LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

mardi 21 décembre 2021

"Les augmentations de salaires c'est maintenant" réclament les salariés partout en France.

 


Vers une nouvelle hausse du SMIC ? Si le groupe d’experts continue de prôner l’austérité, le gouvernement s’apprête à accorder un léger coup de pouce pour coller à la hausse des prix. Un geste symbolique alors que les négociations sur les salaires dans les branches sont au point mort. Mais, dans les entreprises, cela n’arrête pas les salariés qui réclament des augmentations.

Les salaires vont augmenter” a promis le président du Medef. Si un cabinet de conseil spécialisé sur la question estime une augmentation des salaires de 2,36% en moyenne en 2022, la réalité est toute autre.

Alors que s'ouvrent les négociations annuelles obligatoires, les propositions patronales, indécentes rapportées aux résultats des entreprises ne couvrent même pas les hausses des prix. 

À cela s’ajoute, dans certains secteurs, le sentiment d’un manque de reconnaissance des efforts produits depuis le début de la crise. Aussi, la liste des salariés en grève pour de meilleures rémunérations ne cesse de s’allonger dans tous les secteurs d’activité :

  • Chez Arkema, le leader de la chimie des matériaux, la direction a avancé 1,7% pour les augmentations générales alors que le chiffre d'affaires devrait atteindre près de 9 milliards d'euros cette année. 

  • Chez Dassault Aviation, qui vient de signer le “contrat du siècle” de 14 milliards d'euros, la direction a offert généreusement 1,6% d’augmentation générale. 

  • Conditions de travail, temps de travail, salaires, les raisons ne manquaient pas chez Tipiak où les salariés ont débrayé après le versement d’une prime exceptionnelle au PDG d’un demi-million d’euros. 

  • C’est après l’échec des NAO que les salariés de Leroy Merlin ont entamé un mouvement de grève. Après 14 jours de mobilisation, ils ont obtenu une revalorisation pour les bas salaires de 4 %, soit une augmentation mensuelle de 65 euros.


Les fonctionnaires réclament eux aussi des revalorisations salariales.                                 Car si les ministres demandent aux entreprises d’augmenter les salaires, l’Etat est loin de donner l’exemple alors que le point d’indice est gelé depuis 10 ans. La reconnaissance de l’engagement et des compétences des agents de la fonction publique, encensée avec la crise sanitaire, ne passera pas par une revalorisation des salaires des agents.

En effet, le gouvernement vient de refuser de dégeler le point d’indice des 5,4 millions de fonctionnaires dont la rémunération s’érode au fil des ans. Selon l’Insee, de 2009 à 2019, elle a diminué de 0,7 %. La colère grandit.

Ainsi, face au gouvernement qui a décidé de privilégier les augmentations catégorielles, les syndicats de la Sécurité sociale, qui appelaient à la mobilisation lundi 13 décembre, réclament unanimement des augmentations collectives par la hausse du point d’indice.

Avec la multiplication des luttes dans les entreprises et les avancées obtenues, la CGT n’entend pas lâcher la pression. D’autant qu’ après plusieurs mois d’incertitudes, la reprise de la croissance et les difficultés de recrutement ont fait évoluer le rapport de force.

La CGT porte ainsi l'exigence d'ouverture de négociations salariale dans toutes les entreprises et réclame une augmentation nette et claire du SMIC, le dégel du point d’indice pour rattraper les pertes et la revalorisation automatique des minimas de branche à chaque hausse du SMIC.


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