LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

mercredi 26 avril 2017

Un peu de pédagogie et d'humour




La criminalisation de l’action syndicale bat son plein depuis plusieurs années. Syndicalistes menacés, licenciés, traités comme des délinquants ; bourses du travail fermées, locaux frappés de coupures d’électricité… Bref, tout est bon pour casser du militant.
Face à cette véritable chasse aux sorcières, à l’absurdité de ces situations que l’on pensait inimaginables en démocratie, et parallèlement aux actions de lutte, de mobilisation et de défense des libertés syndicales, l’humour est aussi un mode d’expression et d’action.
Chaque mois, Z « le youtuber qui n'est pas prêt à se faire entuber » interviendra sur les ondes de la CGT. 
Voici le n°1 pour "garder le contact avec NOTRE réalité".

mardi 4 avril 2017

Accord assurance chômage


Un texte contre les femmes, les travailleurs précaires et les seniors 



La négociation assurance chômage vient de se terminer par un texte d’accord dans la soirée du 28 mars.
Le seuil d’affiliation, que le Medef voulait durcir, est resté quasiment inchangé, sauf quelques milliers d’ouvertures de droit (à quelques euros par jour) légèrement avancées pour des temps très partiels.
470 millions d’euros d’économies annuelles vont être faites sur le dos des travailleurs précaires : le mode de calcul des indemnités de celles et ceux qui sont dans le régime dit "d’activité réduite" est revu et va entraîner des baisses jusqu’à 200 € par mois dans certains cas pour des salariés en CDD, en intérim ou en temps partiel, au SMIC.
400 millions d’euros sont économisés sur les seniors : la borne d’âge de 50 ans à partir de laquelle les droits sont prolongés de 24 à 36 mois actuellement, va être repoussée avec deux paliers.
-  De 50 à 52 ans, 40 000 chômeurs perdent 12 mois,
-  De 52 à 55 ans 40 000 autres perdent six mois.
En "compensation", un hypothétique abondement du droit à la formation de 3 mois doit être mis en place… plus tard !
Dans les deux cas, les femmes seront plus touchées que les hommes, d’une part parce qu’elles sont plus concernées par les temps partiels, et d’autre part parce qu’elles ont plus de mal après 50 ans à retrouver du travail. Dans le même temps, le Medef a refusé d’augmenter les cotisations sur les 133 000 plus hauts salaires (supérieurs à 13 076 €), lesquels sont à 85 % des hommes, dirigeants de grosses entreprises
À propos des contrats courts, l’accord prévoit des négociations de branches sans aucune garantie d’aboutir.
Le patronat a remplacé cette revendication des syndicats, et même la très faible sur cotisation de 2013, par une augmentation générale de la cotisation patronale de 0,05 %. Mais cette augmentation générale, censée rapportée 270 millions d’euros est aussitôt annulée par une baisse de la cotisation AGS (cotisation qui permet de prendre en charge les salaires des entreprises en faillite). De plus, cette "contribution exceptionnelle temporaire" peut disparaître chaque année, sans attendre l’échéance de l’accord, fin 2020.
Ce sont donc près de 900 millions d’euros d’économies supportées par les seuls privés d’emploi, pour zéro obligation des employeurs.
La CGT a porté de nombreuses propositions de nouvelles recettes, que le patronat a refusé d’envisager par dogmatisme : déplafonnement des cotisations sur les hauts salaires, cotisations patronales sur les contrats courts, révision des exemptions d’assiettes par exemple sur les primes d’intéressement ou les stocks options.
Le chantage du Medef, aidé par celui de certains candidats à la présidentielle, se traduit par un sacrifice des droits des privés d’emploi.
La CGT consulte ses organisations sur l’opportunité d’une signature. Elle ne sacrifie pas les droits des chômeurs au paritarisme, même si elle est seule à ne pas signer l’accord.
Le gouvernement, à travers sa ministre du Travail, aura la responsabilité d’agréer cet accord, qui risque d’entériner un nouveau recul social après la loi Travail.
Montreuil le 29 mars2017.