avec des résultats en progression. Nos clients sont satisfaits quand il y a suffisamment de personnel pour les accueillir, les conseiller, les servir, les livrer, les facturer, quand le stock correspond à leurs besoins, quand les prix sont justes … Et ceux qui ne viennent pas chez Point P n’ont peut-être pas les moyens financiers pour construire ou rénover leur logement.
Et quand c’est toujours plus pour le profit et les actionnaires, c’est au détriment des travailleurs !!!

C’est sur la base du volontariat ?
En droit du travail, le volontariat n’existe pas dès lors qu’on est subordonné à un employeur et que ce dernier peut faire des pressions pour que ce qu’il appelle « volontariat » devienne une obligation. D’ailleurs la direction écrit : « ce n’est qu’à défaut de volontaires que la présence pourrait être imposée ».

Dans quelle société veut-on nous faire vivre ?
Celle prônée et mise en oeuvre sans scrupule par le MEDEF et le gouvernement actuel qui veulent dérèglementer, casser le droit du travail et les garanties collectives, restructurer, réduire la masse salariale, licencier abusivement à moindre coût et en toute impunité pour toujours plus de profits et de dividendes aux actionnaires ?
Ou celle que défend la CGT : sauvegarde des emplois, SMIC à 1800€ brut, salaires revalorisés pour vivre dignement, préservation des droits et avantages sociaux, qualité de vie au travail, semaine à 32 heures, … et des dimanches et jours fériés de repos et de liberté, qui permettent d’avoir une vie familiale, associative, culturelle, sportive …

Avis du CE sur le projet
d’ouverture d’agences certains jours fériés :
Défavorables : 3 voix dont 2 CGT, 1 FO.
Favorable : 1 voix.
Abstention : 1 voix CFTC

Vous refusez la société que tentent d’imposer MEDEF et gouvernement ?
Vous ne voulez pas travailler les jours fériés, Vous ne voulez pas sacrifier votre vie et celle de votre famille ? Signez la pétition ci-dessous !

POUR le maintien de tous les jours fériés chômés et payés !
POUR la fermeture de toutes les agences tous les jours fériés
NON au travail les jours fériés !

lundi 26 février 2018

Au personnel de COMASUD, point P





ALARME, ALARME, ALARME !!!!!!!!!!!!!!

Les salariés de France n’ont pas encore compris quels effets les ordonnances Macron vont avoir
sur leurs conditions de travail.
Premièrement, la CGT vous avait dit que les ordonnances Macron ne permettraient pas de
créer des emplois, mais faciliteraient les licenciements :
Or, que se passe-t-il ?
PSA va mettre en place 1400 ruptures conventionnelles collectives : se débarrasser de salariés
ayant de l’ancienneté et de bons salaires pour les remplacer par des jeunes au SMIC.
Carrefour va supprimer 2400 postes.
Castorama et Brico Dépôt vont supprimer 750 postes.
Solocal va supprimer 1000 postes.
Ces entreprises ont pourtant bénéficié d’aides de l’Etat (CICE, exonérations de cotisations sociales).
CHAQUE ANNÉE, LES ENTREPRISES BÉNÉFICIENT DE DEUX CENT
MILLIARDS D’EUROS D’AIDES PUBLIQUES, SOUS DIVERSES FORMES.
Deuxièmement Les patrons, eux, ont très bien compris les effets des ordonnances.

a) Ils disposent sur des sites gouvernementaux de :

- 6 modèles de lettres de licenciements
-d’un simulateur de coût du licenciement de leurs salariés.
b) Votre employeur dispose de 15 jours, après la notification de votre licenciement, pour préciser le
motif du licenciement.
La CGT, si vous envisagez de recourir au Tribunal des Prud’hommes, vous encourage à demander
des précisions à votre employeur, quant au motif du licenciement, par LRAR (Lettre Recommandée
avec Avis de Réception), dans les 15 jours à compter de la notification du licenciement.
L’employeur dispose de 15 jours pour répondre, s’il le souhaite.
c) Si le patron s’est trompé dans la procédure : Macron a instauré « le droit à l’erreur »
Troisièmement, les patrons ont réclamé et obtenu de Macron le plafonnement des indemnités
prud’hommes :
Le nombre de saisines du tribunal des prud’hommes est en chute libre, suite à la complexification
des procédures, due à la « réforme » Macron (quand il était ministre en 2015) et du décret du 1er
Août 2017 (le Document pour la saisine passe de 1 à 7 pages...).

Le plafonnement des indemnités prud’hommes est une bonne nouvelle pour les patrons car les salariés
vont hésiter à entreprendre une démarche, pour des sommes assez faibles.
Le délai pour saisir les prud’hommes est réduit de 24 mois à 12 mois seulement.
A terme, le Gouvernement risque de dire que, vu la baisse du nombres des saisines, et vu le coût
de cette juridiction pour l’Etat, la question du maintien des tribunaux prud’hommes va se poser.
Quatrièmement, les attaques contre les soutiens des salariés :
- La baisse du nombre de représentants du personnel, la baisse de leurs heures de délégation,
tout cela est fait pour laisser moins de temps aux représentants du personnel pour rencontrer les
salariés.
- Les attaques répétées contre la médecine du travail, la Direccte (inspection du Travail).
C’est un plan délibéré et concerté qui est préparé depuis des années par le Patronat, soutenu par
les gouvernements successifs.
C’est un plan mené au niveau Européen et Mondial, pour permettre au Capitalisme, aux multinationales
et aux ultra-riches, de s’accaparer la majorité des richesses créées par les travailleurs.

Le duo Macron/Philippe parle de Flexi-sécurité mais en fait, c’est :
la FLEXIBILITÉ pour les SALARIÉS et la SÉCURITÉ pour les PATRONS.
La lutte des classes n’est pas finie entre ceux qui ont le CAPITAL et ceux qui n’ont que leur force
de travail : les TRAVAILLEURS.
La CGT est en première ligne pour défendre les salariés mais les difficultés de la CGT ne devraient
pas réjouir les organisations syndicales « réformistes » car après la CGT, le Gouvernement
s’attaquera aux autres organisations syndicales.
Le Président Macron et le Patronat veulent sortir les syndicats des entreprises.
Le Patronat ne veut pas de contre-pouvoir en entreprise.
Pour rappel, c’est seulement en 1968 (loi du 27 décembre 1968), il y a 50 ans, qu’il y a eu des sections
syndicales dans les entreprises.
D’autres tracts CGT vous informeront des autres effets néfastes des ordonnances Macron.


Contact de vos représentants du personnel CGT :
Sandrine Volckaert : sandrine.volckaert@saint-gobain.com
Paulette Vauthier : paulette.vauthier@saint-gobain.com
Bernard Sigalas : dp.sitedugolfe@laposte.net
Blog : cgt-pp-grimaud.overblog.com

lundi 19 février 2018

Proposition CGT pour les NAO DSC CEDEO BROSSETTE CDL CLIM +


NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2018

Section Syndicale CGT-DSC Alain André Slimeine Saidi Christophe  Millot

PROPOSITION DE LA CGT :

La CGT estime que les négociations annuelles obligatoires 2018 sur les salaires et les conditions de travail doivent être engagées dans un ’esprit constructif  »
Nous estimons que l’engagement de ces négociations annuelles doit aller dans le sens de cette considération attendue, à la fois sur la méthode et sur le fond (la négociation doit véritablement avoir lieu)


Nous proposons donc :

  • 3% d'augmentation générale des salaires inférieurs ou égaux à 2000€.
  • 1 .5% d'augmentation générale des salaires supérieurs à 2000€.
  • Mise en place d’une rémunération variable pour les vendeurs LS
  • Revalorisation des tickets restaurant 7 euros (1 euro de plus part employeur) pour l'ensemble du personnel impacté
- prise en charge de la journée solidarité par l’entreprise
- Budget ASC du CE portée à 1% de la masse salariale
- Revalorisation de la base de remboursement des frais de repas de 15euros
à 17 euros
- Prise en charge pour enfants malade (3 jours rémunérés)
- Mise en place d’une prime de sujétion pour les chauffeurs


mardi 13 février 2018

Intéressement/Participation 2017/2018 Au personnel des agences de COMASUD POINT P

Intéressement/Participation 2017/2018

Votre prime d’intéressement 2017 Maximum était de 2700€.
Elle se répartit en :
- 4 primes trimestrielles de 450€ (soit 1800 €. Une partie selon le chiffre d’affaires de votre agence, une par -
tie selon le chiffre d’affaires du Site et une partie sur le TF1 (accidents de travail ou AT avec arrêt du Site).
- 1 prime annuelle de 200€ selon le taux régional du TF1.
- 1 prime annuelle de 700 € sur la MBI (marge brute informatique).
Malgré l’attention des salariés et le respect des règles de sécurité, le nombre d’AT avec arrêt sur la région a
été trop élevé et AU LIEU D’UNE PRIME ANNUELLE DE 200€, EN 2017, C’EST ZÉRO.
Afin que vous ayez plus de chances de toucher la prime en 2018, la Direction a décidé
unilatéralement d’encore baisser l’objectif de TF1 (de 3,7 à 3,2)......
Malgré les efforts des salariés de nos agences, le taux de marge est insuffisant :
La Direction peut jouer sur le taux de MBI, via des techniques comptables.
AU LIEU D’UNE PRIME ANNUELLE DE 700€, EN 2017, C’EST ZÉRO.
900 (200 + 700) € x 1450 salariés, c’est 1,3 millions d’Euros que COMASUD ne versera pas à ses salariers


A CHACUN DE VOUS DE VÉRIFIER SI VOUS AVEZ TOUCHÉ LES 4 Primes trimestrielles et le comparer à
leur montant maximal de 1800€.
Les objectifs de chiffre d’affaires régionaux de 2018 ont été revus à la hausse de 4% par rapport à 2017.
Cela rendra plus difficile pour les salariés de COMASUD de toucher les primes trimestrielles.
Les organisations syndicales de COMASUD ont refusé de signer cette année l’avenant au contrat d’intéressement
car la Direction voulait leur imposer un taux de TF1 inférieur à celui de 2017, qui n’avait déjà pas été
atteint.
La Direction ne veut pas d’augmentations générales des salaires.
La Direction ne veut pas de salaire minimum chez COMASUD de 1600€ bruts
La Direction ne veut pas vous accorder de tickets restaurants supplémentaires
La Direction ne veut pas donner plus de paniers repas aux chauffeurs.
La Direction ne veut pas vous donner une prime de Noël de 500€.
La Direction vous demande par contre en 2018 de faire +++++ que ce pour quoi vous êtes payés
La Direction vous demande par contre vos idées pour « Conquête 2025 ».
La Direction vous demande de vous investir d’avantage sans être plus nombreux en agences.
Pour la participation aux bénéfices, il faut d’abord que notre entreprise réalise des bénéfices.
Ce devrait être le cas pour l’année 2017.
Les bénéfices sont ensuite répartis entre les actionnaires de l’entreprise et la mise en réserve du surplus.
Les réserves font partie des capitaux propres.
Or, plus les capitaux propres augmentent et moins la participation versée aux salariés est importante….
La Direction est d’accord pour partager les bénéfices avec ses actionnaires, moins avec ses salariés.



Pour plus d’informations, contactez vos représentants du personnel CGT :
Sandrine Volckaert : sandrine.volckaert@saint-gobain.com
Paulette Vauthier : paulette.vauthier@saint-gobain.com
Bernard Sigalas : dp.sitedugolfe@laposte.net
Blog : cgt-pp-grimaud.overblog.com

lundi 12 février 2018

TANT DE REUNIONS POUR SI PEU !!!


SYNDICAT CGT de POINT P MBM
19 place St Sernin 31070 TOULOUSE Cedex 7
Courriel : contact@cgtpointpmbm.fr
Contact syndicat :
Emma 06 08 82 67 58 ; Christian 07 86 01 25 03 ; Yannick 06 73 35 80 57



Les réunions de « négociations » salariales et sociales se suivent mais le compte n’y est pas pour les salariés de l’entreprise
. Comme chaque année, la CGT exprime et défend un certain nombre de revendications axées sur l’augmentation des salaires, les chèques-déjeuner, la reconnaissance des qualifications et progression de coefficient, la reconnaissance de l’expérience par le biais d’une tranche supplémentaire de prime d’ancienneté ou par une prime médaille du travail …etc.
Après des années d’austérité salariale, nous avons été plus exigeants envers la direction en lui demandant de faire un effort exceptionnel sur les revalorisations de salaire et la mise en place des chèques-déjeuner.
 La réunion du 1er février avec le nouveau DRH et nouveau DCE n’a pas permis d’obtenir les avancées légitimes attendues depuis longtemps. Pourtant, nul ne peut ignorer les difficultés du quotidien des familles qui doivent (sur)vivre avec des salaires trop bas, des hausses de tarif (loyer, alimentation, électricité, gaz, carburant, péage …etc.) et un pouvoir d’achat qui régresse pendant que nos patrons s’octroient des payes à 5 ou 6 chiffres (avant la virgule !) et se gavent de dividendes gagnés par notre travail à tous.

Ce n’est pas faute de l’avoir exprimé haut et fort et d’avoir déployé tous les arguments possibles pour convaincre la direction d’avoir enfin une politique sociale en faveur des travailleurs, compte tenu des constats suivants (éléments donnés par l’entreprise : 
● Faible niveau général de salaire : 266 personnes ont un salaire brut de base inférieur à 1680€ 
● Evolution du salaire de base moyen par catégorie 2017/2016 : en baisse de -0,64% pour les ouvriers et -1.19% pour les employés.
● 50% des salariés non cadres n’ont pas eu d’augmentation de salaire en 2017. Idem en 2016. 
● 163 salariés non cadres sont rémunérés au minima conventionnel de leur coefficient. Ils étaient 148 en 2016 et 104 en 2015.
● Pourquoi sommes-nous traités différemment (en plus mal) de nos collègues des autres Point P puisque toutes les sociétés Point P ont négocié la mise en place les chèques-déjeuner, sauf nous et Bretagne-Pays de Loire (mais ces derniers ont un 13ème mois). 
● Peu ou pas d’accords salariaux depuis des années.

Malgré cette situation alarmante et notre intervention déterminée et persévérante pour défendre vos revendications, il semble que la direction ne veuille pas entendre le mécontentement d’une grande partie du personnel sur les salaires. Mécontentement exprimé également lors de l’enquête « Saint-Gobain et moi » puisque 71% des salariés qui ont répondu ne sont pas satisfaits de leur rémunération et 39% non satisfaits de leurs opportunités d’évolution. Faut-il l’exprimer plus nombreux et plus forts pour qu’elle l’entende ?
Il ressort de la réunion du 1er février les propositions patronales suivantes, calculées sur une Masse Salariale d’environ 28 370 000 € et selon ses estimations : 0,1% de la MS au titre de l’impact des minimas conventionnels, 0,15% au titre de l’impact de la prime d’ancienneté (progression de la prime) 0,51% pour les chèques-déjeuner à raison de 4 par mois à 6,90€ (50% employeur, 50% salarié), 0,8% pour les augmentations individuelles, 0,1% pour les promotions, 0,17% (limité à une enveloppe de 48 000€) pour les salaires bruts de base au 31/12/17, inférieurs à 1680€ : augmentation de 20€ La direction a bien voulu s’engager pour 4 chèques déjeuner de plus en 2019 et 3 en 2020 mais
« sous réserve de l’atteinte des objectifs annuels de chiffres d’affaires de la région ».
Il n’est pas acceptable que les salaires, les avantages sociaux et plus généralement le statut social des salariés dépendent de la réalisation de chiffres d’affaires
Qu’en pensez-vous ?
A la lumière des « largesses » de la direction, n’oublions pas que la défense de vos droits et revendications, même avec les meilleurs arguments, dépend aussi de votre implication, de votre mobilisation et des actions que nous pourrons mener ensemble.
Faut-il arrêter les camions, les élévateurs, les ordinateurs
pour se faire entendre et obtenir un mieux social ?
Et si vous commenciez par signer la pétition ci-après ?
Et ensuite, rejoindre la CGT ? Plus qu’un choix, c’est une nécessité !


Intéressement : l’accord a été signé le 1er février par FO et la CFTC. Observations et demandes CGT :
- intéressement calculé sur le périmètre du site et non par agence,
- critères Chiffre d’Affaires/marge non cumulatifs,
- déclenchement entre 95 et 97% de l’objectif,
- revoir/changer le critère marge SIF dans l’industrie,
- sortir le TF1 des critères,
- ne pas subir de retenue sur la prime suite à un court arrêt maladie.
Ce qui a progressé en partie : intéressement calculé à 75% sur l’agence et 25% sur le site, pas de retenue sur la prime en cas de court arrêt maladie. Explications dans les usines et centrales du critère marge SIF, qui nous semble bien « opaque ». Pas sûr que cela nous permette de mieux le comprendre et de voir comment il est pris en compte dans le calcul des primes.

La CGT a réservé sa réponse sur cet accord. Une consultation des syndiqués CGT est en cours. Donnez également votre avis, y compris sur les mesures salariales envisagées.

De façon générale, la CGT n’est pas favorable à l’intéressement pour plusieurs raisons :

 C’est le salaire qui paie notre travail, notre qualification (formation, niveau de connaissances, diplômes, expérience). C’est avec le salaire qu’on vit chaque mois et il est trop faible pour beaucoup d’entre nous, peu ou pas revalorisé.
 L’augmentation des salaires reste la priorité. Les sommes versées au titre de l’intéressement ou de la participation entrent en concurrence avec le salaire, voire sont au détriment des salaires, des avantages sociaux, des emplois, des conditions de travail.
 Les salariés demandent de meilleurs salaires, un 13ème mois, les chèques-déjeuner ou indemnité repas, la reconnaissance de leur qualification et de bonnes conditions de travail.
 L’intéressement est un revenu aléatoire basé sur des critères gérés et maitrisés par les directions selon leur politique commerciale et tarifaire. Les travailleurs ne participent pas à l’élaboration des orientations et décisions stratégiques de la direction.
 Les sommes au titre de l’intéressement et de la participation ne participent pas au financement de la protection sociale. Seul le salaire et les cotisations sociales sont pris en compte pour les soins de santé, le calcul de la retraite, les indemnités maladie, licenciementet chômage
Nous comprenons que l’intéressement puisse apparaître aux yeux des salariés, comme un ballon d’oxygène, surtout pour les petits salaires, tout au moins quand ils en bénéficient.
Pour autant, nous ne fermons pas les yeux sur un intéressement qui tente de masquer une politique salariale au rabais, sans augmentation générale, sans aucune amélioration du statut social du personnel, qui engendre des pertes de recettes importantes pour la protection sociale, une mise à mal des caisses de retraites et au bout du compte la fragilisation du pouvoir d’achat des salariés et futurs retraités.
La CGT pourrait revoir sa position sur l’intéressement si les salariés pouvaient bénéficier de meilleures conditions salariales et sociales. La balle est dans le camp de la direction. Il lui revient d’être vraiment à l’écoute des salariés, d’être en capacité de dire OUI à des mesures significatives sur les salaires. Bref d’être dans une conquête de « leader social » dès 2018 !


Tract financé avec les cotisations des syndiqués Février 2018