LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

mardi 18 octobre 2022

Nikita et 19°C, l'école de CEDEO

Depuis 4 ans, Nikita accompagne CEDEO, la marque au service de la réussite des plombiers-chauffagistes, pour qui l’efficacité énergétique est devenue une priorité. Accélérateur d'impacts positifs, Nikita s'est impliquée dans le nouveau projet engagé de l'enseigne : ouvrir une école tournée vers l'avenir.

L’histoire de l’école CEDEO commence, pour Nikita, par un nom. Un nom simple, court, mémorisable. Un nom pensé pour sa portée symbolique, ancrée dans le contexte climatique et dans le quotidien des clients de CEDEO :  19°C, soit la température intérieure idéale et recommandée pour limiter sa consommation d’énergie. Pour Lionel Penalba, “19°C regroupe les qualités d’un bon naming : il a un pouvoir évocateur puissant sur son marché ! Il raconte une histoire, celle de futurs pros lucides sur les enjeux énergétiques et acteurs de la sobriété énergétique de demain.”

Dès les premiers mois de collaboration, l’agence conseil en communication a positionné la fierté au cœur de la promesse de marque de CEDEO : la fierté d’être artisan. “Cette fierté passe par la formation et la transformation de leur métier et la valorisation de toute la filière, précise Lionel P. L'école du génie climatique se retrouve donc naturellement au cœur du projet de marque.”

Pour chacun de ses clients, Nikita déploie une démarche premium-engagée et sur-mesure. Cette démarche utile pour l’entreprise, comme pour le bien commun, passe par la création d’une équipe dédiée, avec un investissement total et immersif des collaborateurs. Et ça a une nouvelle fois fait mouche ! Cette excellente connaissance du client, de son marché a permis à la team créative de détecter le potentiel de 19°C. Cette connaissance permet aux équipes de prendre de la hauteur sur les sujets RSE de ses clients, domaine de prédilection de l’agence.

Très tôt dans son histoire, Nikita s’est en effet engagée à accompagner ses clients dans leurs projets porteurs de sens et de valeurs. Soit elle détecte des opportunités pour les entreprises et les invite à se lancer. Soit, elle les accompagne dans la concrétisation de leurs idées en leur apportant son expertise stimulante. Dans le cas de l’école 19°C, le projet, initié par CEDEO, est en totale cohérence avec les missions de l’entreprise et du groupe Saint-Gobain. Son impact positif transcende les frontières d’une filière et concerne tout un chacun. Un beau terrain de jeu pour Nikita !

“19°C, c’est un nom qui donne envie d’en savoir plus, qui met en énergie. C’est bien plus qu’un nom, c’est un mouvement qui naît !” Place maintenant aux savoir-faire opérationnels de Nikita pour embarquer les pros et les apprentis vers un monde plus responsable. Action !

 

Ursula Lafleurière, Directrice de Projets en charge de 19°C - l’école du Génie Climatique : "C’est une grande fierté pour CEDEO et Saint-Gobain de lancer 19°C - l’école du Génie Climatique. Le nom a immédiatement suscité l’engouement en interne et il a largement contribué à dynamiser le projet en nous ouvrant les portes de partenaires. Notre proximité avec les pros nous confronte, chaque jour, à leurs problématiques du moment : la pénurie de main-d'œuvre et les enjeux d’économies d’énergie. Avec 19°C, nous consolidons notre engagement auprès des plombiers-chauffagistes et répondons à notre plan de transformation “Préférence 2025”, plaçant le service, l’humain et le futur au cœur de notre enseigne.

Stratégie




samedi 15 octobre 2022

Saint-Gobain pourrait obtenir plus de 1 milliard de livres pour la vente du distributeur Jewson

Le processus de mise en vente de Jewson, la chaîne de distribution britannique de matériaux de construction, est lancé, selon Bloomberg. Un premier tour d’enchères pourrait avoir lieu d’ici une dizaine de jours. La vente pourrait rapporter plus de 1 milliard de livres à Saint-Gobain, d’après les sources citées par l’agence d’informations. C’est plus que de précédentes estimations. La Bourse apprécie.


La vente de Jewson par Saint-Gobain se confirme. Selon des informations de l’agence d’informations financières Bloomberg, le fabricant de matériaux de construction (mousses isolantes Celnex, plâtre à mouler Formula, accessoires de plomberie Dahl, vitrage Glassolutions…) a lancé le processus de mise en vente de la chaîne de distribution britannique. Bloomberg, qui cite des personnes proches du dossier, rapporte que le géant français, fournisseur des marchés de la construction et de la rénovation, avait « envoyé des documents commerciaux à des prétendants potentiels et a sollicité un premier tour d’enchères à la mi-octobre ». Saint-Gobain, malgré les conditions de marché actuellement difficiles, parie sur l’appétit toujours intact des fonds de capital-investissement.

Il y a près d’un mois, la chaîne de télé britannique Sky News indiquait que, selon ses informations, Saint-Gobain avait engagé la banque d’investissement JP Morgan pour lancer la vente. Les analystes financiers Sven Edelfelt et Virginie Rousseau, de la banque privée Oddo BHF, avançaient alors une valorisation de 600 à 900 millions d’euros. « Au final, si cette cession était confirmée, le groupe devrait approcher le montant de 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires cédé depuis 2019 contre 6,2 milliards à fin 2021 », écrivaient-ils dans une note dans laquelle ils saluaient la poursuite du plan de transformation. « Cette rumeur, si elle était confirmée, constitue une bonne nouvelle et montre que le groupe continue à nettoyer son portefeuille indépendamment du contexte. »

Une marge opérationnelle de 3%

Que la cession en vue cible cette fois - après celle de sa division « cristaux et détecteurs » annoncée le mois dernier ou celles, au printemps, des autrichiens Eckelt Glas et Glas Ziegler (transformation du verre) – un actif de la distribution (secteur le moins margé) va, de surcroît, faire très plaisir à l’actionnaire activiste Bluebell Capital. Le fonds londonien, qui détient moins de 0,5% du capital, juge les résultats financiers insuffisants et pousse le groupe à une scission des activités de distribution (La Plateforme du Bâtiment, France Pare-Brise, Jewson…), pour qu’il puisse se focaliser sur la fabrication. Saint-Gobain avait vendu en 2019 Point.P.

En Bourse, Saint-Gobain gagne 3,6% ce mardi, à près de 40 euros l’action (-36% depuis le début de l’année).

Jewson, qui s’adresse aux PME du secteur de la construction, avait été acquis en avril 2000. La chaîne emploie 6.000 personnes à travers la Grande-Bretagne. D’après les estimations d’Oddo BHF, le chiffre d’affaires de Jewson serait proche de 2,3 milliards d’euros pour un bénéfice opérationnel (Ebit) de l’ordre de 70 millions d’euros (marge de 3%). La chaîne comprend environ six cents succursales réparties dans toute la Grande-Bretagne.

D’après Bloomberg, rapportant les informations de ses sources, Jewson dégage environ 170 millions de livres sterling (192 millions de dollars ou euros) de bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement. Sa vente « pourrait aller chercher dans les un peu plus de 1 milliard de livres » (plus de 1,1 milliard d’euros), selon l’agence, soit davantage que les estimations d’Oddo. Travis Perkins, le concurrent coté de Jewson, a une valeur de marché d'environ 1,7 milliard de livres.

Les fonds de capital-investissement CVC Capital Partners, Clayton Dubilier & Rice, Lone Star Funds et Advent International sont cités par Bloomberg comme étant susceptibles de s’intéresser à Jewson.

« Trois décennies de croissance »

La détérioration de la santé économique - et même les perspectives d’une récession - refroidit la volonté des banques de prêter les sommes nécessaires aux opérations de fusions-acquisitions. Mais les fonds de capital-investissement peuvent s’appuyer sur les fonds de crédit privé. 

L’environnement est compliqué. Le relèvement des taux d’intérêt par les grandes banques centrales de la planète et la flambée des prix de l’énergie ont asséché les liquidités mondiales. Mais, pour l’activité de Saint-Gobain, l’explosion de la facture énergétique, la recherche d’économies pour les ménages et de souveraineté pour les Etats crée de puissants appels d’air pour ses produits. Saint-Gobain prévoit « trois décennies de croissance. »

Les echos




vendredi 7 octobre 2022

Le salarié, ses pets « irrespectueux » et son licenciement

La cour d’appel de Paris valide le licenciement d’un salarié qui a volontairement émis des « gaz malodorants » devant ses collègues, assortis de propos déplacés.

Péter au travail constitue-t-il une cause légitime de licenciement ? À cette question un tantinet scabreuse et un brin scatologique, la cours d'appel de Paris (11e chambre) a répondu par l'affirmative, dans un arrêt du 31 mai 2022 non dénué de fondement (juridique).

Voici l'affaire : monsieur A. B., directeur commercial d'une enseigne de matériaux d'Île-de-France, est convoqué un matin de septembre 2016 à un entretien préalable à un licenciement. Il lui est reproché d'avoir eu un comportement professionnel « incompatible avec l'exercice de ses fonctions » et d'avoir fait preuve, à l'égard de sa hiérarchie, de certains de ses collègues et en présence de clients, d'un « manque total de bienséance, de tenue en société et surtout d'hygiène ».

Plusieurs événements, constituant autant de griefs, sont évoqués dans la lettre de licenciement qu'il devait recevoir quelques jours plus tard. Il lui est notamment reproché d'avoir utilisé les toilettes des femmes en les laissant dans un état lamentable, au point que la femme de ménage en est ressortie « écœurée ». Selon l'employeur, l'examen de la bande vidéo des caméras de surveillance prouvait que l'intéressé était le seul à les avoir fréquentées le matin des faits.

Quelques jours plus tôt, A. B. s'était permis de faire remarquer à un collègue vendeur placé sous son autorité qu'il avait « pris du ventre », avant d'émettre un gaz particulièrement malodorant et de lancer à ses collègues : « Il fallait que vous sortiez du bureau, du coup arme massive obligatoire. » Et de récidiver quelques jours plus tard en commettant d'autres flatulences devant une responsable administrative ulcérée. « La femme de ménage, également présente, a été choquée par l'odeur nauséabonde et par votre impolitesse », écrit l'employeur dans sa lettre de licenciement. Des retards sont également pointés, de même que des propos peu corporate adressés à certains membres de l'équipe commerciale. Exemple : « La boîte ne te paiera pas tes heures supplémentaires, tu n'es qu'un pantin. »


Le Point




L'usine Savoie Réfractaires de Vénissieux fermée par Saint-Gobain

Fin de l'histoire pour l'usine Savoie Réfractaires de Vénissieux, près de Lyon. Ce site actif depuis 124 ans spécialisé dans la production d'éléments pour les fours verriers et haut fourneaux, qui emploie 66 personnes, devrait fermer ses portes en 2023. Son propriétaire, Saint-Gobain, juge que les pertes récurrentes ne lui permettent plus de maintenir l'activité.


Une décision difficile à encaisser

La pilule passe d'autant moins bien que le groupe présent dans 75 pays a multiplié par 5 ses bénéfices en 2021 à 2,5 milliards d'euros.

"C'est une mort préméditée. Saint-Gobain profite du contexte actuel et des prix de l'énergie pour justifier la fermeture", assène Gilles Degéa, secrétaire général de l'union locale de la CGT. Certains salariés craignent que le groupe veuille délocaliser la production en Asie ou aux Etats-Unis, des régions moins dépendantes du gaz russe.

La porte-parole de Saint-Gobain assure pour sa part "ne pas avoir d'informations" sur une délocalisation et conteste que les coûts de l'énergie soient la cause de la fermeture. Cependant, selon elle, "le contexte géopolitique et l'augmentation des coûts des matières premières et du transport ne permettent pas d'envisager une amélioration" de la situation de l'usine.

Reclassement

Les négociations entre la direction et les organisations syndicales sont en cours. « Pour l'instant, on est au ras des pâquerettes », fulmine Jacques Martins. La direction, elle, assure que la priorité sera donnée « aux solutions de reclassement internes au sein des autres sociétés françaises du groupe ». Elle évoque aussi un accompagnement pour ceux qui ne trouveront pas de solutions au sein des filiales de Saint-Gobain.

Avec une moyenne d'âge de 51 ans et une ancienneté moyenne dans l'usine de 28 ans, la plupart des salariés s'interrogent sur leur employabilité dans ou hors du groupe. D'autant plus que les sites de Saint-Gobain les plus proches ont des métiers très éloignés de ceux de Savoie Réfractaires. Les syndicats ont mandaté un expert pour les accompagner dans leurs négociations. Ils craignent que face à l'envolée du prix du gaz, le site soit fermé plus rapidement que prévu

Soutien de la maire de Vénissieux aux salariés

"Ce n'est pas aux salariés de trinquer", s'agace la maire communiste de Vénissieux, Michèle Picard, présente aux côtés des grévistes pour sauver ce "patrimoine industriel".  "Saint-Gobain peut faire d'autres choix", ajoute-t-elle. Le groupe a annoncé en mars son intention d'accroitre ses capacités de production sur les isolants en France en investissant 120 millions d'euros dans la production de laine de verre.

Avec une moyenne de 26 ans d'ancienneté, beaucoup de salariés n'imaginent pas l'avenir ailleurs. "On est une famille, c'est ça qu'on va perdre", soupire Carlos Calvo 53 ans

La décision a été prise juste avant la fermeture estivale de l'usine. Les syndicats eux, parlent d'une fin préméditée et organisée depuis plusieurs années. "Depuis dix ans la fabrication des produits faits ici est petit à petit délocalisée en Asie, en Chine et en Inde. Ils ont recapitalisé certes, mais ce temps leur à permis de former des ouvriers à nos métiers ailleurs" critique Jacques Martin délégué CGT de Savoie Réfractaires.


lundi 3 octobre 2022

Il faut taxer les profits

C'est la crise... mais jamais les groupes du CAC 40 n’ont gagné autant d’argent. Leurs résultats s’élèvent à 81,3 milliards d’euros au premier semestre, soit une hausse de 34 % sur un an. Des bénéfices insolents au regard de la dégradation du pouvoir d'achat des ménages qui fait ressurgir la proposition de taxation des profits.


Des chiffres impressionnants

D’après l’Insee, le taux de marge des entreprises françaises ne cesse d’augmenter: 74% au premier trimestre 2022 pour l’énergie, 47% pour les transports et 38% pour l’ensemble des entreprises.

Les grands groupes sont particulièrement concernés. Leurs bénéfices explosent: 5,7 milliards de dollars pour Total Énergies au 2e trimestre; 15 milliards d'euros au premier semestre pour CMA-CGM, l’armateur marseillais ; + 45% entre 2018 et 2021 pour Sanofi... La liste est longue!

Taxer pour mieux redistribuer

Malheureusement, ces chiffres exceptionnels permettent principalement d’augmenter les versements aux actionnaires, bien plus rarement de réaliser des investissements et quasiment jamais d’augmenter les salaires.

Auditionné à l’Assemblée nationale le 21 septembre, Patrick Pouyanné, directeur général de Total a menacé d’arrêter la remise exceptionnelle de 20 centimes d’euros sur le prix des carburants et de diminuer la part du raffinage en France en cas de taxe sur les superprofits. Pourtant, la taxation des profits constitue une réponse solide à bien des besoins urgents. Une taxe de 25% rapporterait au moins 20 Mds€» calcule Mathieu Cocq, économiste à la CGT.

Cette taxe sur les supers profits pourrait être employée pour assurer un revenu décent à tous et à toutes, participer à la réduction des tarifs des transports en commun, être investie dans la rénovation des bâtiments et plus généralement dans la transition énergétique et la décarbonation…

D’autres le font, pourquoi pas nous !

Certains pays européens ont choisi de légiférer. Le Royaume-Uni a institué fin mai une taxe temporaire de 25% sur les bénéfices des géants du pétrole et du gaz pour aider les ménages les plus défavorisés. En Espagne, des taxes exceptionnelles seront mises en place sur les sociétés énergétiques et financières en 2023 et 2024 pour financer des mesures sociales; l’Italie a taxé fin mars les grandes entreprises du secteur de l’énergie à hauteur de 10%, un taux qu’elle souhaite passer à 25%.

Début septembre, Robert Habeck, le ministre allemand de l'Économie a affirmé être favorable à une contribution obligatoire sur les profits exceptionnels des énergéticiens afin d’aider les ménages. Il plaide pour une mesure européenne, tout en acceptant l’éventualité d’une action au niveau national.

La CGT soutient la nécessité d’une taxe sur les profits, et se bat pour sortir les activités essentielles de la logique du marché, afin d'éviter un effondrement économique, social et environnemental.