LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

samedi 29 mai 2021

Saint-Gobain et Mutares feront-ils Lapeyre ?

 Lapeyre sera fixé le 1er juin sur l’homologation de la cession à Mutares


Lapeyre sera fixé le 1er juin sur l’homologation de la cession à Mutares
Depuis novembre 2020, le groupe Saint-Gobain négocie avec le fonds d’investissements allemand Mutares afin de vendre son enseigne Lapeyre, au grand dam du personnel. Ce lundi 10 mai, une audience au tribunal de commerce de Paris a eu lieu pour examiner l’homologation de la cession. La décision finale devrait être rendue au 1er juin 2021.

Le groupe de matériaux de construction et de distribution Saint-Gobain, qui possédait Lapeyre depuis 1996, a cédé à Mutares, la chaîne de magasins de menuiserie le 23 avril dernier. Depuis l’annonce des négociations exclusives en novembre 2020, les syndicats sont inquiets. Selon les experts-comptables : « plus de 700 suppressions d’emplois pourraient avoir lieu dans le groupe de 3 500 salariés qui pourrait fermer quatre des dix usines et 19 magasins sur les 126 du groupe. »

Lundi 10 mai, a eu lieu une audience au tribunal de commerce de Paris dans le cadre d’une demande de l’homologation de la cession entre les parties prenantes, mais en l'absence des avocats de différents Comités sociaux et économiques (CSE) du réseau Lapeyre, qui n'ont eux, pas été autorisés à y assister. 

« Cette procédure qui est facultative a été demandée par Saint-Gobain pour donner de la sécurité aux acteurs, pour protéger l'entreprise Lapeyre », souligne Guillaume Texier, directeur général adjoint de Saint-Gobain France.

La guerre froide continue… 

« Pour préparer et mettre en oeuvre ce redressement et cette relance, nous nous appuierons sur un dialogue ouvert et constant avec les organisations syndicales, les représentants du personnel et les salariés », indique dans un communiqué, Philip Szlang, président de Mutares en France. Mais un audit financier réalisé à la demande des élus du personnel dévoile : « un profil particulièrement inquiétant et un projet présentant un risque quasi certain de redressement judiciaire. » Les salariés de Lapeyre accusent même le repreneur allemand : « d'avoir l'habitude de siphonner la trésorerie des entreprises qu'il rachète. »

Eric Guindani (élu CGT au CSE de l'usine Lagrange), présent devant le tribunal ce lundi 10 mai, a déclaré : « Il y a des fonds de redressement qui redressent des entreprises mais Mutares ne redresse pas, il se nourrit sur la bête. » Si Mutares dépose le bilan du groupe Lapeyre, la facture pour la collectivité sera estimée au minimum à 200 millions d'euros. Ainsi, l’intersyndicale souhaite que le ministère public « fasse appel » dans le cas d’une éventuelle homologation de la cession. Une décision qui devrait être rendue le 1er juin 2021.

Marc Ténart, le futur patron de Lapeyre, s’engage quant à lui, auprès des salariés à ne fermer aucun site « d'ici fin 2022 ». La suite au prochain épisode… 

BATIWEB - Marie Gérald (avec l'AFP)

dimanche 23 mai 2021

infos CGT Méridionale Bois Matériaux avril 2021

 

Déclaration CGT CSE du 23 mars 2021

Après de nombreuses visites des sites de l’entreprise et le retour de l’enquête Saint-Gobain et moi, les salariés sont contents de travailler dans l’entreprise et contents de leur rapports avec la clientèle. En revanche, ils sont dans l’ensemble mécontents de leurs rapports avec leur hiérarchie, particulièrement N+2 et 3.

Ils travaillent à flux tendu. Ils ont entendu les nombreux remerciements de la direction mais attendent des actes concrets sur la revalorisation de leur salaire et le renfort des équipes.

Nos collègues, notamment les premiers de cordée, sont déçus du montant de la prime de participation. Comme on dit, c’est mieux que rien. Mais, après une année si difficile qui a néanmoins permis à l’entreprise d’engranger des résultats exceptionnellement importants, c’est bien peu par rapport à 2019, d’autant que cette prime non égalitaire privilégie une fois de plus les plus riches.

Les riches se régalent et les bas et moyens salaires doivent se contenter encore une fois de se serrer la ceinture ou de ne mettre qu’un peu de beurre dans les épinards.

Allez-vous attendre que la corde cède ?

Etant donné que notre entreprise prône l’épanouissement du personnel, nous attendons des actes réels et significatifs de reconnaissance et de valorisation des salariés, entre autres en ouvrant des négociations sur la prime Macron.

Interventions sociales diverses :

passage de l’échelon A à l’échelon B après 3 ans au A et au même poste. Nous avons fait remonter des cas qui n’avaient pas bénéficié de cette disposition.

- application du jour de congé supplémentaire pour les salariés de 55 ans et plus ayant moins de 20 d’ancienneté. Régul du compteur de congés en cours.

- régularisation de primes chauffeurs site de Pamiers.

- décision de l’entreprise d’intégrer les primes chauffeurs dans le salaire brut. Après avis des chauffeurs, nous avons demandé le maintien de cette prime mensualisée et distincte du salaire brut de base ou que le salaire brut de base minimum de tous les chauffeurs soit le minimum conventionnel de son coefficient. + les 50€ de prime. En effet, si le salarié n’est pas augmenté pendant x années il peut se retrouver au minima conventionnel et la prime a disparu. On a connu cela avec l’intégration du 13ème mois il y a très longtemps.

Bilan prime vendeurs 2020 : 94 867€ pour 216 personnes sur les 222 personnes éligibles. Ce qui fait une moyenne par vendeur de 109,80€ par trimestre, on est loin des 300€ !

Interventions pour l’amélioration des conditions de travail en demandant le renfort des équipes, des études de postes et des moyens pour réduire la pénibilité de certains postes de travail et avoir une dotation suffisante et adaptée de vêtements de travail.

Interventions pour l’amélioration de l’état des établissements et équipements : sols des cours et hangars dégradés, racks à changer, éclairage, chauffage inefficace ou défaillant, nouveaux comptoirs exigus et non ergonomiques...

Indemnisation maladie : la CGT a demandé des explications sur la perte de salaire des collègues en arrêts maladie alors que la convention collective prévoit le maintien à 100% du salaire net, comme si on avait travaillé. Il semble que la direction retienne la CSG/CRDS alors qu’elle est déjà retenu sur les IJSS perçues par l’employeur. La réponse de la direction est que certaines régions Point P n’appliquent pas la retenue de la CSG/CRDS de 6,70% alors que MBM le fait. Le DRH dit qu’il va voir s’il peut supprimer cette retenue.

Montant de la participation : décevant par rapport aux résultats. Nous avons à nouveau demandé à négocier une répartition de la participation uniforme (même montant pour tous les salariés, de l’ouvrier jusqu’au cadre) et le versement d’un supplément de participation afin de corriger le décalage entre les bons résultats et un montant de participation qui ne reflète pas ces bons résultats.

Retour enquête Saint Gobain (me@Saint-Gobain) du 8 septembre du 9 octobre 2020 : Le CSE a eu le détail des résultats par secteur Languedoc Roussillon, Midi Pyrénées, BPE et Industrie. La participation des salariés MBM à cette enquête est de 70% à 77%. Selon les secteurs, les réponses sont très différenciées. Certaines montrent un progrès par rapport aux enquêtes précédentes notamment le fait d’être suffisamment formé(e), l’autonomie dans son travail, l’information sur les opportunités de carrière, l’encouragement de l’innovation et la confiance dans l’avenir du groupe.

Mais il y a plusieurs réponses qui interpellent comme :

- l’appréciation et la valorisation du travail des salariés,

- l’ambiance et les conditions de travail,

- les opportunités de formation et de développement,

- le retour des managers, leur soutien, leur écoute et leur investissement dans le développement des compétences des salariés,

- la communication des dirigeants.


En résumé : 2 secteurs sont plus en « alerte » (négoce Languedoc Roussillon et Industrie).

Les réponses apportées par les salariés de ces secteurs nécessitent une prise en compte et des actions adaptées. Nous avons demandé à la direction quels enseignements elle tirait de cette enquête, les actions qu’elle envisageait et avec quels moyens et outils.


Restant à votre disposition pour tous renseignements complémentaires, bien cordialement,

Les membres CGT du CSE

Jean Luc AURENSAN - site d’Auch                      Jean Antoine CASCALES - Tarbes

Maxime CŒUR - Montpellier                                Théo COURRIERE - BPE Toulouse/Pyr

Emma DEMENITROUX - Toulouse                     Yannick DURAN - Carbonne

Christine SIADOUX - BPE Toulouse/Pyr              Valérie TRONCIN – Narbonne


http://cgtpointpmbm.fr/



mercredi 19 mai 2021

Panofrance dans le viseur de Saint-Gobain

 

Panneaux de bois: Saint-Gobain va racheter Panofrance


Le groupe de matériaux Saint-Gobain est entré en négociations exclusives avec le groupe Chausson en vue du rachat de la société française Panofrance, spécialisée dans la distribution de panneaux de bois pour la construction, un secteur en plein développement en France.

Le montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé. Panofrance, qui distribue panneaux de menuiserie, parquets, lambris, a réalisé un chiffre d'affaires de quelque 160 millions d'euros en 2020, et emploie quelque 600 personnes dans une trentaine de points de vente répartis sur toute la France, indique un communiqué mardi soir. Au sein de Saint-Gobain, Panofrance viendra compléter l'enseigne Dispano, filiale spécialisée dans le négoce de produits en bois et dérivés qui dispose de 46 points de ventes en France et a réalisé un chiffre d'affaires de 380 millions d'euros en 2020.

Le groupe compte sur la mise en oeuvre de la nouvelle réglementation environnementale RE2020 le 1er janvier 2022 qui devrait développer l'utilisation du bois, matériau durable, dans la construction, ainsi que sur «le dynamisme des marchés de la rénovation pour les extensions en ossature bois et les surélévations de bâtiments», précise le communiqué. Saint-Gobain qui est en train de vendre sa filiale de matériaux de construction et distribution Lapeyre -qui comportait aussi des usines de fabrication de fenêtres ou portes en bois- au fonds allemand Mutares, a aussi parallèlement racheté récemment la société Brüggemann en Allemagne, spécialiste de la construction bois.

Le rachat de Panofrance devrait être finalisé «au cours du quatrième trimestre 2021», après achèvement de la procédure d'information-consultation des instances représentatives du personnel, et sous réserve de l'obtention de l'autorisation des autorités de la concurrence, précise le communiqué.

Le Figaro avec AFP Publié le 11/05/2021

samedi 15 mai 2021

A petite mesure, petit effet : le partenariat avec Zenride ne concerne que 10% des salariés du groupe.

Saint Gobain : Le groupe Saint-Gobain en France choisit Zenride pour équiper ses salariés en vélo de fonction !

Ce nouveau contrat renforce la position de leader de Zenride sur le marché du vélo de fonction en France. Zenride, grâce à un réseau de magasins partenaires indépendants dans toute la France, propose un service clé en main digitalisé de location de vélo pour les employeurs et les salariés.

Avec ce contrat cadre, Saint-Gobain offre la possibilité à plus de 4000 de ses collaborateurs en France d'utiliser un vélo de fonction pour leurs déplacements domicile-travail et personnels. Ce projet pilote pourra être élargi à ses 40000 salariés en France d'ici quelques mois.

Saint-Gobain souhaite ainsi faciliter la mobilité douce de ses collaborateurs, et encourager l'accès à un vélo de fonction à l'ensemble de ses salariés quelle que soit leur fonction.

«Ce partenariat avec Zenride s'inscrit dans le pilier «Mobilité verte» de notre programme de développement durable en France, «Agir durablement». Conscients de l'impact environnemental de nos déplacements, nous cherchons à mettre en place et à promouvoir des pratiques vertueuses, qui sont aussi bénéfiques pour la planète que pour le bien-être et l'engagement de nos collaborateurs.», a déclaré Guillaume Texier, Directeur Général, Saint-Gobain France.

Comment ça marche ?

Le salarié paie entre 13 et 32 euros/mois, et pourra choisir le vélo de son choix (assistance électrique - VAE, pliant, mécanique, cargo) dans un budget de 2500 €. Il profitera également d'un casque, d'un antivol, d'une assurance contre le vol et la casse, des révisions et d'une formation à la sécurité.

Un prix abordable pour le salarié qui peut ainsi se déplacer en toute autonomie et réaliser des économies.

Le vélo de fonction : une source de bien-être pour les salariés et l'entreprise !

Le vélo mis à disposition par Zenride peut être utilisé dans le cadre des déplacements professionnels comme personnels.

Cette mobilité douce permet non seulement aux salariés de pratiquer une activité physique, mais également d'éviter l'affluence dans les transports en commun.

«Intégré dans une démarche écologique globale et encouragée par des mesures mises en place par le gouvernement et les collectivités locales, telles que le déploiement des pistes cyclables et la mise en place de dispositifs fiscaux, ce partenariat avec l'un des plus grands groupes français, référence de la construction durable, renforce la promesse initiale de Zenride, depuis sa création en 2018 : donner accès au plus grand nombre à un vélo de qualité pour les trajets quotidiens» a déclaré Antoine Repussard, CEO de Zenride.

zonebourse 07/05/2021




mardi 4 mai 2021

Lapeyre : le combat continue !!!

 


Sprint final de la vente de Lapeyre à Mutares, les syndicats plus opposés que jamais.


L'audience au tribunal de commerce pour homologuer la cession de Lapeyre au fonds allemand Mutares sera le 10 mai, et la reprise finalisée dès fin mai, en cas d'homologation. Ce qui provoque un tollé chez les partenaires sociaux de Lapeyre.

Tout va se jouer en mai pour Lapeyre et ses 3400 salariés. Après avoir choisi en novembre le fonds allemand Mutares pour reprendre sa filiale de menuiserie en difficulté, Saint-Gobain espère voir homologuer le plan de reprise par le tribunal de commerce.

L'audience est prévue le 10 mai, et la cession pourrait être finalisée dans la foulée du rendu de la décision, dès fin mai. En cas de refus, si le tribunal estime que le plan de reprise ne coche pas toutes les cases pour assurer la pérennité du groupe de menuiserie, qui compte dix usines en France et 126 magasins, Saint-Gobain examinera ses options. Il reste libre de vendre à Mutares malgré tout, mais les offres des deux autres candidats, le français Verdoso et l'algérien Cevital, retrouveraient une nouvelle actualité.

Vente de l'immobilier

« L'homologation est une procédure facultative choisie pour donner de la sécurité à tout le monde, la cession à Mutares aurait pu se faire sans », assure Saint-Gobain. Mais la démarche suscite un tollé chez les syndicats, qui voient en Mutares le pire des repreneurs.

« Saint-Gobain cherche à réduire sa responsabilité future en cas de défaillance du groupe Lapeyre, cela montre à quel point lui-même ne croit pas au plan de redressement de Mutares !», dénonce Jérôme Brière, délégué CGT, qui s'insurge contre un fonds de retournement allemand qui « n'achète que des sociétés à prix négatif, dans lesquelles on lui laisse de la trésorerie ».

Lapeyre va être cédé au fonds allemand Mutares, nouveau clash sur la reprise

En jeu : les 357 millions d'euros devant financer le redressement de Lapeyre, dont 243 millions laissés en caisse par Saint-Gobain, 20 millions à investir par Mutares et 93 millions prévus de produit de cession de murs de magasins Lapeyre. « Lapeyre sera une boîte étanche, il n'y a aucun moyen pour Mutares de faire des profits sans rendre Lapeyre rentable, car il est mis en place une fiducie, une limitation contractuelle des frais refacturables par le repreneur, et une interdiction de dividendes avant quatre ans et l'atteinte de bénéfices », détaille Saint-Gobain.

Ce sera pour 2023-2024 selon le plan du fond allemand, qui supprimera 714 emplois, fermera, en 2022, 4 des 10 usines et 19 des 126 magasins. Les syndicats, eux, s'appuyant sur l'analyse des cabinets d'expertise mandatés par les comités sociaux et économiques (CSE), dénoncent un plan aux hypothèses irréalistes. « Il conduira selon les experts à un redressement judiciaire quasi certain dès 2023 », indique Jérôme Brière à la CGT, convaincu que « Mutares disparaîtra et le tribunal de commerce décidera en 2024 d'une vente à la découpe avec une casse sociale représentant pour la collectivité une facture de 200 millions ».

Lettre ouverte à Macron

Saint-Gobain tente de rassurer, faisant valoir qu'au contraire, « Lapeyre va mieux depuis 2020 et est en cash positif sur les deux derniers trimestres. Ses perspectives de redressement sont robustes », grâce à l'explosion des rénovations de logements depuis le confinement et au plan d'action entamé.

Les partenaires sociaux n'y croient pas et organisent la suite. L'audience d'homologation du 10 mai se fait sans la voix des CSE, car elle porte sur la cession du holding de tête, qui n'a pas de salariés. Les douze CSE du groupe ont donc décidé d'envoyer un courrier jeudi au président du tribunal de commerce et au procureur de la République leur demandant de refuser d'homologuer le plan de Mutares. Cela se doublera d'une lettre ouverte de l'intersyndicale au président de la République, pour que le ministère public fasse appel en cas d'homologation.