LA CGT SAINT GOBAIN BATIMENT C EST :

Bienvenue dans le blog des syndicats d'entreprise CGT SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION qui regroupe les enseignes suivantes :

POINT P, distribution négoces généralistes et services aux entreprises de Travaux Publics
LAPEYRE, réseau de distribution destiné aux particuliers et aux professionnels
DSC CEDEO, enseigne spécialisée en sanitaire, chauffage et climatisation
Envie de salle de bain, enseigne grand public spécialiste de la salle de bains
CDL Elec, enseigne spécialisée en matériel électrique, chauffage, éclairage, domotique
ASTURIENNE, enseigne spécialisée dans la distribution de produits de couverture
PUM PLASTIQUE, distribution de produits et solutions plastiques
SFIC, enseigne spécialisée dans l’aménagement intérieur
La Plate Forme du Bâtiment, enseigne exclusivement aux professionnels, toutes spécialités
DISPANO, distribution de bois, panneaux, menuiseries
DECOCERAM, enseigne spécialisée dans le carrelage

Le temps de la mobilisation et des propositions d'amélioration de nos conditions de travail et de rémunération est venue
Ce n'est que tous ensemble que nous y arriverons !
La C.G.T est le syndicat qui défendra vos intérêts et vos revendications sans craindre la direction.
Les seules batailles perdues d'avance sont celles que l'on ne mènent pas !

Le syndicalisme fait partie du patrimoine vivant de l’humanité et de la démocratie. Fait social devenu universel, il a d’abord émergé en Europe avec la révolution industrielle, et y est resté depuis profondément enraciné.

L’histoire plus que séculaire de la CGT s’inscrit dans cet ensemble. Née de la volonté des salariés de s’organiser collectivement et durablement pour défendre leurs intérêts face à l’oppression et à l’exploitation, pour conquérir des droits et les faire valoir, pour imaginer un monde plus juste et proposer des voies pour y parvenir, sont le coeur de son action syndicale.

Bâtie selon deux dimensions professionnelles et géographiques, la CGT s’est forgée et constituée au fil de l’histoire autour d’une conception de solidarité entre les salariés qui combine l’ancrage à l’entreprise et à son environnement territorial.

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
(Paul Lafargue)

vendredi 13 juin 2025

Saint-Gobain et l'IA

Le distributeur de matériaux de construction a testé un moteur de recherche dopé à l'IA sur son site principal, celui de Point P. Avec des gains en termes de chiffre d'affaires dès le premier mois.

Premier distributeur de matériaux de construction en France, avec 2 000 agences sur tout le territoire sous des enseignes comme Point P, Cedeo ou la Plateforme du bâtiment, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDBF) possède également de nombreux canaux de e-commerce, avec pas moins de 11 sites et 8 apps. Des ventes en ligne qui pèsent jusqu'à 20% du chiffre d'affaires de certaines enseignes. « 30% des usages sur ces canaux numériques sont liés à la recherche, sur laquelle nous rencontrons pas mal de problématiques sémantiques, souligne Laurence Beauregard, la responsable de la transformation par l'IA de SGDBF. Par ailleurs, le moteur existant, à base de règles, était lent et complexe et fournissait des résultats peu satisfaisants. Les recherches sans résultat atteignant jusqu'à 25%. » Enrichi de multiples surcouches, l'outil était qui plus est très dépendant des équipes technologiques pour toute évolution.


C'est ce constat qui pousse le distributeur, employant 22 000 personnes, à lancer un projet de modernisation de cet outil central sur ses canaux numériques. « Nous avons adopté d'emblée une démarche très data-driven, basée sur des métriques bien définies », assure Laurence Beauregard, qui a détaillé le projet lors du Google Summit de Paris, le 22 mai. Aux attentes d'efficacité, le distributeur ajoute des impératifs d'évolutivité, de stabilité et de prise en main des paramétrages directement par les métiers. Pour évaluer les résultats de la nouvelle solution - Google Search for commerce -, SGDBF choisit de mener des tests sur son plus gros site, Point P, en basculant jusqu'à 50% du trafic sur le nouveau moteur.

Des recherches sans résultat divisées par 2

Search for commerce - qui intègre l'intelligence artificielle, dont une interface conversationnelle permettant de guider les recherches et l'exploitation des actions des utilisateurs pour en décrypter les intentions - est déployé en 6 semaines sur le site de Point P, « avec un impact sur le chiffre d'affaires rapide et mesuré », souligne David Guédé, de Converteo, le prestataire qui accompagné SGDBF sur ce projet. Le tout avec des performances satisfaisantes - l'API répondant en moins de 200 ms - et une autonomie des métiers sur certaines actions, comme la mise en avant de produits. « Surtout, l'outil recommande désormais uniquement des produits adaptés et disponibles », souligne l'expert.

Pour Laurence Beauregard, toute une batterie d'indicateurs témoigne de ce saut qualitatif dans les résultats de recherche. Le ressenti des utilisateurs, mesuré par sondage sur le site suite à une recherche, tout d'abord. Il a progressé de 12%. « Et nous continuons de le mesurer car la solution poursuit sa phase d'apprentissage », précise-t-elle. La division par deux des recherches sans résultat, ensuite. La progression de 30% des ajouts au panier depuis les résultats de la recherche, encore. Enfin et surtout, le gain de 315 000 euros sur la seule phase d'A/B tests d'un mois, mesurée uniquement sur la moitié du trafic d'un seul site.

La GenAI pour améliorer les fiches produits

Sur la base de ces premiers résultats, SGDBF a entamé la phase de généralisation du nouveau moteur sur tous ses sites et applications. « La rapidité de déploiement a impressionné pas mal de monde en interne. La solution est générique, mais se nourrit de la navigation sur un site donné, via un apprentissage sur le comportement de ses utilisateurs. Et l'outil comprend leurs intentions quel que soit leur parcours de recherche, assure Laurence Beauregard. Par ailleurs, l'interface reste accessible aux différents métiers, alors que nous avons notamment des activités de négoce et des offres régionales. »

La solution devrait également évoluer dans le temps, la responsable indiquant travailler sur la recherche guidée et l'interface vocale, « un point important pour les artisans ». Le distributeur de matériaux s'intéresse également à la GenAI pour améliorer la description de ses produits, ce qui permettrait d'améliorer la pertinence des filtres aidant à affiner les résultats de recherche.

Le monde informatique

mercredi 11 juin 2025

Saint-Gobain : dividende approuvé !

La Compagnie de Saint-Gobain a tenu, ce 5 juin, l'Assemblée générale mixte de ses actionnaires, à l'issue de laquelle elle a réuni un Conseil d'administration dans sa composition résultant de cette assemblée. Lors de l'assemblée, qui a réuni 76,59% des actions ayant le droit de vote, toutes les résolutions proposées ont été adoptées à une large majorité.

Benoit Bazin renouvelé dans ses fonctions

L'Assemblée a renouvelé le mandat d'administrateur de Benoit Bazin et le Conseil d'administration l'a reconduit dans ses fonctions de Président du Conseil d'administration et de Directeur Général de la Compagnie de Saint-Gobain. Jean-François Cirelli demeure Administrateur Référent indépendant et Vice-Président du Conseil.

Au Conseil d'administration

Le mandat de Sibylle Daunis Opfermann, administratrice représentant les salariés actionnaires, a également été renouvelé.

L'Assemblée a en outre approuvé la nomination de 3 nouveaux administrateurs indépendants :
- Maya Hari, de nationalité singapourienne, associée au sein de l'entreprise Modern Manifesto ;
- Antoine de Saint-Affrique, de nationalité française, Directeur Général de Danone ;
- Hans Sohlström, de nationalité finlandaise, Président-Directeur Général de Stora Enso.

Ces nominations portent la part des administrateurs indépendants à 91% des membres du Conseil (hors administrateurs salariés et représentant les salariés actionnaires), soit 100% hors Président-Directeur Général.

Pamela Knapp, Agnès Lemarchand et Gilles Schnepp quittent le Conseil, leurs mandats étant arrivés à échéance. Les administrateurs ont salué leurs contributions aux débats et aux décisions du Conseil ainsi qu'aux travaux de ses Comités.

Composition des Comités du Conseil d'administration

A la suite de ces nouvelles nominations, les comités du Conseil seront composés comme suit à compter de ce 5 juin...

Comité d'audit et des risques : Thierry Delaporte (Président et administrateur indépendant) ; Geoffroy Roux de Bézieux (administrateur indépendant) ; Hans Sohlström (administrateur indépendant) ; Hélène de Tissot (administratrice indépendante).
Comité des nominations et des rémunérations : Jean-François Cirelli (Président, Administrateur Référent indépendant et Vice-Président du Conseil) ; Lydie Cortes (administratrice salariée) ; Dominique Leroy (administratrice indépendante) ; Antoine de Saint-Affrique (administrateur indépendant).
Comité de la responsabilité sociale d'entreprise : Sophie Brochu (Présidente et administratrice indépendante) ; Maya Hari (administratrice indépendante) ; Jana Revedin (administratrice indépendante) ; Philippe Thibaudet (administrateur salarié).

Politique de dividende

Les actionnaires ont approuvé la distribution d'un dividende en hausse de 5% à 2,2 euros par action (2,10 euros au titre de l'exercice 2023), avec versement intégral en espèces. Le dividende sera détaché de l'action le 9 juin, et mis en paiement à compter du 11 juin.

Le boursier.com

vendredi 16 mai 2025

Saint-Gobain Distribution Bâtiment France prend une participation majoritaire dans La Maison Des Travaux

Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDB France) annonce une prise de participation majoritaire dans la société France Bati Courtage, tête du réseau de courtiers en travaux franchisés La Maison Des Travaux pour mieux répondre localement et en proximité au développement de la rénovation d’ampleur, notamment énergétique.



Premier distributeur de matériaux de construction en France, au service des professionnels et de ceux qui s’investissent dans l’amélioration de leur habitat, SGDB France souhaite faciliter la recherche de chantiers pour les clients artisans en quête de travaux à réaliser.
Fort de 208 implantations, et d’un réseau de 300 courtiers en travaux sur 80 départements, La Maison Des Travaux est le partenaire idéal pour répondre aux opportunités des rénovations lourdes qui nécessitent un accompagnement de proximité, tant pour les particuliers en recherche de conseils de qualité et personnalisés dans l’acte de rénovation, que pour les artisans et architectes partenaires de ce réseau fondé en 2007.
Intermédiaire de confiance entre le particulier porteur de projet et les entreprises du bâtiment partenaires, La Maison Des Travaux propose un accompagnement poussé, avec évaluation des besoins du client, visite sur site pour estimer les travaux, sélection d’entreprises dans le tissu local pour sécuriser la bonne réalisation des travaux, et accompagnement tout au long du projet. Par sa présence physique nationale, l’attention portée à la satisfaction du particulier, ainsi que sa logique de partenariat avec l’écosystème local du bâtiment, La Maison Des Travaux s’inscrit naturellement dans les principes de proximité, d’expertises et de disponibilité du réseau des 2 000 agences de SGDB France et constitue une solide plateforme de développement dans l’activité de rénovation d’ampleur.

Un dispositif pensé pour faciliter la rénovation des logements et leur nécessaire adaptation aux transitions énergétiques et démographiques :
• Pour le particulier : une offre de conseil et d’expertise dans la démarche de rénovation, en s’appuyant sur une réponse professionnelle de proximité sur l’ensemble du territoire.
• Pour le professionnel artisan : le développement d’une activité complémentaire grâce à une démarche simplifiée de qualification du besoin client, et la possibilité de s’appuyer sur l’offre de conseil, solutions et services du réseau de points de vente de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France.
• Pour le franchisé La Maison Des Travaux : l’opportunité de mieux répondre aux défis de la rénovation énergétique, grâce aux produits et solutions Saint-Gobain les plus adaptés, et de capitaliser sur l’écosystème de proximité du Groupe (2000 points de vente, 400 000 clients professionnels, 435 showrooms).
Rappelons que Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDB France), filiale du Groupe Saint-Gobain, est le premier distributeur de matériaux de construction en France, au service des professionnels et de ceux qui s’investissent dans l’amélioration de leur habitat. Ses principales enseignes sont POINT.P, CEDEO, Asturienne, PUM, SFIC, La Plateforme du Bâtiment, Dispano, CLIM+ et CDL Elec. Grâce à ces dernières, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France dispose d’un réseau de plus de 2 000 points de vente à travers l’hexagone

Verre et protections mag

mardi 13 mai 2025

Petite histoire du 1er mai

Confiné.es, privé.es de manifestation, mais pas bâillonné.es ! La CGT propose de s’exprimer sur les réseaux sociaux afin de faire connaître les revendications pour la reprise du travail après confinement et les exigences pour l’après COVID 19 qui ne peuvent s’imaginer qu’avec une rupture avec le libéralisme. Nous publions une petite histoire du 1er mai et de ses manifestations. Des journées au départ de beaucoup d’avancées sociales.

1884 : Congrès de l’American Federation of Labor

Au IVème congrès de l'American Federation of Labor, en 1884, les principaux syndicats ouvriers des États-Unis s'étaient donné deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils avaient choisi de débuter leur action un 1er mai parce que beaucoup d'entreprises américaines entamaient, ce jour-là, leur année comptable.

Arrive le 1er mai 1886. Un grand nombre de travailleurs obtiennent immédiatement satisfaction de leur employeur (près de 200 000 travailleurs). Mais d'autres, moins chanceux, au nombre d'environ 340 000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.

Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C'est alors qu'une bombe explose devant les forces de l'ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police.

Trois syndicalistes anarchistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité. Cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886 malgré des preuves incertaines (ils seront réhabilités plusieurs années après). 

Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l'un des condamnés, Augustin Spies : « le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd'hui ».

Manifester pour la journée de 8 heures

Trois ans après le drame de Chicago, la IIème Internationale socialiste réunit à Paris son deuxième congrès. Celui-ci se tient au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, pendant l'Exposition universelle qui commémore le centenaire de la Révolution française. Les congressistes se donnent pour objectif la journée de huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé), sachant que jusque-là, il était habituel de travailler dix ou douze heures par jour (en 1848, en France, un décret réduisant à 10 heures la journée de travail n'a pas résisté plus de quelques mois à la pression patronale).

Le 20 juin 1889, sur une proposition de Raymond Lavigne, ils décident qu'il sera « organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu'une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l'AFL, dans son congrès de décembre 1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation ».

Le 1er mai 1891 à Fourmies

Dans cette petite ville du nord de la France, la manifestation rituelle tourne au drame. La troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait dix morts dont 8 de moins de 21 ans. L'une des victimes, l'ouvrière Marie Blondeau, habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, devient le symbole de cette journée.

Avec le drame de Fourmies, le 1er mai s'enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens. Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.

L'horizon paraît s'éclaircir après la Première Guerre mondiale. Le traité de paix signé à Versailles le 28 juin 1919 fixe dans son article 247 « l’adoption de la journée de huit heures ou de la semaine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n'a pas encore été obtenue ».

Les manifestations rituelles du 1er mai ne se cantonnent plus dès lors à la revendication de la journée de 8 heures. Elles deviennent l'occasion de revendications plus diverses. La Russie soviétique, sous l'autorité de Lénine, décide en 1920 de faire du 1er mai une journée chômée. Cette initiative est peu à peu imitée par d'autres pays... L'Allemagne nazie va encore plus loin : Hitler, pour se rallier le monde ouvrier, fait dès 1933, du 1er mai une journée chômée et payée.

Du triangle au muguet

En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci symbolise la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.

Le triangle est quelques années plus tard, remplacé par la fleur d'églantine. En 1907 à Paris, le muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge.

Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée chômée.

Dans l’histoire du 1er Mai, l’année 1936 est certainement une des plus importantes. Plusieurs événements vont la marquer. D’abord dès le mois de mars se tient du 2 au 6 le congrès au cours duquel la CGT se réunifie. Ensuite la manifestation du 1er mai tombe deux jours avant les élections législatives qui vont porter au pouvoir les forces politiques du Front populaire et porter à la tête du gouvernement français le leader socialiste Léon Blum. Enfin, après un mouvement de grève mémorable, sont signés en juin les accords de Matignon qui légalisent la semaine de quarante heures, les congés payés ainsi que les conventions collectives. L’année suivante le 1er Mai 1937 aura lieu sans doute la plus grande manifestation jamais organisée en France.

1941 : la fête du Travail

C'est pendant l'occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la fête du Travail et de la Concorde sociale et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers au régime de Vichy. Son initiative revient à René Belin. Il s'agit d'un ancien dirigeant de l'aile socialiste de la CGT (Confédération Générale du Travail) qui est devenu secrétaire d'État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain.

À cette occasion, la radio officielle ne manque pas de préciser que le 1er mai coïncide avec la fête du saint patron du Maréchal, Saint Philippe (aujourd'hui, ce dernier est fêté le 3 mai) !

1947 : journée chômée

En avril 1947, sur proposition du député socialiste Daniel Mayer et avec l’accord du ministre du Travail, le communiste Ambroise Croizat, le 1er mai devient dans toutes les entreprises publiques et privées un jour « chômé et payé ». Autrement dit, le 1er mai n'est toujours pas désigné officiellement comme fête du Travail. Cette appellation n'est que coutumière....

1954 : les manifestations sont interdites

Alors que la guerre d’Indochine se termine pour les autorités françaises avec la partition du Vietnam, une autre guerre, une guerre sans nom commence en Algérie. Elle va durer huit ans. Dès lors les manifestations seront interdites dans Paris. Celle du 1er mai 1954 se transformera en un rassemblement sur la pelouse de Reuilly.

De 1968 à nos jours

Il faudra attendre quinze années c’est-à-dire 1968 pour qu’à l’initiative de la CGT, à nouveau, le monde du travail se donne rendez-vous dans les rues de Paris pour défiler un 1er mai. Le cortège partira de la République pour se rendre à la Bastille symbole des libertés recouvrées.

Depuis, les cortèges du 1er mai ont connu des fortunes diverses. La manifestation des plus importantes de l’après mai 1968 fut probablement celle de 1975, qui fut prétexte à fêter la fin de la guerre du Vietnam, et celle de 2002, pour lutter contre les idées racistes et les propositions antisociales du Front National présent au second tour de l’élection.

 CGT énergies 

jeudi 24 avril 2025

À Bègles (33), Velux et Asturienne font showroom commun

Spécialiste des métiers de la couverture-zinguerie, l’enseigne de Saint-Gobain a créé à Bègles, près de Bordeaux, une salle d’exposition en tandem avec la marque Velux. Un projet « inédit » dans la filière du négoce.

C’est une première pour Asturienne, mais aussi dans la distribution Bâtiment. À Bègles, en périphérie Sud de Bordeaux, l’enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDB France) a implanté au cœur de son agence un showroom consacré à 100 % à la marque danoise Velux. 

Il s’agit là d’une « initiative inédite » menée en association avec le fabricant de fenêtres de toit. Ce partenariat doit servir trois objectifs principaux : « inspirer grâce à une mise en scène des produits en conditions réelles »« faciliter la décision d’achat en permettant aux artisans d’accompagner les clients dans un espace dédié » et « valoriser les solutions innovantes et premium » pour coller et répondre aux évolutions des marchés de la rénovation énergétique et du neuf.

L’occasion pour Velux de valoriser « une sélection stratégique de produits » tels que ses verrières 2 en 1 et 3 en 1, des fenêtres pour toits plats, volets roulants et stores notamment. Dans un communiqué, le distributeur précise que ce showroom constitue aussi « un lieu d’échange et de formation ». Velux y interviendra chaque trimestre pour aborder divers sujets : normes, réglementation, accessoirisation, etc. 

Optimiser la décision d’achat

« Depuis la mise en place de ce showroom en janvier 2025 dans notre agence, nous avons pu constater que les clients couvreurs, mais aussi architectes venaient avec les particuliers pour voir la mise en situation de la verrière 3 en 1 », constate Julien Santos, le chef d’agence.

De son côté, Aurélie Auffret, cheffe de marché fenêtres de toit chez Asturienne, estime que ce « lieu d’inspiration où les professionnels peuvent venir avec leurs clients pour faciliter la décision d’achat ».

Évoquant pour sa part « un réel partenariat engagé depuis des années entre Asturienne et Velux », Sabrina Vadrot (responsable nationale Grands comptes distribution BtoB et clients installateurs de l’industriel), précise que « ce n’est que le début de ce beau projet » : le nouveau showroom « va nous permettre aussi de tester des choses différentes ». Et, pourquoi pas, de les dupliquer dans d’autres agences Asturienne ? Réponse, peut-être, dans quelques mois…

Zepro

jeudi 17 avril 2025

CGT, CFDT et FO restent les principaux syndicats français mais marquent un léger recul

Selon les données de la Direction générale du travail publiées ce mardi 8 avril, la CGT, déchue du titre de premier syndicat de France en 2017, limite la casse. Le nombre de votants, lui, marque un recul.
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Rien ne bouge, ou presque. Dévoilée par le Haut Conseil du dialogue social ce mardi 8 avril, la hiérarchie des organisations syndicales dans le secteur privé n’est pas chamboulée. L’audience calculée tous les quatre ans en additionnant les suffrages recueillis par les syndicats lors des différentes élections professionnelles place toujours la CFDT comme la première organisation française, avec 26,58 % des votes. « Dans une période bousculée par les crises économiques et politiques, troublée par des tentations extrémistes et populistes, la CFDT reste un repère, fidèle à ses valeurs de solidarité, d’émancipation et de justice sociale », se félicite dans un communiqué la confédération dirigée par Marylise Léon.

La CGT, déchue du titre de premier syndicat de France en 2017, a limité la casse. Avec une première place dans le scrutin des « très petites entreprises » (TPE) ou employés chez des particuliers en décembre 2024, la centrale syndicale de Montreuil a recueilli 22,21 % des suffrages exprimés dans le secteur privé et limite l’écart avec la CFDT. « On essaye d’inverser la tendance et sur certains aspects, on est mieux compris », même si la mission reste difficile, confie anonymement un responsable de la CGT. Sur la troisième marche du podium, on retrouve Force ouvrière (FO), qui récolte 14,91 % d’audience. La CFE-CGC est l’une des deux organisations, avec la CFTC, à voir son résultat progresser, à 12,95 %, contre 11,90 % en 2021. « On progresse chez les cadres comme chez les techniciens et agents de maîtrise », se réjouit le président de la CFE-CGC, François Hommeril. Et d’ajouter : « Les évolutions en termes d’audience sont inscrites dans la durée, ce n’est pas comme en politique où des gens inconnus deux ans plus tôt peuvent se présenter et être élus », glisse-t-il dans une allusion à Emmanuel Macron.

Pour les syndicats, cette représentativité comporte plusieurs enjeux. D’une part, leur audience influe directement sur leur capacité d’action. Seuls les syndicats recueillant plus de 8 % des suffrages sont considérés comme représentatifs et peuvent négocier des accords, désigner des conseillers aux prud’hommes ou encore percevoir des subventions de l’État. Le syndicat réformiste Unsa et Solidaires, bien plus à gauche, qui espéraient pouvoir atteindre cette barre fatidique, ont respectivement récolté 6,45 % et 3,75 % d’audience et se trouvent une nouvelle fois en dehors de ces critères. « Les résultats sont globalement positifs avec l’obtention de la représentativité dans de nouvelles branches », positive Aurélien Bourdon, cadre de Solidaires, conscient tout de même « du chemin qu’il reste à parcourir ».

Pour les trois premiers syndicats, bien se placer parmi les salariés des entreprises du privé obéit à un second objectif. La CFDT, la CGT et FO organisent tous trois leur congrès en 2026. Pendant ces grands-messes, chaque syndicat devra faire le bilan de la dernière mandature. La mesure de la représentativité dessine donc les rapports de force aussi bien en externe qu’à l’intérieur des centrales.

L’année 2023 et les manifestations contre la réforme des retraites avaient laissé entrevoir un nouveau souffle pour les organisations syndicales. « Le syndicalisme est de retour, Monsieur le Président. On est là, et il va falloir faire avec », tonnait en avril 2023 Laurent Berger, alors à la tête de la CFDT. Le mouvement intersyndical avait alors réussi le tour de force de faire descendre plusieurs milliers de Français dans la rue. Cette mobilisation s’était traduite par une forte hausse des adhésions dans chaque organisation syndicale.

Mais le soufflé est quelque peu retombé depuis. Un rapport de la Direction des études du ministère du Travail (Dares) publié en janvier montrait une baisse de 3 points de pourcentage du nombre d’entreprises ayant une instance élue de représentants du personnel et une baisse de 5 points, entre 2017 et 2023, de celles ayant des délégués syndicaux. « De cycle en cycle, la participation recule. Le nombre d’entreprises sans représentation syndicale augmente », s’inquiète la CGT dans un communiqué publié dans la foulée des résultats. Au total, sur ce cycle, seuls 5 191 216 employés ont voté, soit un peu plus d’un tiers seulement des salariés du secteur privé. C’est 4 % de moins que lors du précédent cycle de mesure. Pour expliquer cette perte de terrain des syndicats, l’organisation de Sophie Binet pointe notamment du doigt « les ordonnances Macron » réformant le code du travail, ainsi que « la discrimination syndicale », accusée de rendre plus difficile le travail des élus.

Le Figaro

vendredi 11 avril 2025

Dividende 2025 chez Saint-Gobain

Les dividendes des entreprises du CAC 40 sont globalement orientés en hausse en 2025, dans le sillage de l’an dernier, dans un contexte d’évolution contrastée des bénéfices. Montant versé par action, prévisions de versement, calendrier de détachement et de mise en paiement, historique… Tout sur les dividendes du CAC 40.

Les versements de dividendes 2024 des entreprises du CAC 40 ont atteint de nouveaux records à la faveur de solides résultats annuels 2023. Le palmarès pour 2025, en cours d’établissement au fur et à mesure des publications, est dressé selon le taux de rendement, du meilleur à l’absence de versement de dividende :

Dividende 2025 Saint-Gobain : 2,20 euros par titre

Le dividende par action Saint-Gobain mis en paiement en 2025 a été rendu public le 27 février (date de l’annonce des résultats 2024).

Saint-Gobain, sur proposition du conseil d’administration aux actionnaires réunis en AG le 6 juin, devrait verser un dividende en espèces de 2,20 euros par action au titre de l’exercice 2024. Ce dividende représente 32% du résultat net courant (33% l’an dernier) et un accroissement de 4,8% par rapport à l’exercice précédent.

Pour la période 2021-2025, Saint-Gobain a annoncé un taux de distribution annuel du dividende compris entre 30 et 50% du résultat net courant.

La somme totale versée aux actionnaires a atteint :

  • 1,045 milliard d’euros en 2024
  • 1,013 milliard d’euros en 2023
  • 835 millions d’euros en 2022.
TSMF Media



mercredi 9 avril 2025

Alternego et Saint-Gobain s’associent pour sensibiliser les collaborateurs du groupe aux biais cognitifs et aux stéréotypes en entreprise

Un engagement concret pour une culture d’entreprise plus inclusive

Saint-Gobain, acteur des solutions durables pour l’habitat et l’industrie, s’associe à Alternego pour renforcer son engagement en faveur de l’inclusion et de la diversité. Ensemble, ils lancent un programme de sensibilisation destiné aux collaborateurs de Saint-Gobain, à travers un podcast interne inédit, « Tous Biaisés ! ». Ce podcast, conçu pour décrypter les stéréotypes et biais inconscients, vise à influencer positivement les comportements en entreprise. Comprendre les biais cognitifs est essentiel pour favoriser un environnement de travail en constante évolution, toujours plus ouvert et équitable. Saint-Gobain place la diversité et l’égalité des chances au cœur de sa stratégie. L’objectif est de partager avec ses collaborateurs les moyens de mieux comprendre les mécanismes qui influencent leurs décisions et interactions professionnelles.

« Construire un environnement de travail inclusif commence par la compréhension de nos propres biais. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la volonté de Saint-Gobain de promouvoir une culture d’entreprise où chaque collaborateur se sent reconnu et respecté », déclare Patrick Scharnitzky, psychosociologue et directeur associé d’Alternego, spécialiste des questions de diversité et inclusion en entreprise.

Un podcast innovant au service de la sensibilisation

Pour accompagner cette démarche, Saint-Gobain choisit le podcast, un format innovant et encore trop peu utilisé pour communiquer auprès des collaborateurs. Ce contenu audio immersif permet de sensibiliser les collaborateurs de façon accessible et engageante. Développé et produit avec Clap Audio, le studio de production d’Alternego, le podcast « Tous Biaisés ! » propose 8 épisodes de 5 à 7 minutes. Ces épisodes mêlent interventions d’experts, micro-trottoirs et références à la pop culture pour illustrer concrètement les biais cognitifs à l’œuvre dans nos décisions.

C’est quoi un stéréotype ? C’est quoi une culture viriliste ? Pourquoi les stéréotypes nous font du bien ? Pourquoi on n’aime pas les gros ? Autant de questions abordées pour aider chacun à prendre du recul et à adopter une posture plus ouverte et réflexive.

« Nous avons conçu ‘Tous Biaisés !’ comme un outil pédagogique et percutant, qui invite à la réflexion sans culpabilisation ni injonction. En intégrant ce podcast à son dispositif de sensibilisation, Saint-Gobain démontre sa volonté d’agir concrètement pour une culture plus inclusive », ajoute Alix Boyerdirectrice de production de Clap Audio.

Un dispositif intégré et accessible à tous les collaborateurs

Le podcast « Tous Biaisés ! » est disponible sur l’intranet de Saint-Gobain, permettant à chaque collaborateur de l’écouter à son rythme. En intégrant cet outil à sa politique générale, Saint-Gobain affirme son rôle de précurseur dans l’accompagnement de ses collaborateurs sur les enjeux de diversité et d’inclusion. Cette initiative illustre la volonté du groupe d’ancrer durablement ces valeurs dans sa culture d’entreprise.

À propos d’Alternego

Les experts d’Alternego accompagnent au quotidien les entreprises pour mettre en œuvre leurs transformations et développer un climat propice au dialogue social, à l’innovation et à la coopération en entreprise. De l’individu au collectif, en passant par l’organisation et ses parties prenantes, Alternego tient compte des écosystèmes pour accompagner les structures publiques et privées dans la prévention et la gestion des situations sensibles, ainsi que dans leurs enjeux de transition et d’évolution. Alternego est un cabinet de conseil et de formation dont la mission est de contribuer à l’installation et à la pérennisation des conditions propices à une qualité de vie au travail partagée par tous. Le cabinet est spécialiste de la négociation et de la gestion des conflits, et encourage la conflictualité productive pour créer collectivement de la valeur. Alternego travaille à développer la coopération au sein des équipes, à travers des méthodes d’intelligence collective, en questionnant les postures managériales et en favorisant l’autonomie, l’équilibre des temps de vie, la reconnaissance du travail, des compétences, des identités et des diversités.

Presse Agence




 

lundi 31 mars 2025

Saint-Gobain recrute 1000 alternants en 2025

150 offres dédiées au CFA Génération Saint-Gobain, en complément des 700 postes d'alternants déjà pourvus

Employeur majeur d'alternants en France, Saint-Gobain France confirme son engagement en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes et publie 1 000 nouvelles offres d'alternance pour 2025-2026, dont 150 dédiées au CFA Génération Saint-Gobain, en complément des 700 postes d'alternants déjà pourvus.

Ces postes sont ouverts sur l'ensemble du territoire, à tous les niveaux d'études, du CAP au Master, que ce soit dans des activités de l'industrie ou de la distribution de matériaux, dans des fonctions supports (marketing, achat, digital) ou opérationnelles (maintenance, vente, logistique...).

Faire un cursus en alternance chez Saint-Gobain, c'est l'opportunité de s'engager très concrètement dans la transition durable du bâtiment et de la construction tout en s'inscrivant dans une dynamique d'insertion et de pré-embauche. Les contrats en alternance reposent sur une logique d'acquisition de compétences et de transmission des savoirs.

Cette double ambition se reflète dans les résultats de l'HappyIndex® Trainees 2025 : 88,8% des répondants jugent positivement les perspectives d'évolution professionnelle offertes par le Groupe, 84,1% pensent que le Groupe intègre bien les enjeux de développement durable et 90,2% recommanderaient l'entreprise pour y réaliser un stage, une alternance ou un VIE.

« Notre ambition est de construire un environnement de travail motivant, où tous nos collaborateurs trouvent un sens au quotidien dans leurs actions. Les nombreuses opportunités de carrière offertes aux jeunes talents constituent un véritable levier pour leur développement professionnel, tout en contribuant activement à la transition durable du bâtiment » explique Régis Blugeon, Directeur des Ressources Humaines de Saint-Gobain France.

Pour faire connaître ces offres de recrutement, Saint-Gobain a lancé le 17 mars une campagne vidéo sur TikTok mettant en avant des alternants qui parlent sans filtre de leurs missions, leurs projets ainsi que l'ambiance de travail... et ce à travers la réalisation de différents défis. Pour compléter ce dispositif, un job dating, au cours duquel recruteurs et candidats pourront se rencontrer, est organisé le 31 mars à la Tour Saint-Gobain, à La Défense.

Certifié pour la 10e année consécutive ''Top Employer Global'' et ''HappyIndex® Trainees'', Saint-Gobain s'appuie sur son expérience reconnue dans l'accueil des jeunes en stage, alternance et VIE pour former les talents de demain.

Capcampus

jeudi 20 mars 2025

19°C, l’École du génie climatique de Cedeo ouvre de nouvelles classes

L’enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France poursuit son engagement dans la formation des futurs plombiers chauffagistes, et annonce l’ouverture de 10 nouvelles classes entre fin 2024 et début 2025. 

Depuis sa création en 2023, 19°C l’École du génie climatique, qui fait partie des Écoles de la construction durable de SGDB France, a pour vocation de former des techniciens compétents dans les domaines de l’installation thermique et sanitaire. La formation s’adresse principalement aux adultes de plus de 18 ans ou en reconversion professionnelle. Rémunérée, elle se fait en contrat d’apprentissage d’un ou deux ans, en collaboration avec dix CFA répartis en France. 

Un secteur en pleine croissance 

Cette formation offre de nombreux débouchés, dans un secteur qui fait face à une demande croissante de main d’œuvre et qui peine à recruter. En effet, en 2024, 1/3 des chantiers en France ont été différés faute de main d’œuvre. Pour chacune des promotions, l’école sélectionne les apprentis, avant de les connecter à ses clients professionnels plombiers-chauffagistes, pour effectuer leur alternance. A l’issue de leur formation, 70 % des apprentis se voient proposer un CDI. 20 % d’entre eux poursuivent leurs études et 5 % sont prêts à créer leur propre entreprise de plombier-chauffagiste. 

Titres professionnels et attestation de capacité 

Le titre professionnel d’Installateur Thermique et Sanitaire peut être obtenu la première année et complété par un module spécifique de 70 heures autour de la rénovation énergétique (PAC, biomasse, solaire, chauffe-eau thermodynamique). En seconde année, les apprentis préparent le titre de Technicien d’installation en équipements de confort climatique et peuvent se former pour l’obtention de l’Attestation de Capacité pour la manipulation des fluides frigorigènes de catégorie 1 et la QualiPAC. Durant la formation, les apprentis bénéficient du savoir-faire des industriels partenaires, tels qu’Atlantic, Daikin ou Panasonic. 

Un objectif de 300 apprentis en 2025 

En fin d’année 2024, en plus des classes déjà existantes à Evreux, Lyon et Toulouse, 19°C l’École du génie climatique a accueilli de nouvelles promotions d’une douzaine d’apprentis chacune, à Roubaix, Bordeaux, Pont-à-Mousson, Alfortville, Montpellier et Rennes. En 2025, trois nouvelles classes verront le jour, à Toulouse et à Ocquerre (77). Ce sont désormais 180 apprentis formés, répartis sur 16 promotions en France, qui sont opérationnels pour couvrir les besoins des professionnels. Pour fin 2025, l’objectif est de former 300 apprentis plombiers-chauffagistes. 

Le moniteur des artisans